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Ravenswatch – Le côté sombre des contes

Lors d'une présentation exclusive le jour de la Saint Valentin, j'ai pu découvrir Ravenswatch. Le nouveau jeu du studio Passtech Games, notamment connu pour Curse of the Dead Gods, qui sera édité par Nacon. Ce roguelite d'action nous embarque dans un univers de dark fantasy, le monde de rêverie corrompu par les cauchemars. Incarnant un héros tiré des contes et légendes populaires, le joueur fait partie de la garde du corbeau (d'où le titre), avec comme mission de combattre ces hordes de démons et de rétablir l'équilibre précaire du monde.

Margaux Saly, Associate Producer & Communication Manager, nous a présenté le titre. À commencer par ses héros. Dix sont prévus. Six sont pour le moment jouables. Parmi eux, deux seront à débloquer dans la version qui sera proposée en accès anticipé.

Scarlet (le petit chaperon rouge) est le premier personnage à avoir été développé. Elle se transforme en grand méchant loup à la tombée de la nuit, amenant donc à combiner deux gameplays légèrement différents. Elle reste néanmoins dans tous les cas un DPS de mêlée avec une bonne mobilité.

Franz (le Joueur de flûte de Hamelin) contrôle une horde de rats avec sa musique. C'est un DPS à distance redoutable.

Beowulf, inspiré du poème épique du même nom, promène sur son épaule un dragon qu'il peut appeler en combat, ce qui améliore ses attaques au corps à corps. Il compense sa lenteur par de grosses attaques dévastatrices.

La Reine des neiges trouve sa place à distance, avec une panoplie de sorts de dégâts de zone. Très mobile, elle est capable de geler le sol et d'utiliser cette piste pour patiner et gagner en mobilité.

Aladdin est accompagné de ses deux génies qui peuvent exaucer des vœux, faisant de lui un excellent combattant, très agile.

Mélusine est inspirée des sirènes. Son gameplay est très statique, dans la mesure où elle ne peut pas bouger quand elle invoque ses puissantes orbes d'eau.

Chaque héros possède ses spécificités, mais ils ont tous le même nombre et le même type de capacités : une attaque de base, une attaque puissante, un spécial, une capacité de défense et un ultime. Ce dernier est déblocable au niveau 5, à choisir parmi deux possibilités.

Rogue-like assumé, chaque partie se présente comme un mini jeu de rôle, jouable en solo ou en coopération jusqu'à 4 joueurs. Une fois le personnage choisi, il faut survivre pendant quatre jours et quatre nuits sur une carte générée de manière procédurale. C'est une course contre la la montre pour gagner en puissance. Car, une fois le délai écoulé, le boss de fin arrive. Impossible de reculer, tout le monde se retrouve téléporté à ses pieds, et c'est un combat à mort qui s'engage jusqu'à ce que l'un des deux camps l'emporte.

Avant d'en arriver là, les personnages doivent impérativement accumuler or et expérience. Ils progressent à travers cinq niveaux avec, à chaque fois, l'occasion d'améliorer une capacité. La carte regorge d'opportunités de gagner en puissance, avec des tas d'ennemis, des boss, des événements, des fontaines de vie et des coffres, le tout pouvant offrir toujours plus d'or, d'améliorations ou d'objets. Un marchand vend aussi des choses à acheter grâce à l'or amassé. Mais attention, il faut bien réfléchir aux risques encourus, car la mort vient vite. Le groupe possède une quantité limitée de résurrections automatiques. Après, il faut qu'un autre membre du groupe vienne canaliser sur le corps du décédé dans les trente secondes, ou la mort est définitive. Le pauvre joueur n'a alors plus qu'à regarder ses amis se débrouiller sans lui jusqu'à la fin.

En compagnie d'Adrien Crochet, Lead Designer, et de deux autres journalistes, nous avons fait quelques parties. Un seul chapitre est pour le moment proposé. Deux autres seront ajoutés à terme, offrant plus de diversité en terme de biomes (et donc de méchants). Pour le moment, l'environnement est plutôt sombre, avec une grosse prédominance de bruns et de rouges. L'alternance des jours et des nuits se fait très rapidement, sans qu'il soit toujours très facile de se rendre compte du temps qui passe. Le tout donc dans une vue du dessus.

La difficulté est élevée, des niveaux sont prévus mais non encore implémentés. Nous avons donc dû faire avec l'équilibrage actuel, ce qui amène notre première tentative à se terminer très vite. Nous persévérons et apprenons à utiliser les capacités de nos personnages. Peu à peu, les choses s'améliorent. Nous avons presque réussi à vaincre le boss lors de notre ultime tentative.

J'ai pour ma part joué exclusivement Franz, le Joueur de flûte de Hamelin. Un peu par hasard au début. Et puis je me suis dit que, si nous voulions un peu progresser, il valait mieux que je garde le même personnage, plutôt que d'en découvrir constamment un nouveau.

Franz est très agréable à jouer, avec des attaques basées sur la musique. Il faut cependant faire attention. Déjà, il meurt très vite. Certains monstres font des jets de poisons difficilement visibles à distance, et cela peut suffire à le mettre au tas d'une seule attaque. Il faut savoir garder son sort de défense qui étourdit les ennemis et offre une invulnérabilité temporaire pour survivre à ce style de déconvenue. Afin de calmer les méchants qui voudraient être un peu trop tactiles.

Ses deux attaques le ralentissent. Il est donc impératif d'arrêter de bombarder les ennemis en cas d'urgence. Et surtout d'utiliser la touche Espace pour faire une esquive.

Ses rats sont très puissants, mais surtout grâce à leur nombre. Comme ils meurent très vite, il est préférable d'attendre qu'ils prolifèrent et de tous les lâcher quand ils sont assez nombreux, en une bonne grosse vague !

Enfin, je n'ai pas eu beaucoup d'occasions d'utiliser l'ultime. Nous ne sommes arrivés au niveau cinq qu'une seule fois, juste avant le boss final. J'ai eu la mauvaise surprise de me rendre compte que le personnage se met alors à foncer tout droit, devenant inarrêtable, avec juste la possibilité de le faire tourner. Bien sûr, comme le boss envoie des pics dans tous les sens, j'ai foncé dedans et je suis morte. J'ai heureusement été ramenée à la vie pour le tester une seconde fois, d'une façon moins dangereuse, pour découvrir une capacité à infliger des dégâts assez incroyable, en tout cas quand le personnage est orienté dans le bon sens car cette folie musicale qui le prend reste dangereuse.

Voilà pour mon petit retour concernant ce jeu qui promet de belles parties entre quatre joueurs, avec une bonne rejouabilité offerte. Bien sûr, il est difficile de se faire un avis final, après seulement une grosse heure de jeu. Mais nous avons passé un moment agréable, et la difficulté qui paraît insurmontable pour des débutants paraît bien moins abusée après quelques tentatives, procurant une véritable impression d'accomplissement.

Ravenswatch sera en accès anticipé pour environ un an, avant une sortie prévue sur Steam et consoles.



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