Street Fighter : Duel : nos combattants préférés sont de retour !

C'est le 28 février 2023 que l'éditeur A Plus Japan proposait en téléchargement (gratuit) un nouveau jeu Street Fighter, directement sur mobile : Duel. Avant son lancement, j'étais inondé de pubs sur les réseaux sociaux me présentant le jeu. Suffisamment pour que la nostalgie m'appelle et me le fasse pré-télécharger dans l'attente qu'il soit disponible. Street Fighter : Duel prend la forme d'un free-to-play mettant en scène de nombreux personnages auxquels la saga a donné vie en 35 ans. Il faudra donc collectionner plus de 40 figures célèbres issues de tous les épisodes, afin de former des équipes de trois et de les faire combattre en temps réel pour monter de niveau, dans des environnements emblématiques incluant les bains publics de Honda ou encore la base militaire de Guile.

En bon enfant des années 90 que je suis, j'ai évidemment une attache particulière pour ce jeu emblématique. Un jeu auquel j'ai de nombreuses fois joué sur des bornes d'arcades, mais aussi parce que je collectionnais les vignettes panini de l'album du célèbre Street Fighter 2, et que j'ai grandi avec le film live (dans lequel on retrouve une certaine Kylie Minogue en Cammy, ou bien Jean Claude Vandamme en Guile).

Les jeux mobiles, personnellement, j'adore ça. On peut y jouer dans le métro, dans le lit, quand on s'ennuie à une soirée, et sans qu'on s'en aperçoive, on y passe des heures. Mon but était simple avec ce jeu : me divertir sans dépenser d'argent (ce qui est, ma grande faiblesse quand je joue à un jeu). Car évidemment, s'il est en apparence gratuit, vous pourrez - comme pour n'importe quel jeu - investir un peu d'argent réel pour obtenir des récompenses plus rapidement ou certains personnages exclusifs.

Mon seul investissement fut le pack de Chun-Li (l'un de mes personnages préférés), au démarrage, pour un montant de 11,99 €. J'y ai ensuite joué deux mois non stop, sans y remettre un seul centime et sans que je ne me sente bloqué dans ma progression à aucun instant. Et croyez-moi, c'est quelque chose de plutôt cool. Et pour le coup, le contenu au démarrage avait de quoi être dense. Tellement que parfois, je ne savais plus où donner de la tête et je n'arrivais pas à terminer toutes les "missions" du jour tellement le contenu peut être riche.

Toujours est-il que de base, le jeu est un jeu de combat comme il y en a tant d'autres. Vous devez composer votre équipe de combat, suivre un scénario qui vous mènera de chapitres en chapitres, et à vous la bagarre. On est très assisté et, les premières heures, tout paraît facile. On laisse même le jeu faire le combat directement, passer les niveaux les uns après les autres. Au bout d'une semaine, pas mal de subtilités m'échappaient, et fort heureusement, un ami adepte du jeu allait pouvoir m'éclairer un peu.

C'est sans doute le reproche principal que je peux faire au jeu : on se laisse porter, sans forcément comprendre ni toutes les mécaniques ni le fonctionnement de certains ajouts. Il n'y a qu'à regarder l'écran principal : il y en a de partout, des notifications dans tous les sens, toujours des récompenses à récupérer (sans vraiment savoir ce qui nous a permis de les obtenir). De niveau en niveau on débloque de nouveaux lieux (l'Arène, la Bataille Royale, le Dojo, l'Eveil et j'en passe...).

Au final, le plaisir que j'ai pris réside surtout dans la collection des personnages. Et les amateurs de la licence seront heureux : tous les personnages sont présents. Ryu et Ken, les emblématiques héros, mais aussi Chun-Li, Cammy, Guilde et tous les autres. Chacun appartient à une Faction (Flamme, Vent ou Tonnerre), a ses spécificités, ses atouts dans le combat (tank, soutien, assassin), et progressivement, on se retrouve avec une équipe que l'on va monter de niveau assez facilement.

Objectivement, au bout de presque deux mois, la lassitude m'a gagné et j'ai finalement arrêté de m'y connecter quotidiennement. En y revenant aujourd'hui pour faire quelques screens afin d'écrire cet article, énormément d'ajouts supplémentaires, et un flot de récompenses à tout va (alors que je n'y ai pas joué depuis un mois) ! Vous l'aurez compris, le jeu est généreux et fait tout pour vous inciter à rester et jouer. Sans doute parce qu'il en est à ses débuts chez nous (alors qu'il est disponible en Chine depuis le 26 novembre 2020), ou bien que son éditeur A Plus Japan n'a pas bien les codes de ce type de jeu, ce jeu n'est pas une pompe à fric comme peuvent l'être certains de ses confrères.

On peut d'ailleurs être surpris que ça ne soit pas Capcom derrière le jeu, sans doute parce que l'éditeur n'est pas très à l'aise avec les jeux mobiles. Toujours est-il qu'à l'approche de la sortie du tant attendu Street Fighter VI, ce jeu arrive à point nommé pour se familiariser de nouveau avec l'univers et ses personnages.