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Gamescom2018 – Dying Light 2 & Bad Blood

Pendant cette nouvelle édition de la gamescom, j’ai à nouveau eu la chance de partir à la rencontre des développeurs de Techland, studio polonais à l’origine de la saga Dying Light. J’avais notamment pu découvrir le DLC du premier opus, The Following, en 2016.

Cette année, ce sont carrément deux jeux de la licence que le studio nous a permis de découvrir : la suite directe de Dying Light, sobrement appelé Dying Light 2, ainsi qu’une déclinaison de l’univers dans une sorte de Battle Royale : Bad Blood.

 

Dying Light: Bad Blood

Le Battle Royale est très à la mode en ce moment et beaucoup de studios tentent de se tailler la part du lion avec sa propre version.

Plutôt que de proposer un énième clone, Techland a pris un peu le revers avec ce Bad Blood. Carte plus petite, beaucoup moins de joueurs (12 au total) et un mix de JcJ et de JcE.

On a ainsi pu poser les mains sur ce Bad Blood pendant une séance de test où nous étions réunis avec 11 autres journalistes.

Les habitués de Dying Light ne seront pas perdus. Les déplacements sous forme de parkour sont toujours là, les contrôles sont les mêmes, ainsi que l’utilisation des armes et gadgets.

La partie démarre donc et première étape : m’équiper avant de tomber sur un de mes adversaires. Je trouve une épée, ainsi qu’un bouclier, ce qui pourrait être bien utile, un arc et une grenade. Étant donné mon manque d’expérience et mon niveau en JcJ qui frise généralement avec le néant, j’essaie une approche un peu plus sournoise. Je vais attendre patiemment, planqué dans un coin, que l’hélicoptère arrive et tuer le dernier survivant pour récupérer ces échantillons.

Cela peut être une bonne tactique à première vue, mais il faut aussi noter que récupérer des échantillons permet de gagner des niveaux (jusque 5) et que chaque niveau passé améliore son personnage (plus de santé, plus de dégâts, etc.). Du coup, attendre sans rien faire présente moins de risques au début, mais la stratégie peut vite se retourner contre soi, car il faudra ensuite affronter un adversaire bien plus puissant.

Au final, l’hélicoptère est arrivé et j’ai dû batailler sec contre quatre autres adversaires, mais en me faisant malheureusement tuer par un coup de batte de base-ball en plein dans la figure.

Avis : je ne suis clairement pas un joueur de Battle Royale. Mais le mélange de JcE et de JcJ, sur des cartes assez petites et le nombre de joueurs réduit, donnent un rythme très intéressant au jeu, avec un pic de stress final au moment de l’arrivée de l’hélicoptère qui est assez jouissif. Bref, une très bonne alternative aux Battle Royale présents sur le marché actuellement.

À noter que le jeu sera proposé en Accès Anticipé très prochainement (prévu pour 2018).

 

Dying Light 2

Dans Dying Light, l’originalité du jeu résidait surtout dans ses déplacements, très fluides, à base de parkour et son histoire, sous fond de virus zombie. Le scénario, que ça soit dans le jeu de base ou son DLC The Following, restait néanmoins très dirigiste.

Avec Dying Light 2, c’est ce que le studio a essayé de gommer en mettant l’accent sur le scénario et surtout en plaçant les joueurs devant des choix qui vont avoir un véritable impact sur leurs façons de jouer. Les déplacements n’ont d’ailleurs pas non plus été mis de côté, puisque le système a bénéficié de quelques petites améliorations, sans le révolutionner pour autant. Et après tout, étant donné que ça fonctionnait déjà très bien, autant rester sur des bases solides !

C’est avec une présentation du jeu d’une trentaine de minutes, commentée par l’un des designers, que j’ai pu découvrir ces nouveautés.

Le jeu prend place 15 ans après le premier Dying Light et plusieurs factions ont pris l’ascendant dans un monde qui a d’ores et déjà perdu la bataille contre le virus. Elles sont au nombre de trois :

  • Les Peacekeepers, qui essaient de rétablir l’ordre à tout prix, quitte à pendre haut et court ceux qui pourraient aller contre leurs lois.
  • Les Scavengers, qui cherchent à faire du profit avant tout. Ce sont des récupérateurs et des constructeurs, qui pourraient par exemple réparer un pont détruit.
  • Les Untained, qui produisent une sorte de drogue, pouvant améliorer les capacités.

Quand je vous disais haut et court !

On pourra ainsi aider telle ou telle faction, procurant certains avantages bien utiles. Dans l’exemple donné dans la présentation, une citerne à eau était contrôlée par deux petits malfrats, que l’on pouvait soit éliminer pour donner le contrôle aux Peacekeepers, soit s’arranger avec eux.

Les éliminer (et donc laisser la citerne aux mains des Peacekeepers) permet de débloquer des fontaines d’eau dans la zone et donner de l’eau gratuite aux habitants. En traitant avec les deux malfrats, les habitants doivent alors payer pour se procurer l’eau. Ce faisant, cela garantit un revenu régulier. Typiquement le genre de choix qu’il faudra faire.

Un autre exemple parlant avec les images suivantes. On y voit une piscine délabrée, remise en fonction par chacune des factions, mais avec une utilité bien différente.

Là encore, des choix à faire, qui peuvent avoir un impact certain sur votre manière d’aborder le jeu et les quêtes.

Sans subir d’énormes changements, on a pu également voir quelques bonnes surprises avec les déplacements, notamment la possibilité de saisir une corde tendue en faisant un demi-tour pour accéder à un passage bloqué.

Avis : bien sûr très positif ! J’avais déjà bien apprécié Dying Light et la direction prise avec les choix qui ont des conséquences est extrêmement intéressante. C’est en tout cas, je pense, ce qu’il fallait pour emmener la franchise dans la bonne direction et pour éviter de faire une suite fade et peu inspirée. Assurément, c’est l’un des jeux à suivre pour l’année 2019 !

https://dyinglightgame.com/badblood/



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