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Gamescom 2023 – Jusant & Koira (DON’T NOD)

De passage sur le stand DON'T NOD, j'ai découvert Jusant. Ce jeu d’action/puzzle place à la base d’une étrange tour que le personnage s’est mis en tête d’escalader. Il se pourrait qu’à son sommet se trouvent des réponses qui expliqueraient pourquoi les océans se sont retirés. D’où le titre du jeu, jusant signifiant le reflux de la marée en terme maritime.

Le gameplay est instinctif, une gâchette pour chaque main, et l’ascension peut débuter. La progression est liée à la corde, ligne de vie qu’il faut attacher quelque part. Au maximum, il sera possible de s’en éloigner de 40 mètres. Sa couleur change en fonction de la distance, repère visuel pour savoir quand on devra trouver une nouvelle surface pour se reposer et repartir. Fort heureusement, l’attache n’est pas limitée aux endroits préétablis. D’autres peuvent être ajoutées à peu près partout.

Indirectement, c’est donc notre point de sauvegarde. Afin de s’éviter une chute trop longue, et donc un retour en arrière à rembobiner la corde pour retrouver la paroi, trois pitons sont à notre disposition. Leur positionnement ne doit pas être vu que comme un moyen de se prémunir contre un raté. C’est aussi l’occasion de pouvoir se balancer et d’accéder à des zones cachées.

Le jeu ne se veut pas punitif, mettant l’accent sur le méditatif et le zen. Ainsi, même si l’endurance du personnage se réduit peu à peu en restant accrochée à sa corde, elle ne tombe pas pour autant si la jauge atteint zéro. Elle peut se reposer à tout moment, toujours en étant accrochée, avec une petite animation sympathique où elle se détend les bras. Les joueurs les moins à l’aise prendront donc plus de temps, mais tout à chacun y arrivera… à terme !

Les développeurs ont regardé beaucoup de documentaires d’escalade. Ils voulaient rendre hommage à ce sport, et à la fluidité des mouvements. Cela se voit dans la chorégraphie des mouvements de notre héroïne qui grimpe la paroi comme si elle courait sur une surface horizontale. Au-delà des animations, ce sont aussi des graphismes magnifiques qui poussent à la découverte et invitent au voyage.

Cinq biomes sont prévus, chacun avec un élément qui change le gameplay, toujours en lien direct avec la nature. L’exemple qui m’a été donné est celui de l’environnement désertique, où le soleil augmente la consommation de stamina. Cela oblige à planifier avec soin son trajet, au risque de se retrouver bloquée au milieu, en plein soleil. Encore une fois, ce n’est pas une fin, il suffira de se reposer et de repartir en cas de raté.

Ce côté reconnexion à la nature est souvent exploré dans la narration, une histoire qui se dévoile au fur et à mesure que l’héroïne grimpe dans l'espoir de découvrir pourquoi les eaux se sont retirées. Le lien entre la faune et la flore. Le vent. Les plantes qui bourgeonnent. D’ailleurs, même si je n’ai pas eu le temps de le voir, le personnage sera très rapidement accompagné par un petit compagnon animal.

Joli et contemplatif, Jusant promet une belle aventure poétique. J’avoue juste être un peu réservée sur la méthode choisie pour l’escalade. Je n’ai pas eu l’occasion de tester, mais je crains un peu que cela soit difficile à prendre en main pour les gens qui, comme moi, ont parfois tendance à s’emmêler les pinceaux. Il paraît en tout cas que les premiers tests incluaient également les jambes, et que cela s’est effectivement révélé bien trop difficile à contrôler !

Le jeu sortira le 31 octobre, vous pouvez dès maintenant l'ajouter à votre liste de souhait pour ne pas le rater :

Ensuite, j'ai eu un petit aperçu d'un jeu encore en pre-alpha, Koira. Je ne vais pas m’étendre beaucoup à son propos car il ne sortira pas avant 2025, et les choses peuvent évoluer d’ici là, mais voilà la vidéo qui a accompagné son annonce, la semaine dernière :

On incarne un petit humanoïde qui part explorer le monde en compagnie de son chien, à travers un voyage sans dialogues. L’histoire a été construite sur la musique, un projet ayant été débuté il y a deux ans avec un compositeur. L’expérience se veut atmosphérique, les émotions des personnages transparaissent par les couleurs des décors, mais aussi par le biais des instruments qui sont les voix des personnages. Koira est une flûte, le chien un accordéon. Omniprésente, la musique est aussi utilisée pour les puzzles.

Que dire de plus ? C’est beau, et le développeur sait vendre du rêve, parlant du lien intrinsèque entre l’art, les animations et la musique. Il détaille toutes les possibilités qui existent pour retranscrire la relation qui évolue entre Koira et son chien, ne serait-ce qu’en modifiant légèrement les teintes ou des jeux de regard. Il se perd dans de menus détails, parlant de scènes de pure joie, comme des batailles de boule de neige ou des moments de simples discussions à imaginer des formes dans les nuages. Ensuite, même si c’est magnifique, voyons l’année prochaine comment le titre a évolué. En tout cas, de ce que j’ai vu, à suivre de près !



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