Horizon Forbidden West: Burning Shores – Plus beau que jamais !

Après un premier opus sympathique mais qui ne m'avait pas transcendé, Horizon était parvenu à me happer grâce à sa suite Forbidden West, meilleure en tout point selon moi ! La quête d'Aloy trouvait plus de sens, et la protagoniste gagnait en profondeur et s'est révélée bien plus attachante. C'est donc tout naturellement que j'ai accepté d'essayer Burning Shores, qui ne sort que sur PS5 afin de permettre certaines folies techniques que la PS4 n'aurait pas su gérer.

Pour profiter de Burning Shores, il faut donc être possesseur d'une Playstation 5 (à présent disponible sans trop de soucis dans le commerce !) et avoir terminé la quête principale de Forbidden West. Si vous respectez ces conditions, vous devriez être appelé pour une nouvelle mission ! Alors que Guerilla Games avait pris soin de proposer un récapitulatif des événements précédents au début du second opus, le DLC ne se charge pas ici d'un quelconque résumé. J'espère donc que l'aventure vous a marqué à l'époque, sans quoi vous risquez d'être un peu perdu au départ. Pour ma part, je suis reparti d'une sauvegarde que j'avais abandonnée il y a 2-3 mois seulement, donc je n'ai pas été trop confus.

A l'instar de The Frozen Wild, on débute ce contenu téléchargeable avec une Aloy expérimentée et disposant d'un arsenal aussi explosif que puissant. Cette dernière décide de partir en quête d'un des derniers ennemis encore en vie, faisant l'impasse sur la quête "initiale" révélée à la fin du jeu de base. Elle quitte donc San Francisco pour rejoindre Los Angeles, pour le plus grand plaisir de nos yeux ! On peut - à juste titre - trouver Forbidden West fabuleux... sachez que le studio s'est surpassé avec la cité des anges version post-apocalyptique. Que ce soit dans les airs ou au sol, on aura souvent la mâchoire qui traîne par terre tant le jeu multiplie les panoramas avec une insolence folle. Lâcher la PS4 a permis à Guerilla de révéler tout son potentiel et d'exploiter pleinement la dernière née de Sony. Le résultat est fabuleux, vraiment, et ce peu importe le mode graphique pour lequel on opte (même si le mode qualité sera bien entendu plus fin).

En terme d'histoire, ça souffle le chaud et le froid. Si la trame principale avec la quête de l'ennemi n'a rien de transcendante, la relation qu'on développe et entretient avec le personnage de Seyka est passionnante à suivre. Les deux femmes s'opposent sur nombre de points, alors qu'elles se ressemblent beaucoup dans le fond, et le fait de progresser avec elles apporte pas mal au titre. Cela permet également à Aloy de se dévoiler davantage, le tout de manière extrêmement naturelle. Les équipes ont réalisé un superbe travail d'écriture à ce niveau. Espérons juste que ça ne soit pas "effacé" avec le prochain opus, vu qu'on s'éloigne de notre quête initiale consistant "juste" à sauver le monde.

En terme de nouveautés, outre l'ajout de Los Angeles, on peut rapidement évoquer le bateau de Seyka, qui s'avère être au final un ajout assez anecdotique, vu qu'on privilégiera vite sa monture volante, bien plus efficace et moins contraignante. Le bestiaire grandit également avec de nouveaux ennemis à affronter, de nouvelles compétences à débloquer, une nouvelle arme destructrice à utiliser et de nouveaux équipements à glaner ça et là en arpentant les quelques îles des Côtes Embrasées. Les fans de cosmétiques seront ravis, plusieurs tenues ont été ajoutées et peuvent être obtenues en échange d'une monnaie qu'on obtient en accomplissant certaines quêtes de Burning Shores.

Horizon Forbidden West : Burning Shores est une extension plus que bienvenue ! Outre sa plastique absolument superbe, on a droit ici à un contenu certes un peu court en ligne droite, mais qui permet à Aloy de se dévoiler davantage au joueur, grâce à la présence appréciée de Seyka. Pour 19.99€, vous aurez droit à une petite gifle technique (et artistique), un rab de gameplay aussi nerveux que satisfaisant et une histoire personnelle sympathique, malgré une quête principale un peu désuète. Un bon cru donc.

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