Gamescom 2023- Howl

C'est par une session de test sur Switch, que j'ai pu me frotter au bêtes sauvages de Howl, un jeu tactique au tour par tour, pas si facile que ça.

A une époque médiévale sombre, une sinistre "peste hurlante" transforme toute personne qui entend son cri en loup-garou. Vous incarnez une héroïne sourde qui va devoir trouver un remède en affrontant le danger dans l'espoir de libérés les habitants de cette terrible malédiction.

Le jeu se découpe en 4 chapitres qui comportent plusieurs niveaux à difficulté croissante pour un total de 60 prévus pour la sortie du jeu. On se retrouve par la suite sur un champ de bataille divisé en plusieurs cases et l'on doit prévoir ses actions et celles de nos ennemis pour remporter la victoire. Sur les premiers niveaux, je pouvais prévoir jusqu’à trois actions, mouvements et attaques confondues mais en débloquant des bonus présents sur la carte par des chemins alternatifs ou cachés, ce nombre peut être monté jusqu’à 6. On ne possède également que 3 flèches qui nous permettent d'attaquer et quelquefois, fuir directement vers la sortie et la meilleure des solutions.

Les loups-garous, à votre simple vue, viendront vous empêcher d'avancer par tous les moyens et vous ne pouvez survivre qu'à deux attaques. Je me suis donc retrouvé à essayé de trouver la meilleure solution pour atteindre la sortie, l'offensive, parfois la fuite mais la plupart du temps, mes essaies se sont transformé en suicide. Malgré un système qui permet de repousser les loups sur plusieurs cases, on se retrouve souvent bloqué par le décor ou d'autres ennemis. J'ai personnellement trouvé le jeu d'une difficulté bien trop dur et bien trop rapide, aussitôt sortie du tutoriel, il faut faire marcher sa matière grise pour essayer de finir un niveau. Aucun indice ou système d'aide n'était présent dans la version de test et on a vraiment le sentiment d'être livré à nous-même.

Niveau direction artistique, le jeu est très agréable et reprend l'esthétique des vieux parchemins du Moyen Âge avec une technologie créée spécialement pour le jeu : l'encre vivante. En effet, les couleurs ont un effet d'aquarelle qui prend vie et bouge tout le long des combats. Un effet visuel très sympa qui amène beaucoup à l'identité visuelle du jeu. La version switch que j'ai pu tester, était très stable, pas une seule chute de framerate, et la résolution HD présentait ici des textes qui se lisaient extrêmement bien.

Côté musique, on est sur quelque chose de discret, plutôt de l'ordre de l'accompagnement que de la musique intrusive, laissant place au son d’environnement et grognement de monstre qui permette de s’immerger dans ce sombre Moyen Âge.

Ai-je apprécié le jeu ? Voilà une question à laquelle je ne saurai répondre. J'ai apprécié son esthétique, son histoire et son idée vraiment originale en matière de gameplay mais je pense que j'ai vraiment étais frustré de mourir en boucle et de ne pas vraiment savoir pourquoi. J'ai même parfois eu l'impression que mes victoires relevaient plus du coup de chance plutôt qu'à mes qualités de fin stratège.

La démo du jeu est déjà sortie et la version complète devrait être disponible d'ici la fin de l'année sur toutes les plateformes.