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ASKA – Une tribu en terre viking

ASKA a comme objectif de faire s'épanouir une colonie, incluant les habituelles mécaniques de construction et de survie, non pas appliquées à l'échelle d'un individu, mais à celle d'un groupe.

Développé sous Unity par Sand Sailor Studio, cette équipe a déjà sorti deux jeux : Black The Fall en 2014 et Bossgard en 2019. Leur troisième création s'affirme comme une preuve de ce que peut produire une équipe de 10 personnes pendant 4 ans. L'inspiration principale vient du monde de Tolkien, et notamment "Fall of Numenor", sur le côté de la reconstruction, de la vie et de la société. Un gros travail de recherche a également été fait afin de coller au maximum possible à la réalité de l'époque, en calquant les mécanismes de jeu sur la véritable manière dont les Vikings vivaient et travaillaient.

Jouable en solo, ou jusqu'à 4 joueurs en coopération, l'un des slogans du jeu est : le jeu de survie où vous n'êtes jamais seul. Parmi certaines autres comparaisons, la communauté aurait parlé de c'est "comme jouer aux Sims, mais avec des Vikings", où les développeurs parlent d'une impression d'évoluer dans Age of Empires, mais avec une vue à la troisième personne.

Côté histoire, nous incarnons Lady Aska (même si dans le build que j'ai testé, un second personnage est jouable, le célèbre Ragnar), descendante d'un peuple autrefois prospère, mais devenu peu à peu égoïste et fier. En colère, les dieux jaloux de voir que leurs fidèles ne les vénéraient plus ont obligé notre tribu à fuir sa terre natale. Cette île où elle a échoué se présente comme une seconde chance, une occasion de repartir de zéro et de prouver sa valeur. Encore un jeu de survie qui va donc débuter sur une plage !

ASKA se décrit par 4 aspects uniques.

En premier, c'est donc un jeu de survie et de construction de tribus à la troisième personne. L'objectif est de faire prospérer son village, pour qu'elle devienne une communauté vivante et prospère. Cela passe par l'implantation des habituelles industries, lieux et lignes de production (mines, fermes...), mais aussi tous les aspects défensifs obligatoires pour survivre. Les gens doivent être nourris, approvisionnés, habillés, et menés à la bataille en cas d'attaques. Le village est hautement personnalisable, a priori jusqu'aux meubles des maisons.

En second vient le thème, une fantaisie nordique, mélange de nouvelles créatures et de thèmes inspirés de la mythologie. L'univers est riche, sans pour autant aller trop loin, car ces thèmes ont souvent été réimaginés de manière créative, et le studio désirait conserver ses propres inspirations.

Ensuite, vient la possibilité de jouer à plusieurs. Déjà, en partageant l'expérience entre amis. Mais également en évoluant au milieu de PNJs intelligents, contrôlés par un système d'IA avancé, offrant l'impression d'évoluer dans un MMORG. Chaque villageois suit son propre agenda, sans script ou ronde répétée.

Enfin, le quatrième point rejoint le précédent, avec le système de village. ASKA, c'est avant tout un jeu de gestion de colonie, avec un campement à construire, agrandir, gérer et automatiser, et un moral général à conserver aussi élevé que possible, notamment influé par la qualité des défenses. Les villageois qui l'habitent, et pour lesquels il n'existe aucune limite imposée, participent au bien commun via des tâches aussi variées que faire des récoltes, construire des bâtiments, collecter des ressources, ou repousser les raids ennemis. Ils n'en restent pas moins des individus, avec leurs vécus, leurs expériences et leurs besoins à satisfaire : nourriture, boisson, bonheur...

Parmi les autres fonctionnalités listées, un grand nombre d'ennemis différents (sans qu'il ne soit permis de nous en dire plus pour ne rien révéler à l'histoire), des chiens domesticables et un monde dynamique avec un système météorologique, des événements, des saisons, du vent et des variations de température...

Même si une bêta était organisée ce week-end, je n'ai pas pu tester au-delà du début du jeu. En environ deux heures de jeu, j'avais exploré la zone autour de mon point d'apparition, tué quelques méchants, et surtout installé le début d'un campement. J'ai un feu, un abri et un récolteur d'eau de pluie. Rien de bien folichon, donc, je n'en suis pas encore à créer l'artefact qui me permettra de recruter des villageois, et donc de voir le coeur du jeu.

Malgré tout, j'ai pu apprécier le système de construction incrémentale qui reflète bien la réalité. Après avoir posé le modèle, il faut en premier terraformer le terrain pour l'aplanir, puis poser les fondations ou le support. Si je prends l'exemple de ma tente, ce sont ensuite les murs, avant de finir par le toit.

Les bâtiments sont aussi modulaires : mon feu s'est enrichi d'un rack où déposer les aliments, ainsi que d'un barbecue. Cela ouvre la voie à pas mal de personnalisation avec des bâtiments plus avancés, je ne doute pas que les développeurs ont su l'exploiter plus tard dans le jeu.

Difficile cependant de se faire une idée claire sans villageois... même si c'est très tentant ! Peu de semaines à attendre afin de vérifier toutes ces promesses : la sortie en accès anticipé sera pour le 20 juin, et nul doute qu'à ce moment, je ne manquerai pas de m'investir plus longuement pour développer une véritable communauté.

Points forts Points faibles
Des Vikings, forcément ! À explorer davantage !
Beaucoup d'ambition dans l'IA des villageois

Sur le papier, ASKA est ambitieux et prometteur. L'aspect gestion de groupe mêlé à la survie offre une dynamique qui ne peut qu'être intéressante, si elle est bien implémentée. Car c'est aussi à double tranchant : si la gestion des PNJs est lourde et fastidieuse, le jeu perdra tout intérêt.

Un petit bémol, donc, en attendant de pouvoir tester comme il faut, ce qui ne saurait tarder. Réponse le 20 juin !



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