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Badland – Game of the Year Edition

Paru fin 2013 sur iOS et Android, Badland est un jeu d'aventure plateforme où l'on dirige un oiseau au look atypique dans des niveaux 2D de plus en plus retors ! Le titre a su se démarquer à l'époque grâce à son gameplay simple et efficace et son univers aussi étrange que fascinant. Un an et demi plus tard, le jeu revient sur console en Game of the Year Edition, avec un réhaussage HD et un gameplay adapté aux manettes. Petit tour d'horizon.

Si vous n'avez pas eu le loisir de découvrir le titre sur support mobile, un petit résumé s'impose. On dirige une boule noire avec deux petites ailes qui peinent à supporter son poids et doit en permanence varier ses battements d'ailes pour ne pas s'écraser au sol, se manger le plafond, ou tout simplement pour éviter les divers obstacles et pièges posés ça et là dans les nombreux niveaux à parcourir.

La première chose qui frappe dans Badland, c'est son univers. Il ne vous faudra guère plus de 5 minutes pour être happé par ce monde aussi beau que fascinant. C'est un véritable voyage féerique que nous propose ici Frogmind. On suivra bien entendu l'action au premier plan pour ne pas mourir bêtement, mais il serait bien difficile d'ignorer ce qui se passe dans les arrière-plans. Ces derniers sont grouillant de vie et riches en couleurs (plus ou moins chatoyantes) et suscitent l'intérêt, on se demande de quoi est composé ce monde, pourquoi la faune reste là à nous observer sans bouger le petit doigt, pourquoi les niveaux deviennent de plus en plus glauques en avançant... Les réponses apparaissent par-ci par-là mais restent vagues, assez pour que chaque joueur puisse se faire sa propre interprétation de l'histoire. Pas grand-chose à redire sur la partie technique, c'est très fin et la direction artistique fait le boulot à merveille, on ne constate aucun ralentissement et on prend même davantage de plaisir à observer les niveaux grâce à l'écran de taille plus importante.

Les premiers niveaux sont riches en couleurs !

Les premiers niveaux sont riches en couleurs !

Concernent le gameplay, pas grand-chose à redire, c'était très simple et efficace sur supports tactiles, ça l'est tout autant sur consoles. Au lieu d'appuyer sur un écran pour provoquer le battement d'ailes, on appuiera sur un bouton de la manette et on utilisera le joystick pour se déplacer. Rien à redire sur ce point : c'est facile à appréhender et personne ne sera lésé par cette approche assez "casual" du titre. Pourquoi ces guillemets ? Parce que le jeu se révèle particulièrement exigeant, pour ne pas dire difficile par moment. Il faudra maîtriser nos petites boules noires au millimètre près pour ne pas finir haché, broyé, et j'en passe... Les tout premiers niveaux sont là pour nous apprendre les bases, qui seront assez rapidement assimilées pour laisser place à de nombreuses subtilités et variantes. Nos boules peuvent gober des petits bonus sur la carte qui font grossir, mincir, provoque une rotation, nous font bondir sur chaque paroi ou au contraire adhérer à toutes les parois, tandis que d'autre accéléreront ou ralentiront la vitesse du jeu. Il faudra utiliser chacun de ces bonus/malus astucieusement pour venir à bout de chaque niveau.

Le jeu peut se montrer sans pitié... et encore, là, c'est simple !

Le jeu peut se montrer sans pitié... et encore, là, c'est simple !

Au niveau de la durée de vie, il y a de quoi faire ! 100 niveaux en solo, 100 de plus en coopératif et une vingtaines en match jusqu'à 4 joueurs, ça occupera déjà une bonne partie de votre temps. Surtout que le jeu possède un côté Die & Retry qui nécessite de connaître chacun des parcours à la perfection pour être terminé. Une fois les niveaux terminés, vous pourrez toujours y revenir pour tenter de remplir le défi des clones de chaque niveau. Bon courage pour y parvenir, j'ai de mon côté laissé tomber après avoir balancé ma manette contre un mur (et pourtant, je suis quelqu'un de très très calme, c'est dire).

On peut comparer nos scores avec le monde et nos amis.

On peut comparer nos scores avec le monde et nos amis.

Difficile donc de ne pas craquer pour Badland. Enchanteur et intriguant, beau et inquiétant, facile d'accès mais difficile à maîtriser, on se prend rapidement d'affection pour ces petites bêtes qui comptent sur le joueur pour ne pas mourir dans d'atroces souffrances. Toutefois, je vous recommande de laisser sa chance à la version mobile en premier lieu, pour voir si vous n'êtes pas hermétique à l'univers ou/et au penchant Die & Retry du titre, avant de craquer pour une version plus grand écran !

 

Testé sur PS4 et PS Vita.



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