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Gamescom 2024 – Clair Obscur: Expedition 33

Une présentation en français, pour changer, pour ce jeu prévu en 2025 sur PC, PlayStation et Xbox (avec le Game Pass dès le premier jour), et qui est développé par Sandfall Interactive, un studio basé à Montpellier. Étaient présents Guillaume Broche et Leo Paris.

Notre présentation a débuté par un description du monde. Au centre se trouve un monolithe, où dort la Peintresse, une créature maudite qui se réveille chaque année pour peindre un chiffre sur ce cristal, avec pour conséquence que tous les gens ayant cet âge disparaissent. Chaque année, le chiffre diminue d'un, des expéditions sont organisées pour qu’elle arrête de peindre la mort et que les gens arrêtent de disparaître, mais les expéditions ne reviennent pas, ou échouent, et on ignore toujours quelles sont les intentions de la Peintresse.

Comme le nom le laisse présager, cette année, elle se réveillera pour peindre le chiffre 33, et notre expédition va tenter, à son tour, de comprendre. Nous incarnons le commandant (Gustave) qui, dans le niveau que nous avons joué, le second du jeu, recherche sa sœur adoptive (Maelle) en compagnie d'une des membres de l'expédition (Lune).

Nous croisons des corps, ceux de l'Expédition 68. C'est l'occasion de rappeler que beaucoup d’expéditions ont été envoyées avant la nôtre, il va falloir apprendre de leurs erreurs, pour ne pas subir le même sort.

Très vite, il nous faut nous défendre, avec des combats au tour par tour. Rien n'est cependant comme d'habitude, à débuter par la disposition. La timeline est à gauche, à la verticale, tandis que notre groupe de personnages est à l'horizontale, en bas à droite.

Surtout, le mode de jeu a été enrichi avec des compétences à lancer en réaction via des QTE, cette fois en temps réel. Trois options existent pour limiter les dégâts encaissés : sauter, esquiver ou parer. Plus techniques, le saut et la parade offrent l'opportunité d'infliger une attaque gratuite en réaction. Et pourquoi pas, comme celui qui jouait pour nous, viser le bonus "no damage", en ne subissant rien d'un combat ! Il existe aussi un système pour marquer sa cible, et infliger davantage de dégâts grâce à ça, sans parler d'une foultitude d'options de combos.

Les QTE offrent des réductions ou des améliorations des dégâts (subis ou infligés). Si la séquence est ratée, ça n'a pas forcément d'impact. Un sort de buff pourra par exemple ne donner le bonus qu'à un seul personnage, alors qu'il s'appliquerait au groupe entier en cas de réussite. Seules quelques compétences de haut niveau se retournent contre le lanceur. Il nous a été donné l'exemple d'un sort d'immolation, par exemple, qui chauffe les fesses en cas d'erreur !

Du côté des sorts spécifiques, Gustave a une surcharge qu'il prépare grâce à des charges, qui s'accumulent pour chaque coup qu’il pare ou qu'il donne. Maelle évolue entre des positions, qui lui donnent différents bonus. Lune utilise des boules élémentaires qui chargent d’autres compétences.

Le système de combat a l'air vraiment fun. Mais j'ai surtout surtout été impressionnée par la qualité graphique du jeu, avec une ambiance surréaliste. Des éléments flottent, alors que nous ne sommes pas sous l'eau, et c'est ensuite dans un manoir étrange digne de la Belle Époque que nous entrons.

Nous retrouvons Maelle, mais elle semble très perturbée. Elle a vécu d'étranges expériences dans ce manoir, un endroit magique, qui sera d'ailleurs accessible depuis d'autres parties du monde.

L'ambiance bizarre se poursuit, avec l'arrivée d'un personnage étrange, le Curateur, qui ne parle pas. Cela n'empêche pas Maelle de réussir à communiquer avec lui. Elle s'entraîne avec lui, l'occasion de débloquer la possibilité de jouer avec la jeune sœur, les deux protagonistes sont interchangeables. Leurs capacités uniques sont différentes, mais ça n'a pas ensuite d'impact direct sur le scénario de jouer elle, ou lui.

Rapidement, nous avons un aperçu de l'interface. Du côté des attributs : vitalité, force, agilité, défense, chance. Mais pas le temps de s'attarder, nous sprintons, à travers un univers qui vit autour de nous. Un serpent géant apparaît au-dessus de montagnes, probablement un boss ? Plus loin, une rose, abandonnée au milieu d’un champ...

L'un de nos personnages touche la fleur, et un énorme vilain débarque, nommé Goblu. Les sorts s'enchaînent et fusent. Le boss tire sa force de la végétation et crée des fleurs, une étrange créature sortie de l'imagination corrompue de Peintresse qui, soudain, ne se révèle pas si méchante. Goblu ne fait que protéger les fleurs, et redevient pacifique si on arrête de les menacer. Un petit rappel que, parfois, il ne faut pas tuer tout ce qui bouge...

Nous continuons notre exploration, jusqu'à un autre biome, aux nombreux arbres rouges. Le personnage a aussi évolué, il porte un nouveau skin, pas mal de cosmétiques sont à prévoir, qui fonctionnent aussi dans les cinématiques. Gustave a toujours autant la classe ceci dit !

Il existera une quinzaine d’environnements différents, avec beaucoup de contenus optionnels, et des niveaux secrets ! L'exploration est clairement très importante. En tout, le jeu proposera de 30 à 50 heures de contenu. Mais le contenu annexe sera quasi équivalent à celui de l'histoire.

Un scénario qui s'annonce plutôt sombre, voire même mélancolique, les membres de l'expédition n'ont plus qu'une année à vivre s'ils ne stoppent pas Peintresse, ils n'ont pas grand chose à perdre. Certains moments heureusement apportent un peu de fraicheur, notamment au hub, un camp où l'expédition se retrouve et offre un contexte moins triste, pour des scènes qui devraient être plus amusantes.

Pas prévu avant 2025, Clair Obscur: Expedition 33 est déjà magnifique, et il paraît terminé, en tout cas sur la partie qui nous a été présentée. Une belle façon de renouveler le tour par tour qui méritera d'être testée à sa sortie.



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