Gamescom 2023 – Gori: Cuddly Carnage
En toute franchise, je craignais vraiment d'aller voir Gori, car je ne savais pas du tout si ça allait ou non être mon style de jeu, tant les bandes-annonces m'ont semblé... curieuse. C'était ma "crainte" du jeudi, qui s'est très rapidement transformé en coup de cœur de cette gamescom 2023 !
Si vous avez déjà vu une vidéo de Gori: Cuddly Carnage, vous avez du vous rendre compte que l'on joue un chat roux, ce qui propulse quasiment instantanément le titre au rang de potentiel GOTY. Sauf que Gori n'est pas un chat comme les autres. Il ne fait pas ses griffes sur le canapé, ne va pas à la litière au moment où cette dernière est nettoyé, et il ne réclame pas de la pâtée en permanence. Gori fait du hoverboard, se tient sur deux pattes et il a une sainte horreur des licornes tueuses, qu'il bousille par paquet de douze au petit-déjeuner. Gori, c'est un fou furieux, mais on l'aime beaucoup, parce qu'il est cool et surtout parce que c'est un chat, ce qui signifie qu'il est de facto adorable.
La session de jeu semble se concentrer sur le début du jeu, qui introduit Gori et F.R.A.N.K., notre hoverboard qui dispose d'une conscience et cause avec nous en permanence. De chaque côté de ce skate volant, il y a des lames très affûtés qu'on utilisera pour découper les différents ennemis rencontrés. Notre héros ne sort jamais sans son skate par chance, et vu le nombre d'ennemis qu'on rencontre, c'est plutôt une bonne idée de le garder sur soi. Quand on est pas en combat, Gori: Cuddly Carnage se transforme en un jeu de plateforme plutôt bien fichu. On se déplace avec le stick gauche, contrôle la caméra avec le droit, on peut sauter avec la touche A, faire un double saut avec un second appui, faire un dash vers l'avant avec la touche X... tout est fait pour que l'expérience soit dynamique et ça fonctionne très bien. Les seules phases m'ayant posé problème sont celle où il faut slide sur une ligne arc-en-ciel qui n'est pas toujours évidente à appréhender. Je suis passé à côté à quelques reprises, alors que j'étais persuadé être dessus... vu le regard derrière moi, ça semble être un point d'amélioration connu par le studio et je suis relativement confiant sur le fait que ça sera plus fluide d'ici la sortie !
Côté combat, j'allais qualifier ce dernier de hack'n'slash, mais le studio m'a devancé en catégorisant le jeu en tant que "skate-and-slash", ce qui lui correspond très bien ! Quand des ennemis apparaissent, la zone se ferme temporairement, ce qui fait qu'on se retrouve dans une arène où l'on ne peut pas se déplacer aussi librement, ce qui force le combat. La touche X va faire sortie des lames transverses de l'hoverboard, tandis que le Y va donner un coup frontal. Couplé au saut ou à l'utilisation de la gâchette droite, ça permet d'effectuer des combos et d'utiliser des compétences spéciales qui vont puiser dans l'énergie de l'hoverboard, qu'on recharge en tuant des adversaires qui lâcheront de la vie et de l'énergie. On peut aussi verrouiller une cible, un ajout franchement bienvenue, la caméra étant parfois assez capricieuse ! Certains ennemis demanderont des méthodes spécifiques pour leur infliger déjà. Un nécessite qu'on donne un coup sur sa tête, d'autres sont protégés par une bulle et il faudra la briser avec une attaque lourde au préalable. Les combats sont rapides, brutaux et aussi très drôles, avec une difficulté qui sait être au rendez-vous puisqu'il faudra esquiver de nombreux coups, sinon c'est le game over assuré !
Vous l'aurez compris, j'ai adoré cette demi-heure passé en compagnie de Gori: Cuddly Carnage et il me tarde de poser mes mains sur le produit fini ! Il faudra s'armer d'un peu de patience cependant, puisqu'on a pour le moment un vague 2024, sans plus de précision.