Green Hell – De nouveaux copains dans la jungle
J'avais déjà testé Green Hell en avril de cette année, vous pouvez d'ailleurs retrouver mon article ici. Deux ans auparavant, c'était Julian qui avait plongé dans l'enfer vert. Mais récemment, le jeu de survie s'est enrichi d'une mise à jour qui ne pouvait que me faire revenir ! Imaginez-vous ! Il est désormais possible d'accueillir des animaux dans son camp.
Pour commencer, il faut les bonnes recettes, dont une qui se débloque avec du bambou. Autant que je sache, il n'y en a pas à proximité du départ. En tout cas, je n'en ai pas trouvé. La plante se trouve au-delà de la porte bloquée par une pierre décorée de peintures tribales (023-046). Ce qui oblige donc à avancer dans l'histoire, c'est à dire à remonter la piste de Mia. Mon exploration m'a amenée jusqu'au campement, au nord du point de départ (025-046). En plus d'y trouver une carte, très utile pour moins se perdre dans la jungle, c'est également là que se trouve la recette d'un puissant psychotrope. Cherchez dans les flammes des pages à moitié brûlées.
Il faut deux ingrédients. Le premier est la psychotria, une plante aux fleurs rouge. Elle est relativement simple à trouver en marchant le nez collé au sol. Quant à la racine de banisteriopsis, elle se trouve sur les gros arbres (les très gros), des sortes de lianes. Une fois le tout dans l'inventaire, il suffit d'interagir avec le bol rituel, qui se trouve au même endroit que la recette. Cela déclenche une cinématique et débloque le passage.
J'ai surtout trouvé du bambou au niveau de la presque île, au nord-est (dont la pointe est en 018-051). Ensuite, il en existe un peu partout à travers la carte. À ma première interaction avec du bambou, j'ai eu accès à l'enclos à animaux et à la sarbacane. Si ça ne fonctionne pas pour vous, assurez-vous d' interagir avec chaque taille de bambous.
Pour construire l'enclos, il faut treize longs bâtons, treize cordes et cinq bâtons. La sarbacane, elle, demande une longue branche de bambou et deux cordes. C'est l'arme indispensable pour dompter un animal. Les munitions sont des fléchettes incomplètes, qui ne demandent qu'une branche de bambou et des fibres. Pour que les fléchettes deviennent utilisables, il faut installer un cadre à grenouille, attraper une grenouille vivante, la positionner dessus et récupérer le venin. Je joue en mode touriste, ce qui ne pose pas de souci malgré la fièvre que le contact des petits animaux donne, mais je présume qu'avec les règles normales de survie, ça doit être moins facile. Dès que l'enclos est terminé, deux nouvelles recettes se débloquent, afin de créer un abreuvoir et une auge, pour respectivement donner à boire et à manger.
Différents animaux peuvent être domptés : le cabiaï (un gros rongeur), le pécari (une espèce de petit cochon) et le tapir. J'ai rencontré un peu par hasard un couple des premiers, ce sont donc eux que j'ai adoptés. Pour les endormir, il faut réussir un tir de sarbacane. Plus simple à dire qu'à faire. Heureusement, j'avais du stock. Ensuite, il faut s'approcher pour ligoter l'animal (attention à ne pas le tuer en utilisant par erreur une arme), puis le mettre sur l'épaule. Si trop d'objets sont dans l'inventaire, c'est un peu lent car le personnage passe en surcharge et avance au ralenti. Je n'ai fait l'erreur qu'une seule fois !
Au début, l'animal n'a pas confiance, il se sauve immédiatement. Au fur et à mesure, en apportant régulièrement de l'eau et de la nourriture, ainsi qu'en effectuant un nettoyage régulier des crottes, cette confiance augmente. À partir de 40% environ, il arrête de fuir. À 100%, il répond à l'appel et se laisse caresser. Avoir des animaux oblige à rester à proximité du camp car ce sont de gros mangeurs et l'eau baisse aussi très vite. Pire, la nourriture pourrit durant la nuit, ce qui oblige, à chaque réveil, de faire le tour des environs pour trouver des fruits ou des champignons (heureusement le jeu ne vérifie pas si le tout est consommable). J'ai planté quelques bananiers à proximité afin d'augmenter mes sources potentielles, ce qui a en plus le bénéfice d'utiliser comme engrais les crottes ramassées.
Avec un mâle et une femelle, ce sera peut-être un futur bébé ! Il prend quelques jours avant d'arriver, le temps de la gestion. Rien qui ne se voit par contre sur la future maman.
Il parait qu'il existe aussi des abeilles, avec une ruche à construire... Mais après avoir erré dans la jungle, m'être perdue, et avoir vérifié tous les arbres morts que je connais au moins trois fois, impossible d'en trouver... Donc tant pis !
Cette mise à jour est disponible gratuitement pour tous les possesseurs du jeu ! Un excellent ajout pour le jeu de survie, notamment pour ceux qui jouent comme moi en mode touriste. L'animal a des besoins à couvrir, contrairement au personnage, amenant donc à ce que la recherche d'eau et de nourriture redevienne nécessaire, sans que cela impacte l'exploration et la durée de la partie. Par contre, j'avoue que je doute de l'intérêt d'avoir des animaux pour les joueurs qui suivent les règles. Il est déjà assez difficile de faire survivre son personnage au jour le jour sans ajouter d'autres bouches à nourrir. Les animaux sauvages sont bien assez nombreux pour suffire aux besoins en terme d'os, de viande et de peaux.
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