Gamescom 2025 – Hell is Us

Le 12 août, l'éditeur NACON, et son studio Rogue Factor, annonçaient le retour de la démo de leur jeu d'action-aventure, une redite sur PC, mais une nouveauté sur PlayStation 5 et Xbox. Malheureusement, prise dans les préparatifs de la gamescom, je n'avais pas eu l'occasion d'en profiter. Je me suis rattrapée à Cologne.

Dans ce jeu, nous incarnons Rémi, un apatride qui a été exfiltré de son pays, Hadea, dans sa jeunesse, séparé de sa famille et surtout de ses parents. Il rêve de les retrouver, mais son seul souvenir de cette époque est que son père était un forgeron dans le village de Jova... Une piste bien maigre pour localiser un individu. Autre souci, le pays est totalement fermé aux étrangers, il a donc dû s'engager dans les Casques Bleus pour s'en approcher.

Dès qu'il franchit la frontière, il abandonne son uniforme, et se lance dans sa grande quête. Mais rien ne se passe comme prévu. Une guerre divise la contrée. Dans la partie que j'ai testée, je me retrouve à aider un militaire blessé qui gît devant une étrange porte gravée de runes. Il m'indique où trouver un camp militaire, pour lui ramener un pack de soin. Je le localise, grâce à des croix marquées sur les arbres, puis je découvre un curieux bâtiment, avec une première énigme à résoudre. Le code est plutôt simple, caché sur des stèles, juste à côté.

La difficulté n'est pas élevée, mais c'est l'occasion d'expliquer comment aborder la progression et l'exploration des vastes environnements (proches d'un monde ouvert, sans en être un). Aucune carte ne guide, aucun marqueur ne mâche le travail : observer, discuter, et réfléchir sont indispensables pour s'en sortir !

Je déverrouille sans mal cette porte énigmatique à côté de mon nouvel ami, et y découvre une autre spécificité de ce pays ô combien accueillant : des créatures surnaturelles sont attirées en ces terres par un phénomène appelé la Calamité.

Une aide providentielle apparaît, alors que mon arme moderne est inefficace et que je manque de finir en goûter. La personne masquée tue le méchant, sous mes yeux ébahis, mais meurt... J'hérite de son épée, récupérée sur son corps sans vie, et de son compagnon drone. Me voilà prêt (je dirais bien prête, mais le héros est un gars !) à partir à l'aventure.

J'ai apprécié mon expérience, le monde est intriguant, regorgeant de secrets qu'il me tarde de découvrir. Il y a notamment des stèles d'une écriture incompréhensible que j'ai très envie d'apprendre à décoder. La prise en main est bonne, même si j'ai été assez surprise de ne pas pouvoir sauter. Je n'ai ensuite qu'à peine échangé quelques coups d'épée avec une seconde créature, avant de devoir passer ma souris au journaliste suivant, je réserve mon avis sur le combat.

L'interface est immersive, et le journal résume bien les informations collectées. Cette alternative aux journaux de quêtes ultra dirigistes fonctionne bien, et la présentation sous la forme d'un ordinateur est bienvenue.

Il m'a été confirmé par un membre de l'équipe mon impression initiale : le jeu ne se veut pas hardcore, ou trop compliqué. Ce n'est pas un souls-like. Néanmoins, il faudra réfléchir, et ça promet un gameplay bien sympathique !

Avis rapide de Sodzounet : l'animation est un peu particulière, le système de combat au corps à corps est simple à prendre en main, face à des ennemis vraiment flippants ! Le système d'énigme est plaisant, et la possibilité de se promener sans être trop guidé ajoute à l'immersion.

Vous avez jusqu'au 28 août pour en profiter à votre tour :