Gamescom 2023 – Arashi: Castles of Sin – Final Cut
Arashi: Castles of Sin est la réédition d’un jeu initialement sorti sur PlayStation VR, premier du nom, l’occasion d’apporter de nombreuses améliorations au titre.
On incarne un ninja assassin au Japon féodal, dans une aventure immersive en réalité virtuelle proposant de 6 à 8 heures de jeu. Les voix sont intégralement en japonais avec, bien sûr, une interface et des sous-titres français si vous êtes un peu rouillés.
Lors de la présentation, j’ai d’abord joué au tutoriel, qui aide à la prise en main du jeu. Après avoir papouillé mon chien, j’ai appris à utiliser mes deux sabres, ma lame longue en main droite pour frapper, ma lame courte en main gauche pour parer.
Le ninja en moi n’a pas été déçu avec très vite des parois à escalader, d’abord en utilisant une alternance des mains pour accrocher des pierres ou des barreaux d’une échelle. Puis grâce à un super grappin monté sur une arbalète, de quoi atteindre des points très éloignés pour se faufiler par les toits… ou juste passer au-dessus d’un pont détruit. Les premiers ennemis ne tardent pas à tenter de m’arrêter, et le jeu se veut assez réaliste de ce côté. Impossible de survivre à plusieurs coups. Il faut beaucoup bouger, voire ne pas hésiter à utiliser le décor à son avantage et, surtout, parer les attaques dès que possible. Le chien est d’une grande aide pour distraire les ennemis. Quand ils se font mordre, ils ont tendance à ne pas faire attention à l’assassin que je suis. Sinon, quand le molosse n’est pas disponible, il faut attendre que les cibles tournent le dos, pour se faufiler derrière. La furtivité reste dans tous les cas une valeur sûre.
Ensuite, je me lance dans une infiltration. Je récupère un arc et tire mes premières flèches sur de nouveaux vilains qui patrouillent dans les couloirs. C’est aussi la bonne occasion de mettre à profit mon arbalète-grappin pour atteindre les plafonds et surprendre ceux dont les amures les protègent de mes attaques à distance. Une nouvelle fois, la furtivité est la clé. Un ennemi est gérable. Deux, c'est l'assurance d'une mort rapide.
J’ai beaucoup aimé cette petite pause d’action pure, dans un univers aux graphismes vraiment réussis, et dont la précision des gestes permet de beaux enchaînements martiaux. Le déplacement est basé sur la téléportation, et que très rarement sur le mouvement précis via un des joysticks. Du coup, je n’ai pas été mal à l’aise, sauf durant une très brève phase d’ascension verticale. Mon cerveau n’a pas aimé me voir monter, alors que pourtant j’étais statique. Sinon, à part ça, aucune sensation de motion-sickness à déplorer.
Prévu d’ici la fin de l’année, Arashi: Castles of Sin sortira sur PlayStation VR2, Meta Quest et les casques de réalité virtuelle PC. Il n’est pour le moment pas prévu une sortie sur PICO.