Gamescom 2023 – Deep Rock Galactic: Survivor
Vous connaissez peut-être Deep Rock Galactic (DRG), un shooter en coopération sorti en 2020 qui emmène explorer une mine avec des nains ? Si non, vous devriez, c’est vraiment sympa (je vous invite pour en apprendre plus à vous rendre ici, l’article date un peu mais les grandes lignes restent valables). En plus, le studio Ghost Ship Games continue à sortir du contenu régulier ! Mais on n’est pas là pour parler de ce jeu, même si on reste dans le même univers. Non, aujourd’hui, on s’intéresse à Survivor qui propose un gameplay inspiré de Vampire Survivors. L’idée du titre vient de la passion du CEO de Ghost Ship Games pour ce style de jeu. À ça s’est ajoutée une volonté de proposer plus de jeux inspirés de la licence à la suite d’une collaboration réussie pour créer un jeu de plateau il y a de cela un an et demi. Le studio ayant des ressources trop limitées, Survivor a été développé par un studio annexe : Funday Games. L'occasion également de lancer la branche production de la structure, intitulée Ghost Ship Publishing.
La partie débute quand on arrive avec sa capsule au fond d’une mine. Notre personnage est un nain, bien sûr, avec le skin emblématique de DRG et sa longue barbe brune. Il tire en automatique, la seule commande est pour le mouvement, le joystick si on joue à la manette comme je l’ai fait. Très vite, les habituels insectes débarquent et la course débute. Bouger est indispensable pour survivre car tuer tous les ennemis est impossible. Ils affluent à un rythme qu’il est impensable de tenir.
L’espace est occupé par des rochers, que notre nain peut, et doit, miner. C’est l’occasion de ramasser de l’or et du mitra, deux monnaies indispensables pour progresser puis acheter des améliorations. Mais aussi d’utiliser le terrain à bon escient pour juguler les vagues d’ennemis, ou tout simplement se protéger.
Grâce à l’or accumulé, le personnage gagne en puissance à travers vingt-cinq niveaux, et différents passifs à accumuler. Tous les cinq niveaux, c’est une nouvelle arme qui est proposée.
Le niveau a différents objectifs comme, par exemple pour celui que j'ai joué, ramasser des champignons. Il faut également tuer un nombre défini d’ennemis. Une fois ce quota atteint, un monstre épique apparaît. Le tuer permet de valider l’arrivée de la capsule d’évacuation. Comme dans DRG, cette dernière n’attendra pas longtemps avant de partir, pas plus de trente secondes ! C’est alors une course contre la montre qui s'engage pour arriver à temps. Puis l’étage se valide. C'est ensuite le moment de faire un peu de shopping dans une boutique pour dépenser son mitra. On passe ensuite à l'étage suivant, pour un total de 5 stages. Chaque run prend en moyenne une vingtaine de minutes.
Entre les tentatives, le compte conserve des artefacts, des bonus spéciaux, ainsi que bien entendu tous les défis complétés.
Le jeu propose pour le moment deux personnages, l’ingénieur et le scout. Les deux autres compères viendront bien entendu compléter le quatuor dans le futur. Par contre, même si cela a été considéré à un moment, le jeu restera solo. L’expérience de jeu paraît plus authentique comme ça d’après le développeur.
De prime abord, j’avais un peu peur de jouer, peu habituée à ce style de jeu. Incitée par le développeur, j’ai décidé de me laisser tenter et de m’emparer de la manette. J’ai découvert un jeu bien plus simple à prendre en main que je ne le pensais. J’ai aussi découvert un genre que j’avais mal jugé, qui combine stress et relaxation. Car, au final, le flot des vagues d’ennemis, combiné à la simplicité des contrôles, génère une étrange impression de calme et de contrôle.
Une démo sera disponible en octobre, avec une sortie prévue pour cette fin d’année. Moi, j’y jouerai. C’est sûr ! Et vous ? Si vous ne voulez pas oublier, je vous conseille de rajouter dès maintenant Deep Rock Galactic: Survivor à votre liste d’envie.