Swords and Sorcery – Underworld – Aperçu d’un Dungeon Crawler

Est-ce que le Dungeon Crawler appartient au passé ? Non ! Il n'y a aucun doute pour les équipes du studio français Olderbytes comme le démontre cette vidéo tournée à l'occasion de la Paris Games Week 2015 :

Et c'est également à cette occasion que nous avons pu rentrer en contact avec le studio. Après un simple échange de cartes sur le salon, me voilà avec une clé Steam pour tester Swords and Sorcery - Underworld (SSUDE) en avant-première avant son lancement qui a eu lieu dans la nuit du 15 au 16 décembre (la sortie initialement prévue en novembre ayant été repoussée pour peaufiner le produit) !

Avant de poursuivre, une petite note : vous verrez souvent des raccourcis sur les captures d'écran : l'ensemble du jeu est jouable aussi bien au clavier qu'à la souris, un bon compromis pour coller à l'ambiance de l'époque, tout en s'adaptant aux techniques modernes. Je décide donc de débuter une nouvelle partie et le jeu me présente brièvement l'histoire.

Sans surprise, nous sommes là pour sauver le monde (en tout cas la ville). Afin de former notre équipe rapidement, six héros sont déjà créés, il est ainsi possible de zapper la création de personnage en les utilisant ou de créer des avatars personnalisés pour chaque. Comme cela manquait un peu d'Onidra, j'ai décidé d'en créer une (j'utiliserai 5 personnages par défaut pour compléter mon équipe).

La création de personnage est plutôt basique, avec le choix du sexe, de la classe et de la race, puis un nom, avant de se terminer sur la répartition des points de caractéristiques.

Il est temps de partir à l'aventure ! Enfin, pas immédiatement car un tutoriel se lance et me présente au détail l'ensemble des fonctionnalités disponibles en mode d'exploration. Il y a donc un peu de lecture avant de dégainer l'épée.

Une nouvelle fois, nous retrouvons le duo de commandes clavier ou souris, permettant de choisir sa façon de contrôler le jeu. Si vous remarquez, chaque paragraphe a un mot avec des parenthèses, comme par exemple (O)ptions. Cela signifie que vous pouvez choisir d'utiliser la touche O pour ouvrir ces fameuses options, ou préférer cliquer sur la roue à droite. Avec surprise, je me retrouve assez rapidement à utiliser ces commandes, la souris ne venant m'aider qu'en cas de trou de mémoire.

J'explore un petit peu l'environnement autour de moi... Des portes sont fermées. Mais rien n'est définitivement clos avec un voleur présent dans l'équipe (il a des bonus spéciaux pour le Vol comme expliqué dans le beau grimoire des compétences). D'ailleurs, l'icône du cadenas dans le menu luit de rouge, m'incitant à cliquer pour commettre un délit !

Je ne peux résister... Et heureusement, point de gardes dans les environs. Je visite les chambres sans encombres jusqu'à ce qu'un habitant mécontent ne m'attaque ! Tout est sous contrôle, j'ai de quoi me défendre, ayant pu apprendre préalablement comment m'y prendre dans une arène de combat à proximité (et puis bon, à un contre six, ça devrait bien se passer).

A chaque tour, chaque personnage allié et ennemi va jouer (sauf incapacités ou mort) en fonction de sa compétence de Vitesse. A son tour, il va pouvoir décider de sa position (en mêlée ou en arrière) et des attaques à porter. Les magiciens peuvent lancer leurs sorts, les clercs soigner les bobos, les voleurs tenter d'assassiner...

Une fois les ennemis vaincus, vient le temps de la récompense, venant sous la forme d'or, d'expérience ou même de titre. Des exploits Steam se débloquent également régulièrement.

Différents lieux sont à visiter dès le départ comme la traditionnelle taverne où sont servis des breuvages alléchants...

...Et les non moins traditionnelles catacombes, sombres et lugubres à souhait.

Malheureusement, les cimetières sont remplis de héros. Ce monde est mortel et ne pardonne pas ! Les héros tombés au combat peuvent être ranimés par le prêtre mais si le groupe en entier succombe, c'est la fin d'une épopée !

N'étant pas fan à la base des Dungeon Crawler, j'avoue avoir un peu de mal avec ce genre que je trouve malheureusement dépassé. La réalisation est propre, l'ensemble cohérent et des ajouts "modernes" viennent compléter un jeu qui suit, du début jusqu'à la fin, sa ligne de conduite : ressusciter les jeux cultes des années 80. Est-ce qu'un jeu de ce style saura trouver son public ? Il est encore difficile de le dire, SSUDE ne laisse en tout cas pas indifférent !