Elliot Quest – Aperçu

Moi qui ait commencé à jouer sur GameBoy, lorsqu'on me présente un jeu d'aventure inspiré de Zelda II: The Adventure of Link, je suis forcément intriguée. Voyons donc ce que nous réserve Elliot Quest, un jeu développé par un développeur indépendant mexicain, Luis Zuno, en collaboration avec un groupe de gens talentueux. A noter que le jeu a vu le jour grâce à une campagne Kickstarter en début d'année.

L'histoire est simple mais efficace. Après la disparition de sa femme, Elliot tombe malade et tente de se suicider, découvrant alors qu'il ne peut mourir. Assailli par les cauchemars et devenant chaque jour plus faible, il va voir le Sage local qui lui apprend qu'il est victime d'une maladie rare : un démon appelé Satar consume peu à peu sa vitalité. Si Elliot ne trouve pas un remède avant qu'il ne soit trop tard, alors il deviendra à son tour un Satar. Son seul espoir est de demander de l'aide auprès des gardiens de l'île dont le rôle est de garder le Satar loin des côtes d'Urele.

Lorsqu'on lance le jeu, l'interface est sommaire et on n'a pas vraiment le choix. Après avoir bêtement cliqué un peu partout avec ma souris, je passe au clavier et ça va tout de suite mieux. Créons donc un nouveau jeu...

Immédiatement, nous passons dans l'action et on part à la recherche des gardiens. Le jeu se dirige entièrement au clavier : droite/gauche/haut/bas et touche espace pour sauter. Rapidement, je découvre l'île du jeu et je m'y promène. Même mode de déplacement ici sauf qu'on n'a pas besoin de sauter donc la touche espace permet ici d'interagir avec les éléments notifiés par un point d'exclamation.

Cette île est assez peuplée. Il y a notamment un petit village où de nombreux habitants ne demandent qu'à discuter. Pour se faire, il suffit de se mettre sur le PNJ et d'utiliser la touche haut.

Les visiteurs ne sont pas que bavards, ils sont également assez demandeurs, aidez-moi à retrouver mon chat, les gobelins sont méchants... Bon, en même temps, si on passait notre temps à ne faire que se promener, ce serait rapidement ennuyeux.

Un système d'inventaire permet de s'équiper (à ouvrir avec la touche Entrée). Il y a également un système de compétences lorsqu'on monte de niveau, accessible via cette même interface.

J'ai pris un moment avant de trouver comment me défendre. Si vous cherchez aussi, cela se fait avec la touche D et notre personnage est initialement équipé d'un arc. Du coup, ça a été beaucoup mieux dès que j'ai réussi à me défendre ! Car, comme vous l'imaginez, cela n'avait pas facilité ma rencontre avec ces vilaines bestioles...

Ce boss par contre n'a pas eu sa chance ! Bim Bam !

Le jeu n'est pas très punitif en ce qui concerne la mort. Lorsqu'on arrive à bout de ses cœurs, on réapparaît simplement auprès de la dernière pierre croisée.

Cette course contre la montre va nous emmener à la découverte de l'île d'Urele avec 5 donjons à conquérir, 16 boss à vaincre et un grand nombre de trésors à piller. Même si les PNJ donnent des pistes, il n'y a pas réellement de quêtes. On se promène, on avance, on tue des méchants, on trouve des coffres et c'est très bien comme ça !

• 16 boss uniques
• système de montée de niveau amusant
• enchaînement d'attaques pour obtenir plus d'objets
• attaques magiques
• puzzles pour trouver des cristaux cachés et des zones secrètes
• monstres puissants possédant des armes puissantes
• 3 fins dépendant des décisions
• musique originale par Michael Chait
• jeu facile à prendre en main/difficile à maîtriser

Si vous aimez ce style de jeu, n'hésitez pas, foncez. C'est rafraîchissant et on s'amuse bien à parcourir les différents niveaux et à en découvrir tous les secrets.

En guise de conclusion, la bande-annonce :

Le jeu est disponible dès maintenant sur Steam ainsi que sur PC/Mac et Linux. Il sera disponible début 2015 pour OUYA et Wii U.