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Road 96 : Mile 0 – Road Tripes !

Holà amigo !

Nous sommes le Croicroicarréronronronettriangle.

Au nom de notre idéologie suprême, nous venons de prendre en otage l'introduction de ce test. Gloire aux poireaux.

-Gloire aux poireaux !

Voici nos demandes : Le test de Road 96 Mile 0.

Et c'est tout.

Vous avez 24 heures et, si nos exigences ne sont pas satisfaites, nous ferons sauter à la corde un gars en béquilles au nom du Grand Poireau.

- Euh... chef... il semblerait qu'on ait pris en otage l'intro du test qu'on exige et que, par notre intervention, on ne peut pas le commencer. Du coup, on sert pas à grand chose en fait.

Et puis votre menace, chef... pardon, mais elle est débile. Personne ne va avoir peur. On va avoir au moins besoin de 3 types en béquilles à faire sauter à la corde.

- Tu es un génie Pedro. Pour le Grand Poireau !

Road 96 Mile 0 replonge à nouveau le joueur dans le pays de Petria. Non pas après les événements de Road 96 car ce serait un peu aller à contresens de la liberté narrative et des multiples fins possibles du premier opus, mais quelques temps avant la grande vague d'exode juvénile, tentant de fuir la tyrannie de Tyrak, le tyran de cette contrée imaginaire.

Vous incarnerez à tour de rôle Zoé que vous connaissez déjà si vous avez joué au premier (et il est fortement conseillé d'avoir fini l'histoire des protagonistes à 100% avant de se lancer dans celui-ci), mais également de son meilleur ami, Kaito. Ce dernier est l'enfant d'un couple de travailleurs exploités par le régime, comme l'est une majorité de la population.

Si on conserve l'univers, avec des clins d’œil aux protagonistes et évènements de Road 96, en termes de gameplay, le jeu est assez différent. Exit les sections procédurales qui rendaient chaque voyage différent, Mile 0 se rapproche plus d'un jeu narratif à la Life is Strange, mais à la première personne. Les choix et actions auront ainsi toujours un impact, mais il faudra dire adieu au système de gestion de ressources et à la barre de fatigue. À la place, c'est une jauge idéologique, indépendante entre chaque personnage, qui fait son apparition. Vos actions, choix de dialogues, ainsi que des choix d'actions influeront non seulement sur le déroulement de l'histoire et des dialogues, mais également sur ces fameuses jauges idéologiques. Les conséquences de tout cela seront aussi bien immédiates qu'à retardement.

Avant de se lancer dans l'éternelle critique de la technique et tout le bazar, il est intéressant de s'arrêter pour comparer cette suite avec l'original. Personnellement, j'ai été déçu de voir disparaître les sections procédurales. C'était le charme et la force de Road 96 : pouvoir refaire le jeu sans qu'un run ne ressemble au précédent. Ici, le format change et le type de rejouabilité également. Plus subtile, pas forcément moins intéressante, mais clairement moins impactante sur le joueur. Pour essayer de pallier l'absence des phases de route, les développeurs ont pensé bon d'intégrer des phases de glisse urbaine. Sur des bandes-sons généralement rythmées et dans un genre surréaliste, vous vous retrouverez sur des circuits et des phases de gameplay comme on peut en trouver sur les jeux mobiles de courses (Minion Rush, Sonic Dash, Temple Run, etc).

Ces phases, bien qu'apportant un rythme bienvenu au jeu narratif généralement posé, sont très problématiques en termes de gameplay : caméra mal placée, hitboxes louches, manque de réactivité du personnage, vous allez échouer.

Souvent.

Beaucoup trop souvent.

Et ceci à cause de ces mêmes points problématiques. Il faudra alors réaliser ces phases par cœur pour espérer avoir des notes potables. Car vous êtes évalués sans aucune pitié.  Techniquement, le jeu est un peu au dessus du premier. Mais clairement, on est loin, bien loin de l'excellence visuelle d'un Atomic Heart, par exemple, quoique le style visuel de Road 96 a plus de cachet et Mile 0 le reprend à la lettre. L'ensemble est fluide et tourne sans difficulté sur Xbox Series X sur lequel le test a été effectué. Quant à la prise en main, il n'y a vraiment rien de sorcier, ni de problèmes à souligner si ce n'est que, pour certains passages, comme la livraison de journaux, ou le passage avec le marteau, jouer avec une manette est complètement inadapté et réaliser un sans faute relèvera de l'utopie.  Du coup, on restera pour découvrir l'histoire de Zoé et ce qui l'a amené à jouer le rôle qu'elle tient dans Road 96, plus que pour le gameplay moins original que le premier.



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