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SimCity – 1 mois après, bilan !

Cela fait maintenant un mois que les maires numériques ont pris possession de leurs villes. Un petit bilan s'impose (directement inspiré/traduit de deux articles de Kotaku).

On ne peut pas dire que le lancement de SimCity ait été une franche réussite. On peut même la qualifier de désastreuse, catastrophique, calamiteuse, épouvantable, foireuse... ok ok on a compris. Des serveurs surchargés, l'impossibilité de se connecter dans le pire des cas, des villes qui disparaissent (sans même l'apparition d'une tornade), les joueurs ont chèrement payé la nécessité d'une connexion Internet pour pouvoir jouer.

Un mois après ce lancement, on serait en droit de se dire que tout va bien au royaume des Sims. Mais malheureusement, il subsiste encore bon nombre de bugs en tout genre, polluant l'expérience du joueur aussi bien que tout un quartier sans service de collecte des ordures. Des villes entières disparaissent sans crier gare, certains joueurs ont toujours du mal à se connecter au serveur.

Il y a du mieux certes, les créateurs du jeu sont les premiers à le crier sur tous les toits à travers des billets d'excuses et de mises à jour sur le blog. La vitesse Cheetah par exemple a refait son apparition. Disparue au tout début du désastre, la voici qui repointe le bout de son nez.Les joueurs ont même eu le droit à un DLC gratuit, la station de recharge Nissan. Eh oui, le marketing continue de s'inviter dans les jeux vidéo. Les joueurs du départ ont aussi eu le droit à un petit cadeau d'excuse, qui s'est symbolisé par un jeu au choix, enfin à choisir dans une liste, gratuitement.

Certes, tous ces petits bonus peuvent apaiser un peu la colère qui ne cesse de gronder. Mais qu'en est-il du jeu réellement ? Kip Katsarelis nous donne un début de réponse :

Nous avons foncé tête baissée pour aborder tous les soucis que vous nous rapportez. Cela inclut les rollbacks, la perte de progression et le retour de fonctionnalités comme la vitesse Cheetah et les Leaderboards. Comme vous, nous souhaitons que tous ces soucis soient résolus, c'est la priorité numéro une du studio. En fait, nous avons déjà ces fonctions dans un environnement de QA et nous attendons de les tester correctement avant de les déployer pour vous. En tête de file, nous travaillons sur des corrections de bugs  et d'autres améliorations que nous prévoyons pour de futures mises à jour. La semaine dernière, nous avons déployé deux mises à jour (1.7 et 1.8), qui ont résolu les soucis de trafic et d'autres. Pour la prochaine, la 2.0, nous corrigerons le bug du Centre de Recyclage, améliorerons l'efficacité de voitures et augmenteront le rayon de l'eau des rivières. Nous corrigerons aussi l'amélioration des casinos qui deviendront ainsi plus rentables. Ce ne sont bien sûr que de simples exemples des changements à venir dans la 2.0.

Maxis continue de peaufiner son bébé, des choses vont changer, être améliorés. Mais s'il y a bien une chose dont on soit sûr, c'est qu'EA n'est pas prêt de changer de stratégie, loin de là. Récemment, un sondage ouvert au public a été lancé afin d'élire la pire Entreprise des USA. Sondage qui voit actuellement s'affronter EA et Ticketmaster en demi-finales. Si on peut bien sûr s'interroger sur les raisons d'un tel sondage, qui fait s'affronter des entreprises dont les secteurs d'activité sont complètement différents, on est en droit de se poser quand même la question : pourquoi EA y figure ? Le CEO d'EA, Peter Moore, dans un billet sur le blog, nous donne quelques éléments de réponse, ainsi que son avis sur la réputation de l'entreprise, de ses choix et du futur.

Dans ce post, Moore y dénonce la place de "Pire entreprise des USA" que l'on accorde à Electronic Arts. Il avoue que l'entreprise a fait des erreurs - fermeture de serveurs trop rapides, jeux qui ne répondent pas aux attentes, faux pas sur de nouveaux modèles économiques, et récemment, le lancement très cafouilleux de SimCity - et aurait dû donner aux joueurs plus de résultats que ça. Il reconnaît que ces griefs sont 100% légitimes. Mais en renie certains, comme par exemple :

  • la connexion Internet obligatoire pour SimCity est un DRM. Il assure que non. Voilà tout. Aucune autre explication, ils sont assez clairs selon lui.
  • Origin ne serait pas d'une grosse concurrence pour Steam. Selon lui, les 45 millions de gens inscrits prouvent le contraire.
  • certains pensent que le free-to-play et les micro-tansactions sont un fléau pour l'univers du jeu vidéo. Des millions de personnes y jouent et adorent ces jeux.
  • l'année passée, ils ont reçu des milliers d'emails et de courriers de protestation du fait que certains de leurs jeux proposent d'incarner des personnages homosexuels. Cette semaine, il a même vu des sujets sur des sites conservateurs demandant aux gens de protester contre ces jeux, et de voter pour EA comme pire Entreprise des USA

Nous corrigeons nos erreurs. Ces trois dernières semaines, 900 000 joueurs de Sim City ont été dédommagés via un jeu gratuit. Nous leur devons bien ça. Nous écoutons constamment les retours de nos joueurs, à travers le Customer Experience Group, Twitter, le blog ou d'autres sites. Les retours des joueurs sont vitaux et impactent les décisions que nous prenons. Voici la vérité : chaque année, EA interagit avec plus de 350 millions de joueurs. Origin bat des records sur les revenus et les utilisateurs. The Simpsons Tapped Out et Real Racing 3 sont au top des charts mobiles. Battlefield 3 et FIFA sont des réalisation superbes, avec des dizaines de millions de joueurs. Et SimCity est apprécié par des millions de passionnés à travers le monde. Donc voici ma réponse à ce sondage : on peut faire mieux. On fera mieux. Mais je suis sacrément fier de cette entreprise, des gens qui y travaillent dans le monde entier, des jeux que nous créons et des gens qui y jouent.

Aucun chemin de fleurs ne mène à la gloire



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