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Gamescom 2023 – Nacon par Kyotenshi

Nacon a montré beaucoup de jeux cette année à la Gamescom. Suffisamment pour que l'on puisse faire 2 articles pour parler des jeux qui seront mis en avant par l'éditeur durant les prochains mois. De la gestion, de la stratégie, du shooter bourrin ou encore de la course arcade, j'en ai pris plein les mirettes !

 

War Hospital

Déjà présent l'an dernier et couvert par Sodzounet qui avait passé un bon moment en sa compagnie, j'ai décidé d'aller voir ce dernier cette année, dans un état bien plus avancé, et intrigué par les louanges que mon estimé collègue lui portait.

Je sors de cette demi-heure convaincu, tant ce qui m'a été montré fut "plaisant". Si j'utilise les guillemets, c'est avant tout parce que le contexte du jeu lui n'a rien de plaisant. Gérer un hôpital de fortune durant la 1ère Guerre Mondiale, ce n'est pas ce qu'il y a de plus gai au monde, vous en conviendrez volontiers.

On évolue sur deux cartes : la base et les tranchées. La base représente le gros du travail, puisqu'on dispose de plusieurs bâtiments à gérer qui accueillent différents types d'unités. Des médecins à l'hôpital pour opérer les soldats blessés plus ou moins grièvement, des infirmiers pour continuer les soins, des ingénieurs pour s'occuper de faire tourner les différents bâtiments, etc... On peut entrer à l'intérieur de chaque bâtiment pour voir ce qui s'y trame, assigner les unités, les mouvoir d'un poste à l'autre pour gérer au mieux les flux, tout en composant avec des ressources assez limités en temps de guerre.

La gestion se veut assez minutieuse. Outre la ressource universelle qui permet d'améliorer certains bâtiments, on devra également composer avec des vivres, médicaments et autres breuvages pour faire tourner le camp correctement... si tant est que ça soit possible. En plus de la jauge de morale des troupes qu'on tentera tant bien que mal de maintenir à un niveau acceptable, on devra faire de nombreux choix qui viendront alimenter 2 autres jauges de sympathie ou de "brutalité". Renvoyer un soldat blessé à 3 reprises dans les tranchées, c'est cruel, mais parfois indispensable pour assurer sa survie et éviter que les allemands ne parviennent à gagner du terrain. On pourra suivre l'évolution de ces derniers et voir les prochaines attaques via une frise présente en haut de l'écran, histoire de préparer suffisamment d'unités pour faire face, tout en faisant attention à ce que le moral ne soit pas trop en berne, ce qui réduira l'efficacité de nos défenses.

War Hospital fait très envie, mais il n'a rien de très jovial. Voir une unité se faire amputer par un chirurgien quand on zoome sur la salle d'opération, ça fait son petit effet, et ça me conforte dans l'idée que mes sessions de jeu seront brèves, mais nombreuses ! La sortie est prévue pour le 26 octobre prochain. J'en serai, assurément.

 

RoboCop: Rogue City

L'auteur de ces lignes a un aveu à vous faire : il ne connaît pas très bien RoboCop. A tel point que lors de la présentation, j'ai confondu ce dernier avec le récent épisode de Terminator sorti sur nos machines il y a quelques années. Faute avouée àmoitié pardonnée, la personne en charge de la présentation m'a conforté en précisant que c'était le même studio à l'oeuvre derrière les deux titres. C'est ok du coup, non ?

Manquant quelque peu de contexte, on m'a indiqué que Rogue City prenait place entre le deuxième et troisième film, et que les fans de la licence rencontreront plusieurs têtes connus au cours de l'aventure, estimée à une vingtaine d'heures. La démo nous fait incarner le célèbre flic mi-homme, mi-machine, qui intervient pour arrêter un braquage. On est mis dans l'ambiance directement, puisqu'on se fait canarder d'entrée de jeu par des brigands qui n'ont malheureusement pas beaucoup de chances face à l'homme au blindage d'acier.

RoboCop est un personnage puissant, qui se déplace assez lentement, ce qui peut surprendre de prime abord pour un shooter, mais qui compense par une résistance fortement accrue et une force de frappe sans pareil. La visée se fait avec la gâchette gauche, et scanne les alentours pour mettre en surbrillance les éléments interactif du décor. On tire ensuite avec la gâchette droite, en essayant de viser la tête, même si la sensibilité globalement très basse au pad m'a quelque peu dérouté au début, n'arrivant pas à viser suffisamment vite par rapport à la vitesse des ennemis. Heureusement pour moi, notre personnage dispose d'une capacité lui permettant de voir au ralenti, pour canarder rapidement une pelleté d'ennemis et ainsi vider une zone en quelques secondes. Pour ceux aimant la force brute, vous serez aux anges, puisqu'on peut avancer vers l'ennemi, l'attraper et le balancer à plusieurs mètres de distance, contre un mur ou contre d'autres ennemis pour faire effet domino. C'est clairement jouissif, et j'ai délaissé partiellement mes armes pour choper les ennemis à la volée, ou des éléments du décors que j'ai balancé pour faire de jolis explosions. Attention toutefois, balancer une moto contre un ennemi, ça fait tout péter, et ça inflige de lourds dégâts à notre cyberpolicier qui pourra se soigner via une pression sur le bouton B de la manette, ou en trouvant des zones de ravitaillement ça et là.

En sus de cette dimension action brutale et jouissive, Robocop Rogue City s'autorise quelques éléments de RPG, en proposant de personnaliser ses armes pour débloquer des perks à l'aide de petites puces qu'on récupèrera ça et là dans les niveaux. Il faudra veiller à bien choisir ces dernières, puisqu'elles peuvent aussi provoquer certains malus modulo les conductions que l'on ouvre ou non en plaçant tel ou tel puces à un endroit précis. C'est simple en apparence, mais le fait est que ça fait son petit effet.

Visuellement, le jeu n'est pour l'heure pas très impressionnant et affiche un certain retard sur les productions actuelles, mais cela ne m'a pas dérangé outre mesure. Des artefacts visuels demeurent à pas mal d'endroits. Rien qui ne saurait toutefois être corrigé d'ici la sortie du jeu, prévu pour le 2 novembre 2023.

 

Garden Life

Passer de Robocop à Garden Life, ça fait un petit choc électrique au cerveau. D'un côté du sang, des explosions et un humour pince sans-rire, de l'autre, de la douceur et une atmosphère reposante. On se sent tout de suite léger en appuyant sur le bouton "Start" de la démo. Tout paraît doux, beau et paisible. Votre mission est pour ainsi dire simple, puisqu'elle consiste à remettre en état et entretenir un jardin qui a été délaissé durant une longue période.

Les objectifs se succèdent à l'écran : retirer les plantes mortes, creuser un trou, mettre des plantes en terre, les arroser, les tailler... tout se fait assez rapidement, le studio ayant choisi de faire un mix entre simulation et détente. On doit ainsi respecter certaines règles inscrites dans un livre, mais ne pas avoir à attendre plusieurs semaines ou mois que la plante ne pousse, puisque tout se fait en quelques minutes. Des commandes arriveront régulièrement, que l'on honorera en envoyant les fleurs fraîchement taillés aux personnes intéressés.

On pourra aussi se rendre dans le village, pour discuter avec les locaux ou passer par la boutique qui permet de se procurer tout le matériel utile à la botanique. Un inventaire est présent également, par soucis de "réalisme", pour éviter que l'on trimballe dans son sac absolument tout son attirail de jardinier. Il faudra régulièrement troquer ce qu'on choisit d'équiper et ce qu'on met dans notre sac, et interagir pour basculer des éléments de l'inventaire vers votre main, et vice-versa, selon ce que vous souhaitez faire.

Aidé par ses requêtes d'une douceur mielleuse et pas une direction artistique fort jolie, Garden Life est un jeu qui pousse à la détente et qui devrait combler tous les amateurs de jeux wholesome.

 

Crown Wars : The Black Prince

Après la pause botanique, retour sur un titre plus sombre, nommé Crown Wars : The Black Prince, un tactical-RPG prenant place durant la guerre de Cent Ans. En revanche, le conflit entre les royaumes de France et d'Angleterre reste en toile de fond ici, puisqu'on affrontera un mal différent, indicible, qui s'installe progressivement et fait des ravages insoupçonnés.

Je n'avais pas joué à un jeu du genre depuis des années, mais il m'a suffit de quelques minutes pour replonger et me donner envie de jouer à la version finale, qui sortira en mars prochain, sur consoles et PC.

Le jeu se passe sur deux axes distincts. D'un côté, la gestion de notre Domaine, où l'on pourra gérer différentes choses : prison, caserne, chapelle, etc... et de l'autre, des gros combats. Entre chaque combat, on repassera par ce dernier pour améliorer, personnaliser ou ranimer nos troupes, qui prendront assez logiquement quelques coups dans la tronche... de mon côté, c'est l'équipe entière qui y est passé, ce qui s'est soldé par un joli "Defeat". Dommage, j'étais face à un boss, et il ne lui manquait qu'un coup pour mourir.

Durant cette démo, 4 classes étaient disponible, les développeurs indiquant qu'il y en aurait plus d'ici la sortie. Les archétypes sont assez respectées, avec l'alchimiste portée sur le soutien, le croisé qui va prendre les dégâts, le rôdeur qui va infliger des attaques à distance accompagné de son familier ours qui ira déchiqueter les ennemis, et enfin le bretteur, qui infligera des coups critiques s'il attaque de dos. On peut personnaliser avant la bataille les armes et consommables de notre équipe, et ensuite partir au front.

Le jeu se joue au tour-par-tour, avec 3 actions à effectuer par personnage, à choisir entre attaque, déplacement et défense. Certaines compétences iront taper dans la jauge d'action plus que de raison, ce qui peut limiter le nombre d'attaque. Une fois nos unités placées et coups données, on peut mettre fin au tour, et on verra les ennemis faire leurs actions, à ne clairement pas prendre à la légère. Un mauvais positionnement peut-être rapidement fatal, et on passe de vie à trépas très vite. J'ai perdu 2 unités lors du premier combat, à cause de placement hasardeux, et parce que je n'avais pas lu les effets de chaque compétence. Une fois que tout est clair, tout devient plus limpide, mais pas simple pour autant. Il faut réfléchir et analyser le terrain pour profiter au mieux. J'ai ainsi pu venir à bout de deux unités en utilisant une arbalète de siège qui a transpercé l'armure adversaire et a infligé de très lourds dégâts. Ma plus belle action... ce qui ne m'a pas empêché de mourir quelques tours après face à ce fichu boss bien retors.

Si vous êtes un amateur de Tactical-RPG, Crown Wars est sans l'ombre d'un doute un jeu à suivre. De mon côté, c'est sur liste de souhaits, et j'attends clairement de le voir repasser entre mes mains pas bien experte.



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