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Retro Game-Guide #2 – Janvier

Bonjour à tous !
Nous vous présentons le nouvel article mensuel traitant des jeux-vidéo d'avant, ceux que l'on jouait lorsqu'on était petit !

Voici donc : Retro Game-Guide #2 - Janvier !
Juliaan et moi-même (Nicou) avons de nouveau enfilés nos costumes d'archéologues/aventuriers et sommes retournés à la recherche des anciens jeux ! Nous espérons les faire revivre pour vous le temps d'une chronique mensuelle 🙂

Voici les retours sur nos quelques tests.

 

À l'honneur ce mois ci :

 

Dune 2000

Studios : Westwood Studios et Virgin Interactive

Basée à Las Vegas, la société a été fondée sous le nom Westwood Associates par Brett Sperry et Louis Castle en 1985.

Leurs premiers projets furent le portage de jeux vidéo 8 bits vers des systèmes 16 bits pour diverses sociétés. Leur premier jeu original est Mars Saga, développé pour Electronic Arts en 1988. Ils ont par la suite travaillé pour Infocom et Disney. Un de leur premier grand succès est Eye of the Beholder, un jeu de rôle en temps réel basé sur la licence Donjons et Dragons, développé pour SSI.

En 1992, la société change de nom pour devenir Westwood Studios et est vendue à Virgin Interactive (créée en 1992). Westwood connaît alors le début de son âge d'or, avec Dune II, le jeu d'aventure The Legend of Kyrandia : Hand of Fate ainsi que Lands of Lore ! Oui, je suis un pro-Westwood Studios, ils faisaient partie de mes studios favoris ! (Merci EA ! *tousse*). Nous aborderons ces trois jeux durant ce premier article Retro Game-Guide.

Leur plus grand succès est bien sûr Command & Conquer, paru en 1995. Avec le gameplay et l'interface de Dune II, des graphismes en 3D précalculés, des cinématiques, une bande son techno et un support pour le jeu via modem, ce jeu a rencontré un immense succès et de nombreuses suites.

Westwood a d'autres succès à son actif, comme par exemple Blade Runner en 1997 (élu meilleur jeu d'aventure de l'année) et Nox, en 1999.

En 1998, l'entreprise est rachetée par Electronic Arts, puis ce dernier décide de fermer le studio en 2003.

Récemment, une partie des anciens membres (notamment Frank Klepacki), se sont retrouvés et ont formé Petroglyph Games que je suis toujours ! Hé attend, il y a beaucoup d'anciens Westwood là dedans et leurs jeux sont encore puissants aujourd'hui puisqu'ils ont par exemple sortis Star Wars : Empire at War et sont sur End of Nations !

 

Résumé

Dune 2000 est un jeu vidéo de stratégie en temps réel développé par Westwood Studios, basé sur l'univers de Dune de Frank Herbert. Il est sorti en 1998 sur PC avant d'être porté sur Playstation par Intelligent Games en 2000.

Il s'agit d'un remake amélioré du jeu Dune II.

Le jeu se déroule sur une planète désertique appelée Arrakis (et surnommée Dune) sur laquelle les maisons Atréides et Harkonnen s’affrontent pour le contrôle de l’épice, une précieuse substance décuplant les capacités des êtres humains. Le jeu introduit également une faction non présente dans l’univers du roman, la Maison Ordos, et permet au joueur d’affronter la puissante légion des Sardaukars composée de soldats fanatiques aux ordres de l’empereur.

 

Test

Dune 2000, remake de Dune II, a été totalement changé. Les missions se font plus intenses, et le gameplay plus pratique puisqu'il nous est possible de sélectionner plusieurs unités à la fois. Un grand bonheur ! Les combats étaient vraiment compliqués sur la précédente version où l'on devait déplacer sa grande armée clic par clic... Il est également possible de grouper ses unités terrestres par 5, ce qui rend encore plus confortable le jeu et plus puissantes ces unités qui étaient assez inutiles sur Dune II.

Le jeu voit également toutes ses scènes filmées comprenant de grands acteurs tels que John Rhys-Davies (Gimli, Le Seigneur des Anneaux). Chacune des missions des trois factions comportent ces scènes qui sont vraiment un plaisir à regarder et rend l'immersion bien plus puissante qu'auparavant.

La musique du jeu est elle, signée par Frank Klepacki, un très grand compositeur ayant notamment fait : Eye of the Beholder II, les Kyrandia, The Lion King, Lands of Lore, un paquet de Commands & Conquer des plus anciens aux plus récents, Star Wars : Empire at War, Blade Runner... Bref, vous avez compris que ce n'est pas n'importe qui 😉

L’empereur Shaddam IV, qui gouverne l'ensemble de l'univers connu, souhaite augmenter la production d’épice. Il fait pour cela une offre à trois factions, les maisons Atréides, Harkonnen et Ordos, à qui il promet le contrôle d’Arrakis à celle qui lui livrera la plus grande quantité d’épice.

Les Atréides sont de nobles guerriers natifs de la verdoyante planète Caladan et cherchant généralement à trouver une issue pacifique aux conflits. Les Atréïdes possèdent un char sonique causant d'énormes dégâts surtout aux bâtiments et à l'infanterie. Ils peuvent entre autre appeller les natifs de la planète, les Freemens, et ordonner une attaque aérienne.

Les Harkonnens sont des êtres cruels et sanguinaires venant du monde Giedi Prime qu'ils dirigent d’une main de fer. Ils peuvent lancer d'énormes missiles dévastateurs et leur unité spéciale est un Devastator, un bon gros tank puissant et résistant.

Les Ordos, qui n'apparaissent pas dans le roman, sont des commerçants spécialisés dans la manipulation et originaire d'une planète recouverte par les glaces. Leur unité spéciale permet de lancer des missiles qui, en touchant des ennemis autour d'une zone, les fait devenir pendant 2/3 minutes de leur faction. Ils ont également une moto de reconnaissance très rapide ainsi qu'un appel de saboteur causant de gros dégâts à un bâtiment.

Le joueur incarne le commandant d'une de ces trois maisons et doit envoyer ses troupes sur Dune dans le but de conquérir la planète et d'en tirer un maximum d'épice. En plus des deux maisons concurrentes, le joueur se trouve confronté lors de certaines missions aux légions Sardaukars, une faction de soldats d’élite au service de l’empereur.

Il nous faut donc une nouvelle fois choisir avec quelle armée nous souhaitons conquérir Arrakis. Me revoici donc avec les Atréïdes hé hé :p

 

Comme toujours, il va nous falloir protéger notre base, récolter de l'épice, repousser l'ennemi et... agrandir son territoire afin de faire gagner sa maison.

Très simple ce début de mission, évidemment. Il va nous falloir récupérer les régions stratégiques car les autres maisons progressent elles-aussi 😉

J'ai sélectionné une région, voici donc la 1ère cinématique lancée. je suis dans les rangs des troupes atréïdes et le dirigeant de troupe me remarque. C'est à moi de mener ces troupes à la victoire !

Hop, me voici en jeu. Il va falloir que je construire un générateur d'énergie pour alimenter ma raffinerie. Cette dernière aura pour but de déployer un récolteur qui m'amènera l'épice alentours. Il faudra encore une fois poser des plaques avant de construire un bâtiment, sans quoi celui-ci se dégradera au fil du temps et les réparations ne sont pas données.

Ah, des Harkonnens tentent de pénétrer sur mon petit bout de terre. Accueillons les comme il se doit hé hé... Avec du calibre 12 ! Bam !

Attention au mythique Ver des sable qui aime manger tout ce qui pose le pied sur le sable. Il est lent, nous avons donc le temps de lui échapper mais une erreur d'attention et hop ! Notre meilleure unité se fait engloutir toute puissante qu'elle était.

Pendant ce temps, ma base avance bien. Remarquez que je n'ai pas mis de plaque sous ma raffinerie, celle-ci a été construite sur le sable et sa vie descend d'un coup à 50% ! Il m'a fallu réparer tout ça, ça s'effritait petit à petit. Plaque obligée ! 🙂

J'ai récolté mes 2500 épices et c'est une première victoire !

 

S'en suit donc une nouvelle cinématique puis l'on peut agrandir son territoire et avancer vers de nouvelles terres.

 

Il existe 3 modes de difficulté (facile, normal, difficile) pour Dune 2000 ce qui peut donner une bonne durée de vie. Sachez qu'en normal, les derniers niveaux nous donnent vraiment du fil à retordre ! ... Non tout réfléchit la fin est limite irréalisable :p

Dune 2000 est un grand jeu pour les amateurs de RTS. J'ai pu rejouer sur ces cartes qui deviennent toujours plus grandes et compliquées au fur et à mesure des misions et c'est un réel plaisir.

Vous pourrez y jouer via un monteur d'image (Comme Daemon Tools par exemple) car ce jeu est un Abandonware ! Le lien est en bas de page. Amusez vous bien ! 🙂

 

Voici une vidéo de Fullgamerzone qui a bien voulu nous illustrer le jeu, merci à lui.

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Kyrandia 1

Studios : Westwood Studios et Virgin Interactive

Ce sont les mêmes que Dune !

 

Résumé

La dernière fois, nous vous avions parlé de Kyrandia : Hand of Fate qui est l'épisode 2 de la série Kyrandia. Ce mois-ci portera sur Kyrandia, premier du nom ! 🙂

Dans ce premier opus, l'aventure se déroule sur Kyrandia, un royaume s’étendant sur une île enchantée. Un pacte magique liait depuis des siècles le royaume des humains à celui de l'autre royaume, la Nature, et reconnaît pour chacun un respect mutuel.

Malcolm, bouffon de la cour, maléfique et meurtrier, a provoqué la destruction de cet équilibre. Kallak, un puissant magicien, a pu l'arrêter et l'emprisonner par un sortilège. Kyrandia n'était plus, mais chacun continua sa vie. Cependant, Malcolm réussit à s'échapper de sa prison. L'espoir de le stopper à nouveau a été compromis par la transformation en pierre de Kallak, sort qui se retournera contre lui lors du combat final.

Le joueur y incarne donc Brandon, prince perdu de Kyrandia dont les parents ont été assassinés par Malcolm, le bouffon diabolique.

 

Test

Le jeu propose des graphismes assez saisissants pour l'époque et les cinématiques sont vraiment jolies. Hand of Fate retrouve les mêmes graphismes que son aîné. Le 3, La revanche de Malcolm, a été réalisé avec la technologie "avancée" et l'on perd complètement la patte graphique qui faisait le charme du jeu... Mais là n'est pas le sujet, revenons  au livre 1 🙂

La magnifique intro du jeu nous transporte dans les bois de Kyrandia, où Malcolm est en train de détruire des arbres... Et même faire exploser de pauvres petits écureuils ! Oui, il est tout à fait cruel, mais c'est le méchant, rappelez vous ! Puis, Malcolm avance ensuite vers la maison de Kallak pour lui faire subir le même sorts qu'aux autres mystiques. Bien entendu, Kallak seul n'est pas de taille à lutter seul contre Malcolm. Il est donc changé en pierre...

Brandon arrive dans la maison et découvre son grand père pétrifié. L'arbre sur lequel est perché la maison de Kallak se met donc à expliquer la situation à notre héros, totalement dépassé par la mission que lui a confiée : détruire Malcolm, restaurer la paix dans Kyrandia et récupérer la Kyragemme.

Comme toujours les graphismes et les cinématiques sont... c'est inqualifiable tellement c'est beau et soigné. Franchement c'est géant !

L'évolution se fait tout comme Hand of Fate, il vous faudra trouver certains personnages, éléments et objets afin de les combiner pour avancer dans l'histoire. Un élément raté pourra bloquer votre avancement ! Faites donc bien attention de ne rien oublier et agissez avec l’œil du faucon ninja ! :p

Votre première mission sera de récupérer une jolie amulette magique qui permettra d'éliminer Malcolm. Celle-ci comporte 4 bijoux, tous noirs au début mais qui se teinteront au fur et à mesure du jeu. Chacun de ces bijoux possèdent une qualité magique qui lui est propre : le jaune permet de soigner, le rouge de se rendre invisible, le bleu a des pouvoirs divers et le violet permet de se transformer en esprit. Évidemment elles vous seront bien utiles pour avancer et remplir vos objectifs.

Le premier bijou s'active grâce à une plante (parlante, bien entendu) qu'il vous faudra faire pousser grâce à... à... vous de chercher ! 😀 Elle vous remerciera en activant votre gemme jaune.

 

Vous avez donc une interface un peu plus simple que Hand of Fate puisque plus ancien et seulement 10 objets pourront être emportés. Veillez donc bien à ne pas prendre n'importe quoi ! Normalement 10 objets seront suffisants pour votre quête mais ça s'avère assez dur, je n'ai pas fini le jeu (je n'y avais jamais joué 😉 )

Il existe des lieux communs et ça m'a fait sourire de retrouver mon bon vieux laboratoire de Kyrandia 2 ou encore un rocher en forme de tête de dragon qui lui, disparaît dans Hand of Fate. Décidémment, sur Kyrandia ils sont doués pour tout faire disparaître !

L'humour est partout que ça soit dans vos agissements, les autres personnages ou même Brandon qui est en fait vraiment benêt ! Il ne semble pas comprendre que c'est lui le héros de l'aventure et se plaint constamment comme quoi il en a marre de marcher, qu'il lui faudrait un cheval... J'avoue avoir bien ri quand, après avoir récupéré une flûte de pan, il s'écrie "Attention Malcolm, j'arrive, et maintenant j'ai une flûte !". :p

Je vous laisse découvrir le jeu qui est en Abandonware, vous le retrouverez en bas de page comme d'habitude.

 

Les graphismes sont d'une beauté sans nom, les musiques tellement magnifiques, les énigmes assez dures puisque je n'ai pas terminé le jeu (je ne suis pas non plus une lumière en terme d'énigmes ^^) et l'histoire est déjantée : tout ce que j'aime !

 

Voici une vidéo de Gametronik qui a bien voulu nous illustrer le jeu, merci à lui.

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Prince of Persia

Studios : Brøderbund

Brøderbund Software était une entreprise américaine de développement de jeux vidéo et de logiciels éducatifs. La compagnie fut fondée à Eugene, dans l'Oregon et fut par la suite déplacée à San Rafael en Californie, et finalement à Novato, toujours en Californie. Elle est connue comme étant la société qui créa les premiers jeux Prince of Persia, dont la licence fut rachetée par Ubisoft afin d'en faire une série haletante. J'aime beaucoup cette série dont je possède l'intégrale.

 

Résumé

Prince of Persia est un jeu vidéo d'action/réflexion et d'aventure en deux dimensions développé par Brøderbund et sorti en 1989. Développé par Jordan Mechner pendant près de 4 ans, il rencontre un fort succès. Traduit dans 6 langues, et porté sur une vingtaine de supports, le jeu s'est vendu à plus de 2 millions d'exemplaires à travers le monde !

Il est resté célèbre pour la qualité des animations par rapport aux autres jeux de l'époque grâce à l'utilisation de la technique de rotoscopie. Il est le premier épisode de la saga Prince of Persia et le premier épisode du premier cycle de la série. C'est en fait un vrai acteur qui a réalisé les mouvements de Prince, ceux-ci ont été ensuite exporté sur la machine afin de reproduire des mouvements réalistes.

Le jeu est novateur et abouti sur bien des aspects : on y trouve une animation très fluide et détaillée du personnage, jointe à un comportement et des aptitudes physiques réalistes, à contre-courant de nombreux jeu d'arcade de l'époque; l'utilisation de la barre de vie, encore rare à cette époque; un temps limité pour achever l'aventure; des combats originaux : le protagoniste et les ennemis s'affrontent à l'épée, et non avec toutes sortes de projectiles comme dans les jeux qui lui sont contemporains.

Le jeu se déroule dans une Perse ancienne empreinte de légendes et de magie. Alors que le sultan est parti en guerre, le grand vizir Jaffar fait régner la terreur sur le pays. Mais pour jouir d'un pouvoir total, il doit épouser la princesse, il lui pose alors un ultimatum d'une heure pour accepter sa requête avant de la faire exécuter. Le seul espoir de la princesse est son jeune amant (appelé simplement prince), nouvellement arrivé au pays, mais déjà jeté dans les geôles du palais par Jaffar. Dans sa cellule, une dalle s'effondre sous son poids et le prince accède aux souterrains du château. Il va tout faire pour rejoindre sa dulcinée et vaincre Jaffar dans le temps imparti.

Mer il é fou !

Pour retrouver notre belle princesse, il va falloir prouver notre valeur et surtout... notre amour ! Franchir autant de niveaux compliqués, j'espère qu'il sait ce qu'il fait ce prince ! En espérant que la princesse ne soit pas chia... Heum ! Enfin voilà, il l'aime c'est beau, c'est joli et on va tout faire pour l'aider sans se faire couper en morceaux.

 

Test

L'on commence donc sous notre cellule et il va falloir se démener, courir, sauter, faire des petits pas, combattre mais surtout réfléchir ! C'est une chose qui se perd dans les jeux actuels. En rejouant à Prince of Persia je me suis dit plusieurs fois : "Oh la vache, fallait y penser !". Ce n'est pas de tout repos comme vous allez le découvrir

Nous avons donc avancer jusqu'à récupérer notre épée. Vous pourrez voir le premier niveau via la vidéo un peu plus bas.

Il faudra faire très attention aux pièges qui sont signalés par des petits trous au sol. Lorsque l'on s'en approche... SHLING ! Ils sortent et montrent leurs dents bien aiguisées. Il se peut que vous glissiez un peu au début... ce qui trouera votre super costume blanc de chez blanc.

Argh...

Pour éviter d'avancer trop vite, sur PC, il faudra maintenir enfoncer la touche Shift puis utiliser les flèches directionnelles. La touche du haut sert à sauter et le bas à s'accroupir. L'on peut même s'accrocher aux bordures des plaques.

Il nous faudra donc ensuite réussir notre premier combat. Notre épée sort automatiquement et l'on peut ensuite avancer, reculer et donner des coups d'épée (impossible de bouger tout en attaquant). Les premiers gardes seront simples tandis que les autres plus tard... Ils sont pas bêtes ces gardes, ils pensent à vous pousser dans les trous ou vers les pièges et une seconde d’inattention... PAF ! Un coup d'épée dans les boyaux. Oui, Prince of Persia ne fait pas dans les détails et à chacune de vos morts vous aurez les bruitages et l'image. D'ailleurs tomber de très haut est assez amusant ! HAAAAAAAAA ! PLAF. Essayez ! (Pauvre prince).

Voilà ce pauvre garde à terre. L'on continue afin de terminer le premier niveau.

De temps en temps, il vous faudra boire une potion contenant la lettre demandée par le jeu. C'était une sorte d'anti-hack afin de s'assurer que les joueurs possédaient bien le jeu et le manuel qui allait avec. Par exemple : "Quelle est la première lettre de la page 8 ligne 5 mot 7"... Hop buvons la lettre correspondant !

Voici le manuel de Prince of Persia en Français afin de parer à ces problèmes 😉

Je vous laisse continuer l'aventure avec ces petites astuces car ce n'est pas évident à savoir. Si vous souhaitez tout découvrir par vous même, ne cliquez pas sur le spoiler ! 🙂

  • Il est possible de passer sur les pièges de piques en marchant lentement ;
  • Maintenez shift enfoncé pour vous accrocher à une corniche ;
  • Maintenez shift enfoncé pour approcher au plus près du vide puis sautez pour aller loin si vous n'avez pas d'élan ;
  • Pour les deux plaques édentées, approchez vous au plus près puis sautez au bon moment ;
  • Attendez que le garde bouge un bras (mouvement d'attaque) pour l'attaquer en premier sans que celui-ci ne vous touche ;
  • Toutes les potions ne sont pas bénéfiques, attention à certains poisons.

 

Vous rencontrez de grands combats assez compliqués, des énigmes, des moments de frayeur, des moment où ça vous gavera totalement (vécu) à force de mourir bêtement... Prince of Persia est un incontournable des jeux rétro de part son innovation et ses énigmes caractéristiques de la série ! Qui ne connait pas ce titre mythique ? Allez, levez la main ;p

Voici une vidéo de i386dx qui a bien voulu nous illustrer le jeu, merci à lui.

Tous les niveaux du jeu sont sur Youtube et vous retrouverez le jeu en Abandonware en bas de cet article 🙂

 

Je suis content qu'Ubisoft ait réussit à reproduire le savoureux gameplay de Prince of Persia dans les autres titres qu'il a édité par la suite. Les sables du temps, L'âme du guerrier et ses mythiques musiques (Godsmack directement en jeu, ça claque !) et Les deux royaumes comptent parmi mes jeux d'action/aventure/énigmes préférés.

J'aimerais tellement vous parler de ces jeux là mais puisque nous sommes dans Retro Game-guide, ça sera peut-être pour plus tard, qui sait.

Allez, l'on finit au moins sur quelques images des Prince of Persia "récents" ajoutés à la musique tirée du jeu. 😉

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Metal Slug

Studios : SNK

SNK est un de ces développeurs/éditeurs mythiques qui auront eu un grand impact au développement de l’arcade au Japon et en dehors.

Fondé en 1973, par Eikachi Kawasaki, la société prend son nom définitif SNK en 1980 et signe son premier grand succès avec Vanguard, un des pionniers du shoot’em up à scrolling horizontal (tel R-Type ou Gradius).

C’est en 1990, après deux années de recherche, que va sortir une petite révolution dans le monde de l’arcade. Depuis plusieurs années, SNK développe ses propres systèmes pour l’arcade, mais jusque –là, ces systèmes sont très peu résistants et peu de jeux sont développés dessus. C’est alors que la firme présente son bébé, porté par une idée tout simple : la modularité. Le système Neo-Geo est là, en deux versions : la Neo-Geo MVS pour l’arcade, et la Neo-Geo AES pour la maison.

Le succès est fulgurant pour ce système, qui permet maintenant d’installer plusieurs jeux sur une seule machine. Les propriétaires de salles d’arcade sont aux anges. Le système est en plus d’une performance encore jamais vu, proposant des graphismes ultra-fins et des gameplay hallucinants.

La Neo-Geo AES, console de salon, malgré une puissance hors norme par rapport à sa concurrence, la Megadrive et la Snes, ne parviendra pas à un gros succès. La machine, de par son prix très, très, très  cher à l’époque et par son côté fortement marqué arcade, était vraiment réservée à une certaine « élite », un public de connaisseur prêt à mettre le prix pour une machine extraordinaire. Mais malgré tout, elle laissera pour la majorité de ses propriétaires un souvenir impérissable, tant la qualité des jeux était au rendez-vous. L’arcade à la maison, en somme.

C’est donc ainsi que l’âge d’or commence pour SNK et l’on voit arriver les grosses licences, telles que Fatal Fury, King of Fighters, Samurai Shodown, et tant d’autres. Des filiales s’ouvrent un peu partout, Amérique, Chine, Brésil, Europe, et même aux Emirats Arabes Unis.

Mais la roue tourne vite dans ce secteur. Après avoir profité de l’engouement du CD pour sortir une Neo-Geo CD, l’arrivée de la Playstation bascule tout dans le paysage vidéoludique, et après une tentative de contrer la GameBoy avec sa Neo-Geo Pocket, l’échec cuisant de celle-ci décide SNK à se consacrer uniquement au marché encore porteur de l’arcade.

A la fin des années 1990, SNK est dans le rouge. Son rachat par Aruze, qui croit peu dans le jeu vidéo, et ne veut entendre parler que de « pachinkos » (sorte de flipper-machine à sous) aux couleurs de King of Fighters et Metal Slug, finît par lasser Eikachi Kawasaki, qui quitte donc le navire et emporte avec lui cinq dirigeants de SNK, pour fonder BrezzaSoft. Au terme de la faillite de SNK, Kawasaki récupère toutes les propriétés intellectuelles de la société, pour les utiliser avec sa nouvelle entreprise, Playmore.  C’est ainsi qu’en 2003 la société est renommé en SNK Playmore Corporation.

SNK continue encore maintenant de proposer ses licences phares, que ce soit sur arcade, et même maintenant sur nos consoles de salons et pc actuels, avec la Metal Slug Collection, les King of Fighters sur Xbox Live Arcade et sur PSN.

 

Résumé

Ah, voilà enfin la bleusaille, nom d’un ptit bouc ! C’est qu’on a une horde de rebelles et un général à zigouiller, le troufion, va pas falloir traîner en chemin, sinon ma botte taille 45 ira taquiner le fond de ton postérieur, c’est moi qui te le dis !

Il va t’en falloir une sacré paire pour aller mettre une dérouillée à ses guignols, mais t’as de la chance, tonton Juju est là pour te préparer comme il faut.

Le cochon, c’est un bonus, pas un compagnon d’armes 😉

Metal Slug est ce que l’on appelle un « run n’ gun », littéralement « courir et tirer ». Sous ce nom étrange se cache en fait un mélange de plusieurs genres, un peu de shoot’em up pour la frénésie de l’action, un peu de beat’em all pour les ennemis en masse et le scrolling horizontal, ainsi qu’un peu de plate-formes. Sorti sur arcade en 1996, puis un peu plus tard sur Neo-Geo, et édité par SNK (King of Fighters entre autres), le titre fut très bien accueilli, certainement en grande partie à cause de son humour potache et aussi dévastateur que les vannes de Jean Roucas à la grande époque.

Le jeu vous place dans la peau de Marco Rossi, membre des Peregrine Falcons, unité d’élite (ou pas) de l’armée régulière, et vous devez combattre l’armée du Général Morden, sorte de clone de Saddam Hussein (la guerre du Golfe n’était encore pas loin). Et pour ce faire, il va falloir sortir l’artillerie lourde !

Et de l’artillerie, vous allez en avoir, sacré nom de nom…

 

Test

Débarqué en parachute, c’est armé d’un simple pistolet que vous allez zigouiller vos premières victimes. Mais une bonne surprise vous attend non loin de là. Un prisonnier de guerre à libérer, et hop, une jolie petite mitraillette en cadeau.

C’est ainsi que vous allez pouvoir récupérer tout au long des six missions de nouvelles armes dévastatrices, allant du fusil à pompe au lance-roquettes, en passant par le lance-flammes, et même dans les épisodes suivants un lance boulet de canon et un lance-requins (no comment…). Notons aussi la capacité de lancer des grenades, qui seront fort utiles contre les barricades ou les tanks ennemis. Marco est aussi équipé d’un couteau, qu’il utilisera pour égorger tranquillement les ennemis qui passent à portée.

Mais le fin du fin, the terrine on the cake, c’est bien sûr ce fameux Metal Slug, la Limace de Métal en français (forcément, c’est un peu moins classe dit comme ça). Avec ce joli petit tank tout terrain, qui sait même sauter, à vous les joies de la destruction dans les règles de l’art. Un vrai petit bijou, on vous dit. Mais attention à le recharger en essence régulièrement, sous peine de le voir exploser, et vous avec par la même occasion.

Vous voilà bien équipés pour braver la campagne au fil de six missions, aux univers vraiment variés, des fonds d’une jungle amazonienne à une forteresse, en passant par des terres enneigées, vous allez en voir du pays, ça c’est moi qui vous le dit !

Le point d’orgue de chaque niveau est bien sûr la rencontre avec des boss tous plus énormes les uns que les autres, qui, sans être d’une difficulté  impossible, risquent de mettre vos nerfs à rude épreuve si vous n’arrivez pas à trouver la petite technique pour le contrer.

Un peu à l’image du jeu en lui-même, qui reste d’une difficulté assez importante, surtout lorsque l’on devient vite submergés d’ennemis qui arrivent de partout.

Côté graphismes, je dois vous avouer que j’ai été vraiment très étonné quand je me suis replongé dans ce titre. Datant de 1996 déjà, j’ai trouvé les sprites et les animations encore très modernes. Certes, le pixel est gros, mais le tout ne donne vraiment pas l’impression d’avoir été créé il y a plus de 15 ans. Les environnements, pourtant en 2D, sont d’une rare qualité, et en plus vraiment très variés. On passe d’une ville américo-latine à une forteresse, en passant par des terres enneigées, avec toujours des dessins très fins. Encore plus fort, les personnages principaux étaient même fournis avec des animations faciales tout bonnement hilarantes, quand on les voyait se tordre de douleur, rire ou même pleurer.

Le seul vrai point noir du jeu reste sa durée de vie. Ne durant que le laps de six petites missions, un joueur occasionnel peut finir ce titre en à peine plus d’une heure. Mais il est très facile de replonger dans Metal Slug, tant le plaisir pris à y jouer est grand quand on y a goûté. Sur ce, moi j’ai encore du rebelle à dézinguer, la bleusaille !

 

Voici une vidéo de TerrorApoc qui a bien voulu nous illustrer le jeu, merci à lui.

Metal Slug n'est pas encore AbandonWare, vous ne pourrez donc pas y jouer gratuitement... légalement.

 

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Theme Hospital

Studio : Bulfrog

Bullfrog Productions (généralement abrégé en Bullfrog) était un studio de développement de jeux vidéo britannique, fondé en 1987 par Peter Molyneux et Les Edgar. La société est connue principalement pour ses jeux, Populous, Syndicate et Dungeon Keeper.

Electronic Arts, qui publiait les jeux Bullfrog, a acquis le studio en janvier 1995. Peter Molyneux est devenu un vice-président et un consultant d’Electronic Arts dès 1994, après qu’EA a acheté une participation importante du capital de Bullfrog, et a finalement quitté la société qu’il avait fondée en aout 1997 pour créer Lionhead Studios.

Les derniers jeux portant le logo Bullfrog ont été publiés en 2001. La société disparut en 2004, lorsqu'Electronic Arts entreprit d'inclure les studios de développement dans sa division EA UK.

 

Résumé

Les années 1990 ont vu naître bon nombre de titres de gestion-stratégie. On citera parmi eux le Pape du genre, SimCity, créé par le génialissime Will Wright, et toutes les déclinaisons que l’on connaît maintenant, ainsi que Populous, de Peter Molyneux himself, où le jeu nous place dans la peau de… bah Dieu, tout simplement (une nouvelle version est en cours avec Godus).

Nous sommes donc en 1997. Bullfrog, qui s’était déjà essayé au genre avec un certain talent en développant Theme Park, reproduit donc la recette en remplaçant les parcs d’attraction par des hôpitaux. Le thème est forcément moins joyeux, mais en optant pour un côté décalé et résolument cynique, Theme Hospital nous promet de longues séances de déridage de zygomatiques.

Nous voici donc propulsés aux commandes de notre premier hôpital. Mais pas de panique, nous avons le droit aux conseils de notre assistante pour nous permettre de bien débuter. Un bureau pour la réceptionniste, on dessine la première salle qui deviendra le cabinet de médecine générale, on installe des toilettes, une pharmacie… Tout se met en place très facilement, les commandes étant ultra-simples et claires.

 

Test

Au fil du temps, de nouvelles salles se débloquent : cabinet de psychiatrie, salle de recherche, ou encore de diagnostic, et il va falloir se creuser la tête pour agencer toutes ces salles intelligemment. Car l’espace disponible est bien loin d’être illimité. Et c’est en ça que réside la principale difficulté du jeu. Mais construire des salles ne sera pas suffisant pour satisfaire nos chers patients, il va aussi falloir veiller à leur bien-être, et c’est avec des bancs, des radiateurs et des distributeurs que nous allons les faire rester dans notre hôpital adoré. Les bancs leur permettent de s’asseoir en attendant le médecin, les radiateurs les gardent au chaud (attention à la facture), et les distributeurs étanchent leur soif (et remplissent notre porte-monnaie).

Mais il est bien beau de construire notre hôpital, encore faut-il avoir des gens pour y travailler. Il nous faudra donc recruter le personnel adéquat : une réceptionniste pour accueillir nos clie…. euh patients, des hommes d’entretien pour… bah entretenir, des infirmières pour soigner, et des médecins pour diagnostiquer les maladies. Nous aurons en général plusieurs candidats pour un poste, il faudra donc faire des choix en fonction du salaire demandé, de sa motivation, et de ses aptitudes (psychiatrie, recherche, …). A nous donc de choisir de privilégier le budget ou les soins prodigués aux patients pour leurs maladies.

AH bah tiens, les maladies, parlons-en ! Les développeurs de Bullfrog se sont véritablement lâchés, en nous proposant tout un tas de maladies toutes plus loufoques les unes que les autres. On trouvera ainsi le syndrome du King, l’esprit d’Elvis habitant le patient et lui donnant la passion des chaussures en daim bleu et des cheeseburgers, l’hyperlangue, causée par trop de discussions sur les romans-feuilletons et qui provoque un étirement de la langue, et ma préférée au vu des animations du patient : la courante, que l’on attrape après avoir mangé de la pizza ramassée derrière le frigo, et qui provoque… hum, je vous passe les détails, vous verrez bien. En tout, vous aurez à soigner une trentaine de maladies, qui vous feront bien marrer, j’en suis sûr. J’aurais quand même bien aimé assister à la réunion chez Bullfrog, quand il a fallu inventer toutes ces maladies. Je suis certain qu’il n’y avait pas que du jus de fruits dans les verres ce jour-là 😀

Au cours du jeu, il faudra aussi faire avec des évènements aléatoires, qui surgiront un peu de nulle part, comme par exemple un maire qui voudra faire la visite de l’hôpital, qui pourra décider d’une prime exceptionnelle s’il le trouve correct, ou encore une épidémie que l’on pourra choisir ou non d’accueillir, sachant qu’il faudra soigner le maximum de patients pour récolter une récompense.

La progression du jeu se fait à la manière d’un jeu de l’oie, chaque niveau nous mettant aux manettes d’un nouvel hôpital, et où il va falloir atteindre des objectifs de plus en plus élevés. Une fois ces objectifs atteints, nous pouvons changer de niveau. La difficulté se fait surtout sentir dans les 5-6 derniers niveaux, le reste ne posant pas de sérieux problèmes.

 

Côté graphismes, le jeu nous propose une 3D isométrique au poil pour gérer l’hôpital. Les textures restent assez fines et colorées, malgré les 15 ans d’âge, et les animations sont toujours aussi drôles et bien faites. Pour la bande-son, à part des musiques plutôt lassantes, les bruitages collent assez bien, sans être à tomber par terre.

Pour finir, Theme Hospital est un excellent jeu de gestion, qui n’a pas eu encore à souffrir du poids des années et mérite vraiment que l’on s’y attarde malgré son grand âge

 

Voici une vidéo de Iplay4fun31 qui a bien voulu nous illustrer le jeu, merci à lui.

Quelle chance, Theme Hospital est en AbandonWare, vous pourrez donc trouver un lien permettant d'y jouer en bas de cet article ! 🙂

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Il ne nous reste que qu'à vous remercier de nous avoir lu une nouvelle fois. Nous espérons que ce Retro Game-guide #2 vous a plus autant que le premier numéro si ce n'est plus ! À très bientôt pour de nouvelles aventures ! n'hésitez pas à nous suggérer les prochains jeux, peut-être en retiendrons-nous quelques-uns 🙂

Juliaan & Nicou

 

  • Merci à Iplay4fun31 et Fullgamerzone de nous permettre d'utiliser leurs vidéos. N'hésitez pas à visiter leurs chaînes pleines à craquer de jeux rétro ! 🙂
  • Trois autres personnes Anglaises ont acceptées de me prêter leurs vidéos également, il s'agit de TerrorApoc, Gametronik et i386dx. Thank you !

Pour jouer à ces jeux :

DOSBox, obligatoire car vos PC récents ne pourront pas faire tourner ces jeux. Il vous suffira de glisser l'éxécutable du jeu sur l’icône de l'application DOSBox et le jeu se lancera ! 🙂

 

► Retrouvez Retro Game-guide #1 - Novembre



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