Gamescom 2023 – REVEIL & New Cycle (Daedalic)

Lors de mon passage sur le stand de Daedalic, j'ai eu l'opportunité de voir deux titres : REVEIL et New Cycle. À savoir qu'à la base, je devais aussi avoir une première démonstration de l'alpha de Surviving Deponia mais que, malheureusement, la venue du jeu de survie a été annulée au dernier moment.

REVEIL

Mon meeting avec les développeurs de Pixelsplit a débuté dans le couloir, alors qu'on attendait que la salle se libère. Même s'il m'a fallu au moins trente secondes pour réaliser que c'était le jeu que j'allais voir... Honte à moi ! REVEIL est un jeu d'horreur psychologique en vue à la première personne. On incarne Walter Thompson, un homme perturbé par des cauchemars étranges. Il a de plus en plus de mal à faire la part des choses entre les rêves et la réalité, alors que ses seuls souvenirs semblent tourner autour de son passé comme homme de piste dans un cirque.

On est au tout début du jeu, Walter se réveille après un cauchemar étrange et essaie de retrouver sa fille, Dorie. Mais elle n'est pas dans sa chambre. On clique un peu partout afin de trouver des pistes qui permettraient de savoir où elle est passée. Le tout a une apparence un peu veillotte et poussiéreuse. Des dents de clown permettent d'ouvrir une tête bien flippante et d'y trouver une clé girafe pour débloquer un carnet de dessins. Au fur et à mesure des pages, les dessins deviennent de plus en plus inquiétants. Comme son papa, la petite fille semble un peu perturbée...

Différents mini-jeux peuvent être joués, comme une machine avec des boules qui tombent sur de petites rampes. Tous ces jeux, inspirés d'anciens jeux réels, sont gérés par la physique dans une certaine mesure. Pas totalement car ça n'était pas amusant d'en avoir trop.

Tout à coup, l'un des murs se transforme en une porte, emmenant vers une forêt où se trouve le cirque de nos souvenirs, un moment où on était heureux. Étrange ? À peine ! Qu'importe ! On sort. On passe à côté d'un lac et on entre dans l'enceinte du cirque. Il faut remettre les plombs, puis trouver de la monnaie, de quoi jouer à un jeu avec une petite moto accrochée à un cylindre, avec des obstacles à esquiver qui apparaissent aléatoirement sur trois voies. Il faut obtenir 1 000 points pour pouvoir entrer dans un palais du rire, jouant sur le côté "cheap" de l'horreur, glaces déformantes, effets d'optique et monstres en cartons.

La démo s'est arrêtée là, à notre arrivée devant un ascenseur qui semble embarquer vers une zone bien plus flippante du jeu. Mêlant puzzles et énigmes, REVEIL ravira tous les fans de l'horreur qui n'ont pas froid aux yeux ! Le jeu sortira d'ici la fin d'année et devrait d'ici là proposer une démo gratuite.

New Cycle

Le second jeu qui m'est présenté est dans un genre et un style totalement différent. Développé par Core Engage, New Cycle est un city-builder postapocalyptique dans lequel l'humanité tente de se reconstruire après une immense éruption solaire.

On repart de zéro, dans des tentes, sans électricité ou confort moderne. Cela n'empêche pas de tenter de s'occuper comme il faut de ses survivants, dans l'espoir de recréer une grande ville prospère. On ramasse différentes ressources. De la nourriture : des champignons, de la viande, du poisson. De l'eau. Afin de remonter leur moral, on essaiera aussi vite que possible d'être en mesure de produire des outils ou encore des vêtements. Afin d'aider à ce qu'ils gardent le sourire, on pourra aussi baisser l'efficacité qu'ils doivent montrer au travail.

Les survivants sont de trois types : des travailleurs (la majorité), des artisans et des spécialistes. Ces derniers se créent en formant des travailleurs dans des sortes d'universités, avec pour le moment un risque d'échec (mais cela pourrait être amené à changer pour éviter de frustrer les joueurs).

L'interface a été pensée afin que tout élément soit au maximum à 2 clics. Différents calques donnent des informations sur les avantages des terrains : fertilité pour les champs, eau pour les puits... Il faut donc bien faire attention à ne pas construire n'importe où, au risque sinon de se priver de ressources utiles. J'ai été impressionnée par la quantité de données remontées. Des tables et des graphes offrent de nombreuses façons d'optimiser les productions pour ceux qui aiment que ça soit parfaitement équilibré. Les chaînes de production sont nombreuses et l'automatisation va jusqu'à l'utilisation de tapis roulants !

Différents modes sont proposés. Sandbox, bien sûr, avec plusieurs biomes (toundra, steppes, prairies, montagnes...). Mais aussi deux scénarios : Sanity dans lequel on doit gérer une épidémie et Old Ways avec une orientation militaire.

Le jeu va tellement au-delà de ce que j'ai pu décrire : des saisons, des événements avec des choix à faire, 74 bâtiments constructibles répartis en quatre ères... Franchement, c'est bluffant tellement c'est complet ! Le jeu devrait sortir d'ici la fin d'année, avec la possibilité de glisser au début 2024 au besoin. Histoire de patienter, vous devriez vraiment tester la démo qui est actuellement proposée :