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Gamescom – Kingdom Come: Deliverance 2

Encore un jeu que j'attendais avec grande impatience, après avoir joué au premier KCD de Warhorse Studios. Ce second opus en est la suite directe, il enchaîne là où les aventures de Henry se sont arrêtées, et reprend la même formule, soit un jeu de rôle médiéval avec des références historiques.  

Mais il n'y a pas besoin d’avoir joué au un pour s’amuser au deux. Il suffit de savoir la base, c'est à dire que deux amis sont en vadrouille, Hans Capon et notre cher Henry. Des flashbacks seront proposés quand c’est nécessaire. Bien sûr, ceux qui ont déjà joué se sentiront à la maison. Et c'est exactement ce que j'ai ressenti.

Avant de pouvoir m'amuser, j'ai eu une courte présentation, durant laquelle m'ont été résumés les trois piliers : un médiéval authentique, un drame historique épique et un RPG immersif d’action. Le scénario embarque en 1403, en Bohème, à travers deux nouvelles cartes, pour un total de 25 kms (soit 2 fois l’original). En plus de proposer forcément bien plus de contenu, le combat se veut plus fluide et varié, avec notamment l'ajout d'armes à feu. Tout a été réalisé de façon à proposer une expérience qui reste authentique, mais bien amusante.

Durant le rendez-vous presse, j'ai joué à une mission secondaire pendant laquelle j'ai aidé Maître Menhard de Francfort. Pourtant, au début, je n'avais pas bien envie de m'intéresser à ce vantard, qui haranguait les foules en place publique, et qui m'a incité à un duel (avec un pari à la clé) pour me montrer qu'il était meilleur épéiste que moi. Nous n'avons pas l'occasion de le découvrir (même s'il ne m'a pas touché et qu'il a encaissé au moins trois de mes coups) car une patrouille est arrivée avant la fin de notre échange. Je viens de mettre le nez au milieu d'un beau conflit, qui voit s'opposer notre pédant Menhard à Nicholas of Prague, pour avoir le droit d'ouvrir une école d'escrime dans la ville de Kuttenberg. Malgré des lettres du roi Wenceslas qui désignent Menhard à ce poste, le conseil a choisi Nicholas, et dénigre Menhard.

J'interviens pour désamorcer le conflit, évitant de peu que notre nouvel ami (et nous) ne soyons bannis de la ville. J'invente un règlement de compte pour expliquer pourquoi nous étions en train de nous battre dans la rue (ce qui est interdit, au contraire des duels pour l'honneur). J'ai la mauvaise idée de décider de mentir en racontant que j'ai couché avec la fille de Menhard, ce qui ne plait pas du tout au père offensé. Il décide quand même de passer l'éponge, surtout qu'il veut notre aide pour un plan fou : voler (enfin emprunter) l'épée de la confrérie adverse de Nicholas pour l'accrocher au mur de la mairie, et ainsi pousser son rival à accepter un duel. Si tout se déroule comme prévu (ça reste à prouver), Menhard gagnera et revendiquera par l'épée sa place de maître d'armes.

Avant d'aller accomplir mon forfait, je me promène et me perds dans les ruelles médiévales. Un soin particulier a été porté à rendre la ville vivante, c'est bluffant. Des gens discutent, d'autres mangent, ici ça se dispute, là ça travaille, et là-bas, ils devraient vraiment se trouver une chambre. J'aime cette précision du détail, déjà présente dans le un, qui a ici été poussée à la perfection.

Après avoir retrouvé le chemin de ma quête, je décide d'essayer de passer par l'arrière de la maison de la confrérie, n'ayant pas trop envie d'attendre la nuit pour des raisons évidentes de timing (je ne me souvenais plus non plus de comment accélérer le temps). Toujours est-il qu'il nous a été conseillé de ne tuer personne, donc j'essaie au moins de m'y tenir. Comme dit Henry « le meurtre rend les choses bizarres ». Manque de chance, une femme de ménage me détecte. Dans la panique, alors qu'elle me râle dessus, je tombe sur Nicholas qui s'interroge (à juste titre) sur les raisons de ma présence. Je marchande avec la première, donnant de l'argent pour qu'elle m'oublie, et j'embobine le second, inventant une histoire alambiquée.

Remise de mes émotions, je prends le temps d'observer les patrouilles. Au second essai, je me glisse jusqu'à l'étage, je vole l'épée, je m'enfuis, et hop, direction le mur.

Du coup, personne n'est dupe, j'ai été vu peu avant que l'épée ne disparaisse... Mais le duel ne peut pas être refusé. Par contre, cela va se passer dans un tournoi en 3v3, durant lequel le parti offensé demande un avantage (des armures). Avantage qui n'aurait pas été donné si j'avais réussi mon vol sans témoins. Aussi, il nous a été conseillé de ne pas rester silencieux dans un dialogue car, si nous n'étions pas intervenus pour plaider la cause de Menhard, le conseil nous aurait bannis, amenant donc à avoir des quêtes différentes pour régler la situation.

En conclusion, il n’y a pas de mauvaises façons de faire, juste différentes façons. Et c'est toute la beauté du jeu qu'il me tarde de retrouver le 11 février 2025. Bonne nouvelle, le développeur prévoit déjà des DLC après sa sortie ! J'ai hâte !

Tellement hâte que je suis allée rejouer dans la zone publique, et j'ai eu la surprise de découvrir un autre pan du jeu, avec cette fois le tutoriel au début. Hans et Henry se sont retrouvés embringués dans une échauffourée. Mal en point, ils ont été récupérés par une vieille dame. Au réveil, c'est l'occasion d'un tutoriel pour apprendre à manger, à utiliser des bandages et à se rhabiller. Des vilains ne tardent pas à venir nous chercher des noises, et c'est là un rappel sur les règles du combat, ainsi que la possibilité de déplacer, et de cacher des corps. Non sans bien sûr avoir piqué leurs affaires pour améliorer son équipement. Un passage par un baquet pour ôter les traces de sang, et c'est parfait.

Cette quête est forcément moins passionnante pour moi, je me rappelle bien du 1, et je n'ai donc pas besoin d'un rappel des fonctionnalités, mais c'était malgré tout l'occasion de confirmer que cette suite s'inscrit dans la digne lignée de son prédécesseur.

Je confirme donc, vivement février !



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