Gamescom 2023 – Station to Station
Le jeune studio Galaxy Groove a annoncé le 22 août la sortie officielle de son jeu Station to Station pour le 3 octobre. Grâce à son partenariat avec IGN, le jeu a rapidement gagne en popularité avec plus de 120 000 demandes en liste de souhaits sur Steam. Il a également été classé au treizième rang des jeux les plus attendus. Enfin, pour finir avec les chiffres, la démo a été testée par plus de 70 000 joueurs. Rien de moins !
Station to Station est un jeu de gestion minimaliste qui s’inspire de différents jeux tels que Mini Metro, Terra Nil. Le jeu se veut accessible et simple à l’usage, mais difficile si l’on souhaite réussir les défis. Lors de mon entretien avec le développeur, la chose qui lui importait le plus, c’était d’apporter un jeu accessible où les joueurs trouveraient rapidement leur marque et surtout du FUN. Tout est dit 🙂
Rentrons un peu dans le détail d’une partie. Il existe actuellement six régions. Une septième sera disponible un mois après le lancement.
Sur la carte, il y a une ville ou un bâtiment qui a des demandes en termes de ressources ou de connexion à d’autres villes ou bâtiments. Vous me direz : on créé une station de train à la source, puis une autre à la destination et on les connecte entre elles. Mais les choses sont moins directes. Prenons un exemple. Si la ville ou le bâtiment me demande des planches de bois, il faudra que je connecte l'ensemble, ma source de bois et ma destination, à une scierie afin de répondre aux besoins. Dans un autre cas, ma ville avait des besoins de fromage, j’ai une laiterie, mais pas de fromagerie. Pas de panique : le jeu me laisse la possibilité de créer une fromagerie afin de répondre aux besoins de ma ville.
La création des rails est vraiment simple, un simple cliquer/tirer. Des points d'ancrages se créent à chaque clic, permettant ensuite d'être manipulés pour tester les différentes options, et donc les coûts. Un pont va coûter beaucoup plus cher, par exemple.
Chaque fois que l’on connecte des gares, la zone autour de la ville ou du bâtiment se colorise et, au clic sur le bouton qui est apparu, de nouveaux bâtiments ou villes apparaissent, qu'il va falloir à nouveau relier. De plus, on gagne de l’argent mais aussi des bonus, présentés sous la forme de cartes à jouer, qui réduisent le coût de certaines actions. Comme par exemple un pont au rabais, des rails au rabais ou du déboisement gratuit.
Là ou l’affaire se corse, c’est avec le bonus de cumul, qui augmente fortement le gain d’argent en approvisionnant plusieurs bâtiments en même temps. Il y a également des défis de fonds et des défis spéciaux, deux sortes d'objectifs secondaires qui demandent par exemple de n’utiliser qu’un certain nombre de bonus ou encore un certain nombre de ponts. Du coup, si on aime ça, ça donne envie de tenter les challenges et offre une certaine rejouabilité à chaque niveau. Il est également possible de jouer en mode bac à sable, sans contrainte d’argent ou de réalisation de bonus. La génération procédurale de la carte permet d’avoir un environnement nouveau à chaque partie, avec des critères tels que la taille.
La réussite d’une mission est liée à la colorisation totale de la carte, et de ce fait à la réalisation des objectifs. Chaque niveau se veut rapide à jouer, ceux-ci ne durant que de 5 à 15 minutes.
Les graphismes, on aime ou on n’aime pas… En tout cas, il faut savoir que derrière, c'est du Unreal Engine. Pour ma part, j’aime bien. Une attention particulière a été apporté aux sons avec des bruitages de clocher, de poulets, d’oiseaux. Ça sent bon la campagne avec une musique douce et relaxante. Vous pouvez dès maintenant vous mettre en route, une démo est accessible sur Steam avec les trois premiers niveaux :