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SWTOR – La Formation Jedi – Les Épreuves Jedi

Bien après que les novices aient eu leur propres épreuves, qui les ont menés au rang de Padawan, ou alors détournés vers le Corps de Service Jedi, les Jedi étant prêts à quitter leur maître et devenir Chevalier se voient alors en traverser d'autres : les célèbres Épreuves Jedi.

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Bien que l'âge ne soit pas aussi déterminant que pour les novices, on remarque - sur la base d'âge des humains - que les Padawans passent généralement leurs épreuves aux alentours de la vingtaine passée*, mais le plus important demeure sur l'acquisition des savoirs et des savoirs-faire via son maître. Malgré l'absence de sentiment prônée par les adeptes de la Force, certains maîtres surestimaient parfois leurs apprentis - souvent inconsciemment, à force d'avoir partagé des expériences - ou à l'inverse, mettaient la barre trop haut pour que leurs apprentis s'améliorent. Le rituel des Épreuves devint une forme fixe et impartiale, pour juger de la qualité des Padawans. Mais cela n'est aussi réglementé dans les films que depuis 1000 ans avant la Bataille de Yavin IV environ, avec la Réforme  de Ruusan. À l'époque de TOR, il y avait justement des fouillis, promotions sur le terrain, ou absences de considération (regardez vos quêtes de classe : vous ne passez pas véritablement d'épreuves, mais les évènements qui vous tombent dessus forcent le Conseil à vous estimer plus) ; alors que d'autres Jedi pouvaient justement se forcer à être plus objectif via des épreuves, qu'ils faisaient passer à leurs apprentis. Bref, il y avait des épreuves possibles, des critères possibles, mais rien d'aussi normé qu'une institution, pour déterminer la valeur des Padawans.

*Obi-Wan a 25 ans dans l'Épisode I. Bien qu'il ne passa pas les épreuves pour devenir Chevalier (avoir vaincu Dark Maul suffit, le Conseil lui donna son rang) par la force des évènements, il les aurait techniquement tentées à ce moment-là (Qui-Gon le disait même prêt).

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Les Épreuves Jedi forment un total de cinq, et rater une seule d'entre elle fait échouer le tout. Elles se décomposent de la manière suivante :

  • L'Épreuve d'Aptitude
  • L'Épreuve de Courage
  • L'Épreuve de l'Esprit
  • L'Épreuve de la Chair
  • L'Épreuve de la Lucidité

 

L'Épreuve d'Aptitude peut sembler, pour un observateur non aguerri, n'être qu'une démonstration de musculature et de talent de combat. En vérité, les maîtres Jedi identifient la concentration, l'autodiscipline, voire la résistance à la fatigue. Avant la structuration des épreuves (et même après), l'Épreuve d'Aptitude pouvait prendre diverses formes : affrontement contre un maître d'armes pendant des heures et des heures, combat contre un autre Jedi, mais avec une manipulation de vos propres perceptions, sauts périlleux, pirouettes et autres acrobaties sur de longs poteaux, duel avec oscillation du plancher, affronter des vagues incessantes d'ennemis dans la salle du projecteur holographique, usage intensif de la Force pour soutenir une pierre en pleine tempête, etc.

Le combat au sabre laser est souvent présent, car tout Jedi doit être capable de se défendre. Mais la victoire du Padawan ne fait pas partie de l'estime (ni même du possible), et c'est pourquoi ils peuvent se retrouver à affronter de puissants Jedi, des maîtres du Conseil, voire le Grand Maître (vous comprenez pourquoi on ne s'attend pas à ce que le Padawan gagne ?).

Mais que se passerait-il si, par miracle (enfin... par la Force), un Padawan vainquait le maître en question ? Le Conseil Jedi n'est pas idiot non plus, et est capable d'admettre des cas particuliers, en les exemptant de certaines épreuves. Concernant l'Épreuve d'Aptitude, ceux ayant en effet vaincu un maître d'armes, ou prouvé lors d'exercices (Cadences de Faalo) un maniement extrême, impliquant nécessairement un contrôle de soi hors-pair, se voient dispensés de cette épreuve.

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L'Épreuve de Courage a pour but, comme son nom l'indique, de chercher le courage enfoui au fond du Padawan. Tout Jedi se verra, tôt ou tard, affronter l'injustice, les Sith ou d'autres maux qui tourmentent la galaxie. Là où des personnes ordinaires fuient pour y réchapper de manière personnelle ; les Jedi doivent être là pour s'opposer au Mal. Comme chaque épreuve a une dimension très personnelle, il est plus inutile qu'interdit de parler de cette épreuve. En effet, les peurs personnelles et les barrières à venir durant votre vie de Jedi ne seront pas calculées, et il faudra les affronter, les surmonter, et les vaincre. Ainsi, les mises en place pour chaque Épreuve de Courage sont différentes à chaque passage, bien qu'elles soient toutes bercées par le même but.

C'est peut-être l'épreuve la plus facilement dispensée en période de guerre. Faire preuve d'héroïsme sur le terrain, en sauvant son maître, en résistant à un seigneur Sith, ou encore combattre là où tous auraient fui, devient vite chose possible en situation de conflit. Cependant, nombres de tentatives relèvent de l'imprudence et de l'excès de confiance en soi, et cela constitue un défaut. Un Jedi ne doit pas se croire invincible avant de se ruer au combat, mais doit s'assurer de pouvoir le combattre, et le faire. On dit souvent que cette épreuve illustre le quatrième précepte du Code Jedi : Il n'y a pas de Chaos, il y a l'Harmonie.

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L'Épreuve de la Chair est assez complexe, dans le sens où c'est sur un ressenti physique que le mental doit s'adapter. On parle de la chair, parce que la souffrance la plus évidente est la souffrance physique. Cependant, elle ne se cantonne pas à cela, loin de là - la souffrance morale est tout aussi importante. En réalité, cette épreuve doit montrer que le Padawan peut survivre à la douleur - il y en aura, après l'épreuve. Et la première d'entre elle sera la perte du lien avec son maître, qui risque de plonger le Padawan dans la tristesse (faisant ainsi, quelque part, partie de l'épreuve).

L'Épreuve de la Chair s'est illustrée de manière très diverses avec le temps : à l'époque du Pius Dea (de -12 000 à -11 000), elle fut d'une rare violence, car on faisait subir aux Padawans des chocs soniques, des blessures physiques, des froids intenses, ou même des tirs de blaster. Chose particulièrement cruelle, du point de vue des Jedi post Ruusan, mais on pourrait en voir quelques exemples à la période de TOR, par exemple. Peu avant les Réformes de Ruusan, justement, la République étant en pleine guerre, et les blessures de guerre étaient des marques valable pour la dispense de l'Épreuve de la Chair (on parle quand même d'amputation de membres, ou autre grande entaille, choses qu'on pouvait avoir après avoir subi une marque de contact (plus en détail dans un prochain article), et qui attestaient par leur présence du recul que le combattant a dû prendre. Enfin, à l'époque des films (depuis la réforme, en fait), les exceptions pour cette épreuve concernaient généralement les Initiés tardifs, qui durent subir le lourd fardeau qu'est de se séparer de leur famille pour rejoindre l'Ordre. Dans tous les cas, l'Epreuve de la Chair illustre le premier principe du code Jedi : Il n'y a pas d'émotion, il y a la Paix.

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L'Épreuve de l'Esprit est souvent appelée l'Épreuve du Miroir. Parce qu'elle cherche à sceller les peurs les plus enfouies des Padawans, elle semble proche de l'Épreuve de Courage, mais la réalité est autre. Là où l'Épreuve du Courage illustre la préparation du Jedi face à un problème, l'Épreuve de l'Esprit se consacre à un défi "contre soi-même". Un Jedi obéit à quelque chose qui le dépasse (la Force). Un Jedi est une potentielle menace pour quiconque, de par ses aptitudes et ses connaissances. S'il faillit, s'il arrête de croire en ce qu'il a au-dessus de lui, il risque de sombrer, et de causer du mal, beaucoup de mal. Il n'y a qu'à regarder les Sith, justement : ils ne pensent pas la Force comme étant au-dessus d'eux, mais comme un moyen d'agir. L'Épreuve de l'Esprit prend souvent la forme d'un combat au sabre laser, mais la véritable bataille est dans l'esprit, puisque c'est là que bouillonne le Jedi, et c'est ici seulement, que sa victoire pourra se faire.

C'est l'épreuve à laquelle Luke échoue sur Dagobah, dans l'Empire contre-attaque : là où Yoda l'envoie, ses peurs les plus profondes se manifestent - d'où la réponse de Yoda "Qu'y a-t-il là-bas ? - Ce que tu y emmèneras." - et devenir comme Vador l'était. À l'instant même où il s'arma, Luke avait déjà échoué, car il s'attendait uniquement à vaincre par le combat martial ce qui pouvait lui torturer son âme.

Pour ma part, je me souviens d'un des apprentis de Mace Windu, emmené sur une planète d'individus marqués par des tatouages Sith. Envoyé par son maître vers une grotte, le Padawan qui voyait le côté obscur de partout sur la planète, s'enfonça au plus profond des ténèbres. Y trouvant un adepte de la Force méditant, il l'attaqua de dos, mais il para l'assaut sans problème : c'était Mace Windu lui-même. Le Padawan ne comprit que trop tard, le seul côté obscur présent ici était celui qui siégeait au fond de lui-même.

Il n'y a pas de passion, il y a la Sérénité. C'est le précepte à acquérir entièrement, pour comprendre ce dont est fait l'épreuve. Un Jedi doit pouvoir régler ses conflits internes, ses questions métaphoriques, et garder l'esprit éclairé, serein, ouvert, à tout moment. C'est sans doute cette épreuve qui délimite la barrière entre un Jedi et un Sith, et cela expliquerait pourquoi ces derniers sont si friands de Padawans à corrompre, plutôt que de chercher directement chez des chevaliers et des maîtres, bien plus puissants.

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L'Épreuve de Lucidité n'est pas vraiment associée au précepte "Il n'y a pas d'ignorance, il n'y a que la Connaissance" mais s'affilie le plus au savoir. En effet, le but étant de prouver qu'un Jedi saura discerner le vrai du faux, et ne se laissera pas duper - auquel cas, un Jedi risque de se battre pour les mauvaises causes, et de son plein gré. C'est pourquoi cette dernière épreuve (la dernière formalisée par la Réforme Ruusan) est depuis la plus estimée : aussi puissant soit-il, un pantin reste un pantin.

De même que pour l'Épreuve de la Chair, elle a pris beaucoup de formes avec le temps : localiser un caillou dans un reg (désert de roches), déchiffrer des textes anciens d'outre-temps, sortir d'une hallucination imprévue, ou encore résoudre une énigme historique - avec interdiction de consulter les archives du temple, évidemment ! Cette épreuve a la particularité de pouvoir intervenir n'importe quand : Restelly Quist, un bibliothécaire Jedi, parle dans le Manuel du Jedi, d'un groupe de trois Padawans qui subissaient l'Épreuve d'Aptitude depuis des heures, contre des vagues d'ennemis incessants ; sur les trois Padawans, le premier abandonna sous la fatigue après huit heures, le deuxième continua malgré la défaite évidente (ce qui lui valut de remporter l'Épreuve de Courage, elle aussi ayant pris place de manière furtive, ici), et le dernier compris l'apparence illusoire des ennemis, réussissant ainsi l'Épreuve de Lucidité.

Tout comme les autres épreuves, il est possible de ne pas avoir à la passer, à condition de faire preuve d'une sagesse hors normes et inattendue (dans le sens positif, bien sûr !) pour un Padawan ; tout particulièrement si cela a amené à une solution pacifique. Comme le jugement de la sagesse est toujours quelque chose de compliqué, c'est peut-être aussi une des épreuves les plus dures à ignorer...

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Lorsque les Épreuves sont toutes réussies, les Padawans sont mis au courant aussitôt - les Jedi ne trouvent pas d'intérêt à garder de telles surprises - pour qu'ils se préparent pour la cérémonie. Avant l'adoubement, les futurs Chevaliers doivent se rendre dans la Flèche sacrée de la Tranquilité* (la tour centrale du temple Jedi), où ils méditent pendant un jour et une nuit. Bien qu'ils puissent être parfois plusieurs à faire de même, les Padawans ne discutent point en théorie, car ils se préparent mentalement à leur mission qui leur sera inculquée par leur rang.

*Outre le fait que le temple Jedi de Tython n'a pas la même disposition, la cérémonie d'adoubement n'est pas à caractère obligatoire à cette période. Nombres de Jedi (dont ceux qu'on joue, d'ailleurs !) deviennent Chevalier sans passer par là.

Le lendemain, ils se rendent dans le Hall de la Chevalerie, où les attendent les membres du Haut Conseil Jedi (ou d'autres conseils, s'ils sont absents), ainsi que le ou les maîtres du ou des Padawans présents, dans le noir complet. Les maîtres Jedi allument tous leurs sabres lasers pour éclairer la pièce, et le Grand maître (s'il est là) s'approche du Padawan, qui s'agenouille et incline la tête. Le Grand maître Jedi récite alors :

Par la décision du Conseil, par la volonté de la Force, je te nomme Chevalier de la République.

Ensuite, il pose sa lame sur l'épaule du côté où est la tresse du Padawan, puis la coupe. Pour les Padawans sans tresse, la lame est posée sur l'autre côté (de celle où elle aurait dû être), voire à côté du corps ; et le maître exécute un salut. Le Jedi est dorénavant fait Chevalier.

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Tous ne parviennent pas à la réussite des cinq épreuves. Parfois, même, le Haut Conseil sent que la Force n'est pas assez présente dans un Padawan - ou à l'inverse, insistante en lui, et cherchera à lui donner le rang malgré les échecs aux épreuves. Bien qu'il soit l'autorité suprême pour le passage au grade, la fatalité n'est pas non plus le seul autre choix : les Padawans peuvent recevoir l'autorisation de recommencer les épreuves, et si l'ancien maître du Padawan l'accepte, ce dernier peut même reprendre son apprentissage en duo, le temps que les épreuves retombent. Il n'y a pas de limite au nombre d'essais, mais le Conseil finit par statuer, lorsque cela ne sert plus à rien.

Ceux qui ne pourront plus devenir Chevalier Jedi sont alors envoyés dans les rangs du personnel du Temple, ou dans le Corps de Services Jedi, tout comme les Initiés "ratés" auparavant ; et le statut de "Jedi" leur est autorisé. Généralement, les Jedi ayant échoué prennent des jours voire des semaines de jeun, en méditation, pour accepter ce statut, et écarter toute émotion (la rancoeur en premier lieu) face à l'échec.

 

Je tiens à préciser que certaines images sont volontairement sorties de leur contexte original, et ne sont pas des séquences d'épreuves Jedi. Cependant les images en elle-même auraient pu l'être/me semblaient assez évocatrices pour permettre de mieux visualiser la chose.

Sources : le Manuel du Jedi, autres BDs Star Wars...

 



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