Gamescom 2016 – Bombslinger

On parle souvent des jeux francophones dans nos pages, la majeure partie du temps de studios français, mais on a tendance à oublier les autres pays francophones, comme la Belgique, qui possèdent eux aussi leur vivier de studios. C'est donc vers le pavillon belge que je me suis dirigé ce mercredi pour rencontrer Andrea DiStefano, l'un des deux développeurs du studio Mode4, à l'origine de Bombslinger.

Je vous avais déjà parlé de ce Bombslinger lors d'un aperçu,  mais voici un bref récapitulatif : Bombslinger se veut comme le fils spirituel de Bomberman, en transposant son gameplay à notre époque. Mais loin de vouloir développer une pâle copie de son illustre prédécesseur, Mode4 a voulu remettre au goût du jour ce gameplay "simple", et en lui ajoutant de petites touches d'innovation et en transposant l'univers coloré et presque enfantin de Bomberman dans le far-west, dans une ambiance plus western spaghetti que Lucky Luke.

Andrea m'invite tout d'abord à essayer leur borne d'arcade spéciale Bombslinger. L'usage du stick arcade est très sympa. Il faut dire que Bomberman sur arcade, c'est toute mon enfance qui revient me hanter, donc les habitudes reviennent vite !

Mais si je suis là, c'est surtout pour essayer le mode Arène (4 joueurs en local), qui est d'ailleurs désormais testable en bêta sur Steam. C'est vraiment quelque chose que j'attendais, et qui je pense est nécessaire à ce type de jeu. Nous voilà donc tous les deux dans cette arène, où bien entendu le but est d'exploser l'autre. Andréa m'explique qu'ils ont souhaité faire une sorte de Match à mort où il faut arriver à un certain nombre de points et laissant le joueur réapparaître au bout de quelques secondes. En effet, pour lui, dans une partie de Bomberman, ce qui est dommage, c'est que lorsque l'on est mort, il faut attendre la fin de la manche sans rien faire. Au contraire, dans Bombslinger, lorsque l'on meurt, on perd ses bonus, mais on revient vite en partie et c'est vraiment une très bonne idée pour éviter les temps morts.

Très vite, nous sommes rejoints par un développeur d'un autre studio et par une jeune fille qui traînait près du stand. À quatre, les parties deviennent encore plus dynamiques, nécessitant d'avoir un œil partout et de prévoir les moindres faits et gestes. À l'écran, ça peut devenir parfois un peu brouillon quand les explosions s'enchaînent, mais après tout, c'est aussi un peu le but d'avoir des explosions partout !

Je suis ravi d'avoir pu partager ce petit temps avec Andrea, en tant que site français, il est vrai que l'on peut très vite oublier que la communauté francophone est bien plus large que nos frontières et d'autres studios comme Mode4 se cachent dans d'autres contrées. Je l'avais déjà dit dans mon aperçu mais Bombslinger mérite vraiment que l'on s'attarde dessus pour découvrir les joies du largage de bombe derrière le dos du copain. C'est le genre de jeu "canapé" que l'on savoure entre amis pendant une petite soirée sympa, des choses qui se perdent un peu ces temps-ci.