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Wreckfest – Évitez l’accident aussi sur consoles !

Il y a un peu plus d'un an, Azashar vous présentait Wreckfest à l'occasion de sa sortie PC. Mais, dans mon cas, c'est plus récemment lors de sa sortie sur console le 28 août, et plus spécifiquement sur Xbox One (même s'il y a aussi une version PS4) que j'ai pu tester le jeu de course... ou de destruction de THQ Nordic.

Wrecfkest propose les modes habituels des jeux de course, avec des épreuves personnalisées, des épreuves multijoueurs et une carrière.

 

En solo, les courses se créent en choisissant la piste parmi une trentaine de circuits disponibles allant de la terre à l'asphalte, en passant par des lieux plus atypiques comme un stade, une boucle de vitesse et un centre ville bouclé. Il y a beaucoup de diversité dans les tracés proposés au-delà du terrain, avec plus ou moins de courbes et d'obstacles, mais tous ont en commun leur rapidité. Ici, il n'est pas question de passer 4 à 5 minutes par tour... non, ce sera une question de 30 secondes, peut-être 1 minute au maximum. Trois règles existent, assez explicites dans leurs intitulés, qui sont dernier debout, match à mort et match à mort en équipes. Le temps de la partie, réglé par défaut sur deux minutes pour les matchs à mort, se monte à l'envie, jusqu'à un maximum de 20 minutes, même si ce n'est pas trop le concept du titre. Les voitures des IA se configurent entre une dizaine de types : catégories de voitures (A, B ou C), mélange de véhicules spéciaux, derby, mixte, supervan, voiture-canapé, bus d'école, camping-car, tondeuse à gazon, moissonneuse, autobus à impériale, camion à remorques (style convoi exceptionnel). Enfin, différentes options existent pour créer LA course de ses rêves : moment de la journée (aube voilée, matin nuageux, journée couverte, après-midi sans nuage ou aléatoire), dégâts (normaux ou réalistes), difficulté, nombre d'équipes, nombre d'adversaires...

La carrière reprend tous ces paramètres, en les fixant à travers des tournois ou des épreuves personnalisées, le tout rassemblé en cinq grosses catégories (juniors régionaux, amateurs nationaux, challengers, pro internationaux et maîtres du monde). À la clé, des points, ainsi que des crédits, qui font avancer dans la carrière, pour débloquer toujours plus de courses folles. On n'a pas le temps de s'ennuyer... Après avoir tenté de renverser au moins cinq de mes adversaires dans une bataille sur des tondeuses au milieu d'une grande pelouse, je pars dans un canyon aride où je dois arriver première, un circuit composé de deux ronds-points de bout en bout, et d'une grande ligne droite au milieu, le tout sur une route de terre bosselée. Et que dire de cette course au milieu d'une ville... en canapés de course ? L'affrontement se révèle complétement ridicule contre une IA qui galère autant que moi à maîtriser ces véhicules improbables au centre de gravité déporté. Un freinage un peu trop brusque, et c'est le tonneau.

Enfin, en multijoueur, les choix sont un peu plus limités, avec quelques parties pré-configurées qui tournent a priori en boucle, permettant ainsi de trouver une vingtaine d'autres joueurs sans file d'attente à n'importe quel moment de la journée. Du côté des récompenses, ce n'est clairement pas le plus rentable, l'expérience gagnée étant assez négligeable par rapport à la carrière. À noter également qu'il n'y a pas de crédits à la clé (sans doute pour éviter d'éventuels exploits) et que je n'ai pas trouvé d'option pour jouer exclusivement contre/avec un ami par exemple.

Le gameplay est simple à prendre en main : accélération, freinage, frein à main... En cas de sortie de route, appuyer au moins 5 secondes sur Y fait réapparaître le véhicule sur la piste, et dans le bon sens s'il vous plait.  Les dégâts sont reproduits en temps réel sur la voiture avec une notion de localisation des dégâts (représentés également en bas à droite sur l'interface). Des pans entiers de carrosserie peuvent s'arracher lors des plus grosses collisions. Si des pièces mécaniques sont touchées, cela impacte également la prise en main.

Pour gagner, il n'y a d'autre choix que de jouer aux auto-tamponneuses. De toute façon, la course à la loyale ne fonctionne pas, l'IA elle aussi cherche les accidents et c'est le moyen le plus rentable d'accumuler de l'expérience. Il ne faut pas avoir peur de rentrer dans les autres pour s'en débarrasser ou pour s'appuyer dessus et garder une bonne trajectoire sans perdre d'accélération. Freiner au bon moment avec un petit coup de volant est la meilleure solution pour gagner ! Si la voiture explose, il y a généralement la possibilité de réapparaître sur la piste pour reprendre les hostilités. L'environnement est agréable, avec des graphismes comblant les attentes. En même temps, l'action ne se passe pas au-delà des rambardes de sécurité, ce qui ne laisse pas forcément l'opportunité d'admirer le paysage. La musique est bourrine à souhait, rien que le vrombissement des moteurs et les bruits de tôle froissée ne puissent faire taire.

Les voitures se gagnent en accomplissant certaines missions en mode carrière. D'autres s'achètent directement au marché.  Bien entendu, ces voitures sont personnalisables pour en améliorer les performances. Ainsi, différentes pièces s'achètent contre les crédits amassés, avec cependant des pré-requis de niveau. Tout y passe : pistons, arbres à cames, soupapes, collecteur d'échappement, échappement, allumage, circuit de carburant, collecteur d'admission, refroidissement, filtre à air et moteur, bien entendu. Le plus gros des moteurs que je peux acheter pour l'une de mes voitures ajoute tout de même la bagatelle de 156 chevaux (soit une augmentation de 175%), mais il faudra être niveau 35 avant d'en faire l'acquisition. C'est néanmoins une exception, car tous les autres équipements sont tous déblocables autour du niveau 10. Comme Wreckfest n'est pas un jeu de course traditionnel, la voiture se dote également d'éléments de blindage : pare-chocs avant, pare-chocs arrière, cage de sécurité, protection de côté et barres de fenêtre. Il faudra acheter chaque élément, pour chaque voiture.

Comme une voiture puissante ne serait rien sans une apparence cool, la peinture et les décors se modifient depuis l'atelier de peinture. Chaque voiture arrive avec quelques styles par défaut (4 pour la première voiture, la C 121  Rocket), puis des designs très différents (cinq pour la Rocket), et enfin des gammes de couleur. Ainsi, la voiture bleue, blanche et rouge aux couleurs du drapeau américain se change totalement en devenant noire et rouge.

Du côté des futures mises à jour, il vous faudra repasser à la caisse. En effet, Wreckfest se base sur un principe de Season Pass, vendu 22,99€, qui ajoutera à travers huit DLC prévus dans les mois qui viennent vingt véhicules, vingt décorations de toit et un pack de personnalisation (avec des renforts, des jantes...).

Pour conclure, Wreckfest sur Xbox One est à la hauteur des attentes, tout aussi destructeur qu'il paraissait l'être sur PC. Le contenu du jeu de base vous offrira au moins une vingtaine d'heures de courses folles. Seul reproche : les temps de chargement... Ils sont vraiment très longs, dépassant les 30 secondes pour lancer une course, alors que j'ai pourtant une Xbox One X. Cela gâche le rythme du titre qui se veut justement dynamique par tous ses autres aspects. Ce point mis à part, je n'ai pas rencontré de bugs ou de ralentissement quelconque. Un problème de traduction rencontré les premiers jours a depuis été corrigé.

La version standard vous coûtera 39,99€, la version deluxe des consoles est à 59,99€ et propose en plus le Season Pass (vendu indépendamment à 22,99€) :



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