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God Of War – L’incarnation physique de la testostérone est de retour

God Of War est un jeu d’action-aventure développé par SIE Santa Monica Studio, édité par Sony et sorti le 20 avril 2018 sur PlayStation 4.

 

Histoire

Il était une fois un papa, une maman et un petit garçon qui vivaient heureux dans une jolie petite maison dans la prairie... Un jour, la maman mourut, et le papa décida de fracasser des crânes à coups de poing et de hache et d’apprendre à faire de même à son fils !

Plus sérieusement, l’histoire nous remet aux commandes de Kratos qui, après avoir massacré les Dieux de l’Olympe, les Titans et transmis l’espoir aux humains survivants, partit dans le Nord pour tracer un trait sur son passé et recommencer une nouvelle vie. Il finit par s’installer dans le royaume nordique et fonder une nouvelle famille. Plusieurs années plus tard, sa femme décède et lui et son fils partent en quête du plus haut pic des 9 royaumes afin d’y disperser ses cendres, pour honorer sa dernière volonté. Malheureusement, alors qu’ils s’apprêtent à entamer leur voyage, un mystérieux inconnu surpuissant s’attaque à Kratos sans raison.

L’histoire débute ainsi, l’on accompagnera ainsi Kratos et son fils, Atreus, dans leur quête pour honorer la dernière volonté de Faye, la femme de Kratos et mère d’Atreus. Mais aussi, permettant à Kratos et Atreus d’apprendre à se connaître et à se découvrir, Kratos ayant souvent été absent durant toute l’enfance d’Atreus (passant le plus clair de son temps à chasser) et ce dernier ayant été pratiquement élevé uniquement par sa mère.

L’histoire est tout à fait bluffante. Son évolution fonctionne très bien, de manière fluide, l’on n’est jamais perdu et il n’y a pas de « trou scénaristique ». Mais là où le plus gros du travail a porté, c’est dans l’évolution des personnages. L’histoire tourne principalement autour de la relation entre Kratos et Atreus. On a d’un côté, le fantôme de Sparte, hanté par toutes ses années de souffrances et de combats, et son fils, Atreus, ne connaissant rien du passé de son père, ayant été élevé par sa mère qui vient de le quitter et n’ayant plus que son père comme unique famille. Les deux vont devoir apprendre à se connaître et « s’apprivoiser ». L’évolution de la relation colle à merveille à celle de l’histoire. Au-delà de l’histoire du jeu (qui est somme toute classique), ce sont l’ambiance et la relation entre les deux protagonistes qui m’ont bluffé.

Le jeu nous place cette fois dans la mythologie nordique, et l’on peut dire qu’un très gros travail a été effectué à ce sujet afin d’y être le plus fidèle possible. Oubliez les gentils Aesir vivant à Àsgard, défenseurs et protecteur des 9 royaumes, que l’on voit dans Marvel (Odin, Thor & co). Ici on est dans la mythologie nordique, la vraie, celle qui baigne dans les génocides, les trahisons, les guerres, les assassinats, les punitions divines, les tortures et j’en passe. Les divinités et l’histoire qui y est rattachée sont très proches de la vraie mythologie (avec quelques petites modifications évidemment, pour coller à l’histoire du jeu.)

Je tiens à préciser que God Of War n’est PAS un reboot de la série. C’est la suite du troisième opus, se déroulant plusieurs années après. De plus, cet opus est le premier épisode d’une toute nouvelle trilogie et sert à poser les bases d’une plus grosse intrigue. Ne vous attendez donc pas à casser des dizaines de divinités à la chaine comme c’est le cas avec le troisième opus.

 

Jeu et gameplay

Avant de commencer, étant donné que des éléments importants de gameplay se débloquent en avançant dans l’histoire, il y a des risques de spoil concernant ces éléments déblocables. Mais rassurez-vous, il n’y aura aucun spoil concernant l’histoire elle-même !

Si vous avez joué aux précédents God Of War, vous remarquerez rapidement que ce dernier a pas mal changé côté gameplay. En effet, les 3 précédents opus étaient des beat them all alors que ce quatrième opus est un action-aventure avec une composante RPG assez présente.

La première chose que l’on remarque, c’est qu’à présent l’on a une caméra d’épaule là où avant on avait une caméra plongeante vue du dessus. Cela nous donne davantage l’impression d’être au cœur de l’action, et la puissance de Kratos se ressent énormément plus que dans les précédents opus. Les « effets d’impacts » de nos coups (notamment aux poings et au bouclier) aident beaucoup à ressentir cette puissance.

D’ailleurs, l’on aura le choix dans sa manière de combattre entre plusieurs armes, et il faudra jongler suivant la situation et les ennemis. Certains d'entre eux seront, par exemple, peu sensibles à Leviathan (la hache de Kratos) qui fait des dégâts de glace, mais seront très sensibles aux lames de chaos qui font des dégâts de feu. De même, certains ennemis pourront être très résistants et il sera préférable de les combattre à mains nues/boucliers afin de les étourdir et effectuer de très puissants enchaînements.

À côté de l’arsenal et la puissance de Kratos, nous avons l’agilité et les attaques à distance d’Atreus, car oui, il ne reste pas sans rien faire ou à se planquer dans un coin en pleurant comme le font des PNJ lambda nous accompagnant dans d’autres jeux (nous avons tous été traumatisés par Ashley dans Resident Evil 4...). Non seulement Atreus combattra de lui-même, mais il nous avertira  des éventuels dangers durant le combat (par exemple, si l’on s’apprête à être attaqué dans le dos), mais il sera aussi possible de lui donner des ordres, tel que de tirer sur un ennemi précis, d’utiliser tel ou tel type de flèches, et déclencher ses attaques spéciales. Atreus sera un atout crucial et pourra même faire pencher la balance durant les combats.

Les combats peuvent sembler un peu « mous » au début de l’aventure. Mais deviennent vite nerveux et techniques. Il y a un système de blocage grâce au bouclier, l’on peut même renvoyer les projectiles et contre-attaquer si l’on bloque au bon moment, et un système d’esquive.

Le combat c’est bien, mais pour combattre des divinités, il faut bien s’équiper et s’améliorer. Il possible de gérer son équipement, à savoir le torse, la ceinture et les avant-bras. Il y a aussi un système de runes, qui permet d’ajouter des statistiques, des effets, des habilités et des compétences, aussi bien pour Kratos que pour Atreus. L’équipement peut aussi bien se trouver que se fabriquer et être amélioré.

En plus de l’équipement, nous avons également un arbre de compétence, qui permet de débloquer de nouvelles attaques, des capacités, des enchaînements et des effets pour nos attaques (ainsi qu’à Atreus). Ces dernières peuvent même devenir encore plus puissantes si nous atteignons un certain palier dans nos statistiques.

Maintenant que l’on a vu le gameplay, passons au jeu en lui-même. Le jeu est un monde semi-ouvert que l’on peut explorer à souhait. D’ailleurs, il arrivera souvent que l’on rencontre des blocages et il faudra revenir plus tard une fois que l’on aura la capacité-compétence-arme-objet nécessaire pour débloquer le passage.

Le jeu fourmille de choses à faire, de lieux à explorer et propose même des quêtes secondaires scénarisées assez intéressantes pour la plupart et très liées au scénario et à l’histoire du jeu. Le fait de flâner et d'explorer permettra de savourer de nombreuses conversations entre Kratos et Atreus, mais aussi d’en apprendre énormément sur le monde et son histoire. Cela permet même de mieux comprendre et d'appréhender le scénario principal.

Du côté durée de vie, l’histoire principale correspond à environ 50 % du jeu, tout le reste est secondaire. D’ailleurs, si vous recherchez de gros défis, c’est du côté du contenu secondaire qu’il faudra vous tourner, la quête principale vous fera combattre des ennemis puissants, mais les plus puissants et redoutables seront facultatifs (coucou les valkyries !)

 

Graphismes, sons et optimisations

Comme d’habitude, commençons par les graphismes. Je joue sur une PS4 Slim « normal » (pas de PS4 Pro) et le jeu est sublime. Que ça soit les décors, les ennemis, l’équipement, les personnages et les effets de lumières, tout est incroyablement beau et détaillé. Les effets aident énormément à l’ambiance du jeu et l’on a même droit à de magnifiques et sublimes panoramas.

Du côté de la bande-son, là aussi le travail effectué est magnifique. La bande-son colle magnifiquement bien à l’univers et à l’ambiance. Les musiques donnent de véritables frissons. En ce qui concerne les effets et bruitages, là aussi c’est un sans faute, que ça soit le bruit des chaines des lames du chaos, le bruit de votre hache sur un bouclier ou encore le craquement des os lorsque vous donnez un coup de poing dans la mâchoire d’un mort-vivant.

Et pour finir, l’optimisation. Comme dit plus haut, je joue sur une PS4 qui n’est pas pro, et pourtant le jeu est tout simplement parfait. Après une quarantaine d’heures de jeu, je n’ai pas eu la moindre chute d’IPS ni ralentissement, même lorsqu’il y a énormément d’ennemis et d’effets visuels (explosions, démembrement, etc. en tout genre). Le seul petit souci que j’ai remarqué, c’est l’effet « PS4 airline ». En effet, la console crache littéralement ses poumons à certains moments et les ventilateurs tournent tellement fort que j’ai presque cru voir ma console décoller du meuble.

 

Conclusion

Pour faire simple : vous aimez les actions-aventures ? Achetez God Of War. Voilà. Le jeu est vraiment génial, que vous recherchiez un jeu avec un bon scénario, un jeu dans lequel vous pouvez vous défouler ou bien un jeu avec une grosse difficulté (la difficulté « God Of War », disponible dès le début, vous fera casser de nombreuses manettes), sautez dessus. C’est clairement un des jeux incontournables de la console.

Du côté de la durée de vie, comptez environ 20 h pour faire le scénario en ligne droite, et environ 35-40 h pour finir le jeu à 100 %. Vous pouvez compter sur davantage d’heures suivant la difficulté que vous avez choisie.

Le jeu est disponible à partir de 69,99 sur le PSN Store.



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