Skyhill – Bêta – Aperçu

Si vous adorez les jeux où la mort n'est qu'une étape vers une nouvelle partie alors Skyhill devrait vous plaire. Skyhill est un petit jeu indépendant signé Daedalic et greenlighté par la communauté Steam actuellement en phase de bêta. Le jeu est bien avancé et jouable dans la version que j'ai pu tester malgré quelques bugs en cours de correction.

Pitch

Skyhill est un rogue like où, en tant que "dernier" survivant d'un hôtel, on me donne la mission d'atteindre la sortie située cent étages plus bas. En tant que client privilégié, je ne dois ma survie qu'au fait qu'en tant que VIP ma chambre du dernier étage est pourvue de multiples sécurités contre les attaques de tout genre. Il faut que je m'en sorte : je pars donc la fleur au fusil (et oui, on commence avec un sac à dos vide et pas d'arme) avec comme objectif d'atteindre la sortie mais surtout de survivre. Je me rends vite compte que cela ne va pas être facile et que je devrais faire de multiples aller-retour vers ma chambre, seul endroit ou je peux cuisiner correctement de la nourriture et fabriquer de nombreux équipements. Malheureusement pour cette première partie, mon manque d'expérience m'emmène inexorablement vers une mort rapide. Allez, la prochaine fois, j'éviterais de manger des aliments avariés.

Gameplay

Survivre

Skyhill est un jeu au tour par tour où chaque action (en gros entrer ou sortir d'une pièce) coûte 1 point de nourriture. On démarre avec 50 points qu'il faut utiliser à bon escient et ne pas gaspiller. Arrivé à zero, vous pouvez toujours jouer mais au prix d'une ponction de vos points de vie et, en général, à ce niveau là la mort n'est plus très loin. La barre de nourriture se recharge bien sûr en mangeant des aliments plus ou moins bons et plus ou moins préparés. L'appartement VIP que l'on occupe étant équipé d'une station de cuisine, on peut y cuire la viande afin de la rendre plus nutritive. On démarre avec 100 points de  vie que l'on perd très rapidement à force de rencontrer des mutants et des zombies qui vous attaquent. Cette barre peut être restaurée par 2 moyens : les médicaments trouvés ou fabriqués et une petite cure de sommeil dans votre lit qui vous coûtera par contre un peu de nourriture.

Explorer

Une fois compris ces 2 concepts des barres de points de vie et de nourriture, j'étais mieux paré à entamer un nouveaux parcours vers des étages encore plus éloignés. Chaque étage que je visite est constitué de 3 pièces, un hall avec escalier et ascenseur (à utiliser impérativement pour éviter de perdre de la nourriture en faisant la descente ou la remontée à pied par l'escalier, il faudra donc le réparer à certains endroits) ainsi qu'une pièce à droite et une à gauche. Chaque pièce est différente et l'agencement est aussi différent à chacune de mes tentatives. Ainsi, parfois, les objets intéressants (arme, bouffe, médicaments) se retrouvaient en abondance dans mon sac dès le début de ma descente et je savais que mon parcours serait potentiellement plus long que d'habitude. Et parfois, aucune arme avant le 90ème étage et des rencontres beaucoup plus compliquées avec des mutants mettaient à mal dès le début mon espérance de vie. Chaque nouvelle aventure est différente, tout comme les événements et les rencontres. Ainsi, il m'a été donné l'opportunité d'aider un vieil homme encore vivant, en faisant un échange avec lui, de suivre en trouvant un portable l'histoire de 2 amants, mais surtout d'en savoir plus sur la contamination au travers de nombreux documents trouvés au cours de mes aventures. Tous les éléments de type "histoire" sont sauvegardés et constituent vos archives personnelles de l’événement.

Artisanat

L'exploration ne suffisait pas, j'ai donc du passer à l'étape de la fabrication et de l'amélioration pour progresser dans ma descente aux enfers. Ma chambre VIP comporte 4 zones améliorables :

• Le lit : pour mieux dormir et récupérer plus de points de vie.
• la barricade : afin de ne pas se faire surprendre pendant la sieste.
• la cuisine : pour préparer des plats plus nourrissants ou pourquoi pas de merveilleux cocktails.
• l'atelier : l'endroit le plus important à améliorer pour avoir de nouvelles recettes d'armes ou d'objets de survie.

Combattre

Avec ma lance improvisée, constituée d'un morceau de bois et d'un couteau, j'étais prêt à affronter les pires mutants. Grâce à mon expérience des précédents combats, j'avait augmenté différents éléments :

• ma résistance : pour mieux encaisser les coups.
• ma vitesse : pour taper en premier et parfois 2 fois de suite.
• mon toucher : c'est toujours mieux de ne pas rater son adversaire.
• mon agilité : et c'est toujours mieux que lui vous rate.

Chaque combat se joue au tour par tour, La fuite est possible mais le mutant peut m'asséner un dernier coup pour la forme mais ne sortira pas de sa pièce pour me poursuivre (ouf). 2 modes de combats sont disponibles. De base en cliquant sur l'ennemi, le personnage le frappe (ou le rate) puis l'ennemi vous frappe ainsi de suite. Dans le 2ème mode, on peut choisir quelle zone frapper parmi 3. En fonction de la zone choisie, la chance de réussite est plus ou moins importante et les dégâts sont bien sûr en conséquence. On peut changer d'arme ou de mode pendant le combat ou prendre un médicament si on a pensé auparavant à l'équiper en main gauche...

Mon avis

• un gameplay simpliste mais efficace
• une rejouabilité infinie
• addictif

• des graphismes limités
• pas de décraft du matériel trouvé
• un peu trop difficile pour moi

Bilan perso

Après une vingtaine de parties, j'ai débloqué un certain nombre de bonus/malus (à choisir en début de partie pour rendre vos parties différentes), je suis descendu jusqu'au 49ème étage en mode facile (j'imagine même pas le mode difficile...) et j'ai trouvé de nombreux documents sur l'histoire de l'hôtel et de l'épidémie. Malgré ses défauts et le fait qu'il manque encore quelques trucs pour le rendre parfait (mais les dévellopeurs ont promis des mises à jour), j'ai passé et je passerai encore beaucoup de temps dans cet hôtel tant que j'aurai pas enfin atteint le rez de chaussée !

Alors tenté par cette descente aux enfers...