Gamescom 2023 – Bellwright
Quand j'ai vu les premières images de Bellwright, j'ai immédiatement pensé à un hybride entre Life is Feudal, Medieval Dynasty et Kingdom Come : Deliverance. Et je ne me trompais pas beaucoup en fait ! Dans la démo qui m'a été présentée, notre personnage n'est plus tout à fait un étranger dans son village, même si les habitants ne sont pas encore prêts à nous faire totalement confiance. Peu importe l'amour qu'ils nous porte, notre objectif reste de les aider à prospérer, ce qui passe par leur protection. On lance la construction d'une tour de garde et, immédiatement, les citoyens se mettent à apporter les éléments nécessaires à sa construction.
Tous les habitants sont organisés via une interface qui liste les activités et, pour chacune, un priorité : ramasser, récolter, chasser, fabriquer, patrouiller... Ils vont ensuite s'exécuter en fonction de ce qu'il y a à faire, en tout cas quand ils ne dorment pas. Bien sûr, au tout début, beaucoup de choses se font manuellement mais le but est l'auto-suffisance. Peu à peu, chaque campement accueille de plus en plus d'habitants, offrant de nombreuses options d'automatisation, ce qui à terme permet de laisser les villageois seuls.
Comme la construction de notre tour prend du temps, on part visiter la bourgade. Chaque habitant a sa maison, avec de petits jardins et tout un tas d'objets qui donnent une impression de vie. Intercalés se trouvent les bâtiments de production et les échoppes des artisans. Pour créer quelque chose, il faut s'adresser directement aux artisans, en fonction de ce qu'ils savent faire. Des animaux sont présents, des vaches dans leur écurie, et des poulets qui vadrouillent libres dans les rues. La nourriture peut être stockée dans un cellier, une sorte de réfrigérateur caché sous une butte de terre.
On trouve des quêtes et des quêtes secondaires, avec des choix à faire, et les conséquences qui en résultent. Différentes factions évoluent dans le monde et, même si je n'en ai pas vu la démonstration, j'imagine qu'il sera sans doute possible d'être alliés avec certains... au détriment de ses relations avec d'autres !
Notre tour de garde est enfin terminée et, hasard planifié pour la démo, c'est le moment que choisissent des brigands pour attaquer ! Tous les citoyens sont appelés aux armes et ils se précipitent vers l'armurerie, où ils s'emparent d'une épée/bouclier, ou d'un arc, suivant leurs caractéristiques personnelles. On a bien plus d'archers, ce qui est parfait, car ils peuvent grimper sur les murs fortifiés du village pour accueillir comme il se doit nos invités surprise. Bien sûr, ils seront moins efficaces que les véritables soldats, qui eux sont des militaires de métiers. Les soldats peuvent par exemple s'organiser en formation (mur de bouclier, ligne...). Dans notre cas, nos citoyens armés suffisent bien. Les quelques barbares qui réussissent non sans mal à détruire notre porte se font découper en quelques secondes seulement.
Lors des combats, les blessures sont courantes. Il faudra bien les soigner si jamais cela arrive. Mais on a tellement écrasé les adversaires que personne n'a une seule égratignure. On repassera pour avoir une démonstration de la médecine.
Vraiment beau, Bellwright impressionne tout autant dans ses fonctionnalités. Personnellement, il me fait aussi un peu penser à Stranded: Alien Dawn, à bien plus grande échelle, et ça, ça ne peut que me plaire quand je vois le temps que j'ai pu passer dessus ! Bellwright sortira en accès anticipé en décembre, avec deux autres régions, ce qui triplera la zone de jeu. Il y aura des choses à faire dans toutes les régions, ainsi que la possibilité de construire une ville dans chacune, sans pour autant que les villes précédentes ne perdent tout intérêt (c'est sur cet aspect précis que travaille en ce moment le studio). Et si vous avez hâte de jouer, vous devriez suivre la page, il y a eu une démo fin juin. Qui sait si le studio Donkey Crew n'en organisera pas une nouvelle avant la sortie ?