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Away : The Survival Series – Narré avec un accent british

Le testeur dans son environnement se lève souvent dès le lever du soleil de 14h30. Il faut dire pour sa défense, que son sommeil fut une fois de plus perturbé par de nombreux cauchemars provoqués par le jeu qu'il est en train de tester. Et même si son réveil nonchalant, tout en se grattant la fesse droite, ne laisse transparaître une quelconque inquiétude, le testeur est pourtant bien embêté aujourd'hui car il doit parler de Away : The Survival Séries, un jeu d'exploration documentaire qu'il attendait depuis longtemps - ayant adoré des titres comme Beyond Blue qu'il avait grandement apprécié - mais dans la situation qui nous intéresse ici, la déception lui semble aussi grande que la perspective d'incarner un animal dans un jeu d'exploration documentaire le faisait vibrer. Lui qui est si proche des animaux, rares créatures dont le contact est capable d'apaiser son âme torturée par un millier de tourments quotidiens...
Observons-le dans sa quête du jour et voyons ensemble s'il va réussir sa périlleuse mission.

Au début de son aventure, le testeur se plaît à découvrir le phalanger volant, petit mammifère en voie de disparition, mais hautement capable d'évoluer pour assurer sa survie et celle de son espèce, puisqu'il a pour objectif de sauver sa famille des prédateurs. Guidé par un narrateur anglais qui va finir par agacer par une certaine lassitude et redondance, le testeur suit les instructions sous-titrées en français pour apprendre à manier son protagoniste du jour. C'est alors qu'il va rapidement constater qu'être un phalanger, tout comme être la personne qui le contrôle est un véritable enfer. Ce n'est pas à cause du visuel qui lui fait penser à ce qu'il jouait il y a une vingtaine d'années, mais dont le testeur se moque car, pour lui, ce qui importe est le fun du jeu.
De ses petits doigts agiles, le testeur a beau maîtriser de nombreux jeux de plateformes, ici, manier le petit mammifère est un calvaire sans nom à cause de contrôles qui réagissent souvent n'importe comment et des sauts complètement imprécis et vraiment aléatoires. Mais c'est en affrontant la caméra du jeu que notre courageux testeur pousse son premier cri de désespoir d'une puissance sans limite, alertant le voisinage de son agacement poussé. Il faut dire pour sa défense -  avant que les autres habitants de son immeuble n'appellent les forces de l'ordre pour tapage -  que se retrouver fréquemment face à une caméra qui fait ce qui lui chante, voire même s'amuse à se bloquer dans des angles sans aucune visibilité de quoi que ce soit malgré les vaines manipulations du testeur pour arranger la situation avec le joystick droit de sa manette, est une épreuve sans nom .

Mais le testeur ne se doute pas que sa souffrance n'en est qu'à son début. Que la nature peut donc être cruelle envers le testeur, car son ennemi juré finit par apparaître : le terrifiant bug. Ou plutôt les terrifiants bugs, puisque de nombreuses sous-espèces de bugs ont décidé de s'acharner sur notre innocent testeur. Il est confus lorsque l'indicateur d'objectif est illisible ou montre une direction complètement erronée. Il est agacé lorsque des cut scenes ne se lancent pas et devient fou furieux dès lors que le jeu décide de déclencher aléatoirement des cut scenes d'échec alors qu'il n'y avait aucune raison pour ça. Le testeur n'aime pas devoir recommencer des morceaux de jeu sans aucune raison valable. Mais ce qu'il aime encore moins, ce sont les bugs d'IA, déjà peu évoluée à la base, qui rendent la mission du testeur une fête à l'aléatoire complètement malvenue et qui fait devenir notre jeune ami complètement fou de rage.
C'est alors que les autorités se présentent chez le testeur et l'embarquent pour le calmer alors qu'il continue de hurler à qui veut l'entendre, son immense déception sur ce jeu qu'il attendait avec la plus grande des impatiences.
Le testeur ne se doute cependant pas que sa quête est loin d'être terminée, puisqu'au retour de sa garde à vue, notre malheureux individu constate que l'objet de sa frustration profonde propose également un concentré de tous les défauts du jeu dans un mode nommé Exploration dans lequel il est possible de posséder quelques autres espèces et d'effectuer des challenges avec elles. C'est seulement après quelques dizaines de minutes remplies de bugs de toutes sortes que, en face d'une caméra tout aussi horripilante qu'en mode histoire et d'un intérêt peu important, que le testeur fond en larmes de désespoir, éteint sa console calmement, puis sa télé, avant de se lever dans un silence à la fois effrayant et qui pénètre l'âme tel le calme avant la tempête.
Personne ne saura ce qui est arrivé à notre malheureux testeur, si ce n'est la série de jurons remplis de rage et d'agonie qui résonnent dans sa ville et qui indiquent qu'il est encore en vie, blessé.
Mais sa résilience mondialement connue nous assure qu'il réapparaîtra un jour pour une prochaine quête...

 

Dernière nouvelle: le testeur, toujours dans un état d'hébétude intense, vient de voir passer, sous ses lourdes paupières, le tweet suivant: https://twitter.com/AwaySeries/status/1443244387136413704?ref_src=twsrc%5Egoogle%7Ctwcamp%5Eserp%7Ctwgr%5Etweet%7Ctwtr%5Etrue. Des bugs seraient-ils sur le point d'être corrigés? O joie! Mais cela suffira-t-il à panser son âme blessée ?


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