Publicité

Gamescom 2022 – Pentiment

Obsidian Entertainment nous propose un jeu narratif et d'enquête sur la base d'une sombre histoire de meurtre en Allemagne. Cela fait environ trois ans que le studio travaille sur ce projet... et il était temps qu'il commence à en dévoiler davantage. Cela a été rendu possible grâce à l'équipe Xbox, qui nous a donné l'opportunité de mettre les mains dessus lors d'une démo à la gamescom.

Au XVIe siècle, dans le nord de la Bavière, nous incarnons Andreas Maler, un artiste travaillant dans le scriptorium de l'abbaye de Kiersau. La petite vie tranquille de l'édifice religieux est perturbée quand un noble de passage, Lorenz Rothvogel, est assassiné. D'autant plus qu'un de nos amis, le frère Piero, est retrouvé juste à côté du cadavre, un couteau ensanglanté à la main. Bien sûr, tous les soupçons pèsent sur lui... mais les choses sont rarement aussi simples qu'elles le paraissent. Une grande enquête va débuter, qui nous amène à devoir résoudre toute une série de meurtres qui s'étalent sur vingt cinq années. Au fur et à mesure de nos recherches, nous serons amenés à interroger de nombreux témoins : des paysans, des moines, des voleurs, des nonnes, des nobles...

Le jeu commence par le choix de la carrière de notre personnage. Seule une peut être choisie parmi les six proposées : Latiniste, Logicien, Orateur, Astronome, Occultiste ou Naturaliste. La création se poursuit avec sa voie (Théologie, Loi impériale ou Médecine), ses origines (Bâle, Flandre ou Italie) et son passé (Hédoniste, Artisan, Rat de bibliothèque, Vaurien, Homme d'affaire). Autant dire qu'il existe un grand choix de possibilités même s'il n'est pas très clair encore de discerner l'impact réel de ces points de départ sur la trame de l'histoire.


Jeu narratif oblige, les dialogues sont à choix multiples, avec de nombreux mini jeux, que ce soit des casses têtes, ou simplement des actions plus basiques comme remettre des cadres en place. Un autre mini jeu de la démo demande de ramasser du bois, puis de le couper à la bonne longueur.

Même si l'histoire est importante, ce n'est pas ça qui fait la force de Pentiment, et je pense que vous l'avez deviné par vous-même grâce aux captures d'écran. En effet, le studio embarque dans le monde en proposant des graphismes directement inspirés des enluminures médiévales et du métier de notre héros. Avec un rendu exclusivement en 2D, et une modélisation très atypique, Pentiment ne passe pas inaperçu. Après, il faut aimer, mais cela ne laisse pas indifférent. Je pense qu'on aime ou qu'on déteste. À savoir que, si vous craignez d'avoir du mal à lire les textes, la police de caractère est à choisir au début du jeu. Vous pourrez donc sacrifier un peu l'immersion en optant pour une police qui vous convient mieux. Ensuite, dans le jeu en lui-même, la police change également d'un personnage à l'autre, reflétant la classe sociale ou l'humeur du personnage. Une excellente façon de compenser l'absence de doublage qui, du coup, passe inaperçue.

Au-delà de l'aspect graphique original, difficile de réellement se rendre compte de la profondeur narrative du titre rien qu'avec une démo. Mais c'est très prometteur. Les graphismes à eux seuls suffisent à vouloir tenter l'expérience. Je ne regrette qu'une chose, je n'ai pas noté le code caché qui permet de lancer le jeu de cartes caché ! Les développeurs nous l'ont lancé, sur la fin de notre séance de test... Encore une originalité bienvenue d'un jeu qui, je n'en doute pas, réussira à se faire sa place dans le coeur des joueurs friands de cette période.



Découvrez nos derniers aperçus :




Jeux du moment

>> Liste complète <<