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Gamescom 2013 : Need for Speed Rivals

J'ai eu l'occasion de mettre mes petites mains sur Need for Speed Rivals.

Qu'il semble loin le virage simulation engagé il y a quelques années avec Need for Speed Shift, ce nouvel opus renoue définitivement avec le concept un peu "bling bling" de la série et nous promet un jeu aussi réussi que Underground 2 et Most Wanted premier du nom (véritables apogées de la série à mon sens). En effet, la grosse mécanique, le tuning et toutes ces activités culturelles sont de retour pour notre plus grand bonheur car débrancher son cerveau lorsque l'on joue à un jeu vidéo, ça fait parfois du bien !

Gendarmes et voleurs

Aussi loin que je m'en souvienne, il y a toujours eu des courses poursuites police contre conducteurs dans Need For Speed alors quand Ghost annonce vouloir retourner aux bases du jeu en y ajoutant des éléments next gen, je dis oui ! Ghost Games est une nouvelle acquisition d'EA, il s'agit d'un studio niché à Göteborg en Suède. Chez Ghost, on retrouve des anciens de DICE, Bizarre Creations, Turn 10 et d'Ubisoft, autant vous dire qu'EA n'a pas hésité à leur confier les reines de la série.

Need for Speed III : Hot Pursuit, sorti en 1998 sur PSone

Need for Speed III : Hot Pursuit, sorti en 1998 sur PSone

Comme je le disais, il y a toujours eu des courses poursuites dans NFS et c'est ce qui donnait son charme à la série mais jamais depuis Hot Pursuit (la version de 2010 développée par Criterion Games, développeurs de la série Burnout) on ne nous avait donné l'occasion d'incarner le gentil policier et d'imposer la loi sur les routes sinueuses de Redview County (la ville fictive de ce Rivals). Nous aurons donc le choix entre une carrière de pilote et de flic. Rassurez-vous, l'austérité n'est pas de mise à la police puisque bolides hors de prix et tuning seront également de mise au bureau du shérif local.

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Mario Kart Paradise

Ce qui est intéressant dans cette version, c'est la direction prise par le studio Ghost. Dans le formidable "open world", véritable cheval de bataille de tous les éditeurs pour cette next gen, le joueur déambule à son bon vouloir avec la nonchalance d'un rédacteur de game-guide devant un article de 6 pages d'interview à traduire et peut à tout moment déclencher une mission (involontairement ou volontairement) au moyen d'éléments contextuels. On n'est finalement pas si loin de Burnout Paradise et si je vous dis que le joueur peut faire passer sa voiture dans des espèces de "garages" sans réellement s'y arrêter (sorte de checkpoints) pour y déverrouiller des amélioration, là vous me dites carrément que c'est du tout pompé sur le titre de Criterion Studios sorti en 2008. Et bien je vous dis oui et surtout je vous dis : "pourquoi changer une équipe qui gagne ?" Ces mécanismes ayant fait leurs preuves depuis belle lurette.

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Ajoutez à cela des éléments de gameplay que l'on trouve dans un Mario Kart ou un Blur comme des armes IEM, des missiles téléguidés, des mines et on est carrément en plein jeu d'arcade, ça tombe bien, c'est ce que souhaite Ghost avec son Rivals.

 

Moteur !

Passons les quelques ratés auxquels nous avons eu droit lors de cette démo, le jeu étant en pré-alpha, il est logique que des soucis arrivent (même si on ne m’ôtera pas de la tête que EA ferait mieux de revoir sa copie avec son logiciel Origin, presque aussi "user friendly" que ma feuille d'imposition). Nous avons pu jouer à NFS Rivals durant un bon 20 minutes et j'ai eu l'occasion d'y voir la beauté du moteur Frostbite 3 développé par DICE pour Battlefield 4 et Star Wars : Battlefront. Tout est une réussite, des brins de mauvaise herbe sur le rebord de la route aux effets de lumières en passant par la fumée et sans oublier la modélisation des véhicules. Ce jeu va mettre votre PC à genoux si vous voulez le faire tourner au max et en 60 FPS (le jeu tournera de manière optimale sur PS4 nous dit-on).

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Le son des véhicule est comme d'habitude très réussi et pour cause, Ghost est allé enregistrer le son des moteurs et autres crissements de pneus directement sur de vrais bolides. Vous voulez la cerise sur le gâteau ? Le son des freinages et dérapages sera différent suivant le type de pneu, l'adhérence de la route, la météo, etc. Non, vraiment, que du bonheur !.

La personnalisation des véhicules n'est pas en reste puisque vous pouvez à peu près tout changer sur votre bolide, de la matière du spoiler arrière aux couleurs des pipettes de vos pneus.

Côté gameplay ça fait le taf, c'est efficace et la prise en main est immédiate. Je conseille évidement une manette ou un volant pour pouvoir profiter pleinement du jeu, le duo clavier / souris n'était pas réellement adapté.

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Need for Speed Social

L'autolog est évidement de retour avec ses nombreuses statistiques sur votre progression et celle de vos amis dans le jeu. La plateforme a été mise à jour pour fonctionner avec les réseaux sociaux. Une version tablettes et smartphones existe également et grâce au Need For Speed Network, vous pourrez suivre la progression en temps réel de vos amis dans le jeu. Grâce à l'overwatch vous pourrez même leur filer un coup de pouce en plaçant bonus ou obstacles sur leur chemin.

Nous en savons encore assez peu sur le jeu mais il risque bien de marquer un point dans une licence souvent égarée mais jamais effacée.



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