Gamescom 2017 – Moons Of Madness

On connait le studio norvégien Rock Pocket Games pour ses jeux mobiles comme Litago ou Gametracer. Cette fois, le studio s'attaque à un tout nouveau genre pour lui avec Moon of Madness un jeu de survie saupoudré d'un soupçon d'horreur.

Tout d'abord, il faut savoir que la trame scénaristique du jeu est inspirée de l'univers de Lovecraft. L'idée du jeu et de son univers a tellement plu que le studio a reçu différentes aides comme celle de l'institut du cinéma norvégien ou encore du programme Europe Créative. L'histoire de Moon of Madness nous met dans la peau ou plutôt dans le casque de Shane Newehart un astronaute membre de la première équipe scientifique sur Mars. Malheureusement, Shane est victime d'hallucinations sur des événements passés dont il ne devrait même pas avoir connaissance. Cette mécanique de jeu est au cœur du titre de Rock Pocket Games.

Outre cette partie narrative, le joueur devra gérer l'état d’oxygénation de Shane, grâce à des stations disséminées un peu partout sur la planète. Shane sera aussi en constante communication avec l'équipe scientifique (sûrement en orbite) qui lui donnera certaines directives concernant sa mission ou encore parlera avec lui des différents événements qui lui arrivent.

Ces dialogues sont assez importants dans Moons of Madness car ils seront sources de nombreuses informations sur la trame narrative. Les développeurs du jeu ont donné l'exemple de cette relation en imageant celle-ci avec le jeu Firewatch (un jeu d'aventure narratif) où une relation à distance existait entre deux protagonistes.

Le jeu qui nous a été montré n'est pas encore très abouti en terme de durée de vie. La version de démonstration durait environ 10 minutes et comprenait plusieurs énigmes ainsi que certaines apparitions horrifiques (screamers) assez bien placées. Même avec ce bref aperçu, le jeu promet de très bonnes choses pour les joueurs aimant les jeux d'aventure ainsi que la science-fiction.

Le titre n'a pas de date précise de sortie, mais le studio vise le second/troisième trimestre 2018.