Publicité

SWTOR – La République : une démocratie galactique

La galaxie est en guerre, deux superpuissances s’affrontent… Après deux articles sur l’Empire, création de Bioware pour The Old Republic, il en fallait bien un sur son adversaire. La République Galactique est bien connue des fans de Star Wars. Presque toutes les œuvres de cet univers se déroulent sur son territoire ou celui de ses successeurs. Ses structures politiques évoquent l’esprit des nôtres. On se retrouve facilement à imaginer comment évoluer dans cet univers. Et pourtant, il s’agit d’une galaxie lointaine très lointaine…

La République Galactique a trois éléments fondateurs. Le premier est la découverte sur la planète Corellia de la technologie hyperdrive, qui permet de voyager assez rapidement pour qu’un trajet entre deux systèmes voisins ne dure pas des siècles. Cette technologie est toujours la base des vaisseaux construits dans TOR (et dans les films, des millénaires plus tard). Grâce à elle, les corelliens vont se promener dans l’espace et coloniser d’autres planètes. Ils vont pouvoir construire leurs Pinta Niña et Santa-Maria, puis leurs Mayflower. Le second élément est la fondation de l’Ordre Jedi sur Tython en 22 130 avant le Traité de Coruscant (TC). Le troisième est la création d’une alliance commerciale et politique en 21 400 av.TC. Il sera demandé aux Jedi d’être les garants de la pérennité de cette alliance, baptisée la République Galactique. 

Correllia est un monde du Noyau, tous les membres originels de la République font partie de cette région centrale de la galaxie. Le centre exact est Tython, mais le Noyau profond est une zone de perturbations qui rend l’établissement de routes très difficiles. Coruscant est le monde le plus proche qui soit facile d’accès. Donc c’est que s’est installée la capitale de la République.

Coruscant est à l’image de ce qu’est la République : de gigantesques bâtiments grandiloquents et des zones d’ombres. Les habitants du Noyau se considèrent souvent comme supérieurs car ils ont été les fondateurs de la République. Les autres devraient donc être inférieurs. Certains membres récents peuvent facilement se voir humiliés s’ils n’apportent pas de grandes ressources avec eux. Lors de guerres galactiques, les systèmes de la Bordure sont très souvent laissés à eux-mêmes et l’armée n’intervient que quand le Noyau est menacé. La partie la moins puissance est traitée en quantité négligeable. De même, les niveaux inférieurs sont laissés à l’abandon, aux criminels notamment. Ceux qui vivent dans les zones les plus basses ne sont même plus considérés comme des citoyens de la République. Coruscant, ses tours lumineuses et sa face sombre…

Le bâtiment le plus important de Coruscant est la Tour du Sénat, siège du gouvernement de la République. Il s’agit à l’origine d’un conseil des représentants des systèmes membres. Depuis, c’est beaucoup plus organisé, un très grand nombre de planètes a entrainé une transformation en Sénat pour accueillir tout le monde. Mais il n’y a pas de regard sur la gestion intérieure des membres, et les sénateurs sont choisis selon des décisions locales. Oui, j’ai bien dit choisi et pas élus. Les exemples les plus forts sont dans les films : Alderand a pour représentants le roi en titre puis sa fille, Padmé reconnait dans l’épisode II qu’elle est devenue sénatrice parce que son successeur (les rois de Naboo sont élus) le lui a demandé. Ces trois personnages sont des héros, ils sont du côté des bons. N’empêche qu’ils ont accédé à leurs postes de manière non démocratique. Et l’ensemble de la République, enfermée dans ses institutions plus de vingt fois millénaires, oublie qu’elle vit avec quelques incohérences.

La République est née d’une alliance commerciale, mais son chef d’état a un pouvoir très fort. Comme si chez nous le chef du Parlement Européen dirigeait à la manière du Président des Etats-Unis d’Amérique. Cela n’a pas toujours été le cas. En 1347 av.TC, lors de la Guerre de l’Hyperespace, les hésitations du Sénat et un Chancelier incapable de le tenir ont permis aux Sith de remporter de nombreuses victoires sans résistance. Ce n’est plus le cas en la période qui nous intéresse. Le Chancelier est élu par le Sénat, mais n’est pas obligé d’en être membre. Des Jedi ont déjà occupé ce poste, et le feront encore alors que l’Ordre se vante de ne pas se mêler de politique.

L’actuel Chancelier s’appelle Janarus, ancien sénateur de Coruscant. Il a été élu après le sac de Coruscant par l’armée impériale, quand une session plénière a pu de nouveau se mettre en place. Ses opposants lui reprochent d’être un conciliateur et de manquer de fermeté, de ne pas se préparer sérieusement à la reprise de la guerre contre l’Empire. Même ses propres généraux se plaignent qu’il soit trop mou. Pourtant il reste à ce poste depuis plus de dix ans maintenant. S’il venait à disparaitre, son successeur le plus probable serait la twi’lek Saresh, actuellement gouverneur de Taris. Une ennemie politique.

L’un des piliers de la République est l’Ordre Jedi. A l’origine des moines philosophes explorant les voies d’une énergie mystique baptisée la Force. Puis les premiers chefs de la République leur ont demandé d’être les gardiens de leur alliance. Bien qu’officiellement ils n’aient pas renoncé à leurs objectifs premiers, ils sont plus souvent reconnus comme conseillers, ambassadeurs et négociateurs de la République, voire de généraux. Ils sont des agents du Chancelier. Enfin ils étaient. Les Siths étaient à l’origine une branche dissidente des Jedi, et après le Traité de Coruscant beaucoup leur ont reproché d’être à l’origine d’une guerre qui a tant coûté. L’Ordre s’est alors replié sur sa forteresse de Tython, cherchant sans éclat à se refaire une réputation. Il y en a toujours qui agissent comme conseillers ou garde du corps auprès d’alliés politiques ou militaires qui sont restés. Mais les actions d’éclat nécessaire à leur réhabilitation ne seront accomplies que par des joueurs.

L’Ordre Jedi est dirigé par le Conseil Jedi, les douze membres les plus sages et les plus dignes de l’Ordre. Enfin, sauf si un candidat s’est opposé trop souvent aux membres séniors (Qui-Gon Jin dans l’épisode I). Les débats sont arbitrés par un Grand Maître. Le Yoda de cette époque s’appelle Satele Shan. Descendante de Bastila Shan et de Revan, elle a survécu à l’attaque de Korriban par les Sith, s’est illustrée lors de nombreux combats durant la guerre, était présente lors de la signature du Traité de Coruscant et a fait partie du groupe qui a retrouvé les coordonnées de Tython. Autour d’elle siègent notamment Syo Bakarn, Yuon Parr, Jaric Kaedan, Orgus Din, Bela Kiwiiks, Tol Braga ou encore Oteg.

En cette période de guerre, il faut savoir qui dirige les opérations. Le chef officiel de l’armée, directement sous le Chancelier Janarus est le Commandant suprême Stantorrs (absent du jeu, présent seulement dans le roman Alliance Fatale). Autant politique que militaire, il laisse une grande latitude à se subordonnés directs, mais en contrepartie ne peut pas les protéger si jamais le Sénat veut lancer une enquête.

Des hauts officiers qui composent l’état-major, seuls deux nous concernent directement. Avec des opinions bien différentes. Le premier est le général Mon Calamari Var Suthra, en charge du développement de nouvelles technologies dans un but militaire. Ce que l’on appelle aussi la production de nouvelles armes. C’est un pro-Jedi, au point qu’il leur permet de s’ingérer dans ce qu’il serait en droit de garder secret. Par moments, la destruction que peut causer les produits de son service en vient à lui peser. De l’autre côté, le général Garza est prête à tout pour la victoire, même à sombrer du côté Obscur et mentir au Sénat. Elle dirige les Forces Spéciales, les troupes d’élite de l’armée et est régulièrement à la limite d’ordonner de franchir les limites.

 

Alors que chez l’Empire la ligne hiérarchique est claire, celle de la République est encombrée par une multiplicité de politiques et de commissions aux limites parfois pas très claires. Ceux qui vivent dans les grands appartements de Coruscant peuvent peut-être se vanter de connaître tout ce monde. Mais le citoyen de la Bordure Extérieure se contentera du Chancelier et de son représentant. Les Jedi et les soldats sont obligés de faire des coupes et de se concentrer sur ceux qui les concernent directement. Quant aux contrebandiers ? Ils vivent la plupart du temps dans les territoires Hutts. Les seuls officiels qui les intéressent sont ceux avec qui ils sont en contact ou qui essayent de réduire leurs affaires.



Découvrez nos derniers aperçus :




Jeux du moment

>> Liste complète <<