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Final Fantasy VII Remake : Intergrade et INTERmission – Midgar, nous revoici !

Véritable coup de cœur de l'an dernier pour moi, Final Fantasy VII Remake avait su occuper de nombreuses heures de mon temps pendant mon rétablissement COVID. Encore aujourd'hui, je garde un souvenir précis de l'aventure, tant la bande de Cloud Strife m'a marqué. Pour autant, je l'admets, vous avez devant vous un joueur n'ayant pas fait le jeu à l'époque de la PSOne. C'est donc avec un regard totalement neuf que j'avais pu aborder l’œuvre, et c'est après de nombreuses discussions et pas mal de recherches sur le web que j'ai pu comprendre les différences (n'ayant pas encore pris le temps de faire le jeu racheté sur Switch depuis). Un peu plus d'un an après sa sortie, FF7R s'offre un portage sur PS5 nommé Intergrade, accompagné d'une extension mettant en avant Yuffie, une shinobi qui exploite à merveille le système de combat du jeu.

On repassera dans le secteur 7, pour l'intrigue principale et quelques quêtes annexes

Pour ceux n'ayant pas lu notre aperçu du titre à l'époque, je vous renvoie à l'article de Talish, qui semble avoir eu, tout comme moi, un vrai coup de cœur pour cette revisite du titre. De mon côté, je me pencherai sur le portage PS5 du jeu et sur son DLC INTERmission. Comme prévu, ce portage PS5 magnifie le jeu de base, tout en réduisant à peau de chagrin les temps de chargements, plutôt conséquents sur PS4 à l'époque. Fini les textures absentes ou disgracieuses, tout est à présent affiché à l'écran correctement. Le JPEG de Midgar a été remplacé par ce qui semble être un vrai modèle 3D, avec la lumière qui traverse de part et d'autre cette immense bâtisse. Les quelques défauts techniques du jeu sont donc gommés.

Le mini-jeu Fort Condor est une vraie bonne surprise ! A quand un mode en ligne ?

Petit regret toutefois au niveau des modes graphiques : je pensais avoir un mode 4K/60FPS, mais on devra en fin de compte opter pour une résolution variable à 60 images/seconde, ou un mode Résolution, qui cantonne le jeu à 30FPS mais assure une résolution 4K. Ici, plus aucune trace d'aliasing, mais on aura un désagréable sentiment de ralenti, en particulier durant les combats. Oui, le mode Résolution est jouable. Toutefois, si vous optez pour ce dernier, ne faites pas l'erreur de tester le mode Fluidité dans la foulée. Sinon vous aurez du mal à revenir en arrière. D'autant plus que le mode au 60FPS ne dégrade pas autant que cela l'image. Oui, c'est moins fin, mais en combat, le gain de fluidité vaut bien ce menu sacrifice.

Que serait un FF sans ses boss gigantesques ?

Côté DualSense, petite déception, les développeurs n'ayant pas jugé bon d'exploiter cette dernière. Mais dans le fond, rien de gênant. Le jeu est parfaitement maniable, quoiqu'on commence à s'habituer un peu aux capacités du pad. On le remarque quand ce dernier n'est pas utilisé à pleine capacité. Enfin, côté sauvegarde, pour les joueurs PS4, vous serez heureux d'apprendre qu'il est possible de récupérer sa sauvegarde, via un petit utilitaire de transfert de sauvegarde ajouté sur la version 1.02 du jeu. Léger bémol : on devra se farcir l'installation du jeu PS4 sur sa console, pour uploader la sauvegarde, afin de la récupérer ensuite en lançant la version PS5 de Final Fantasy 7 Remake. Le temps d'un transfert, on se retrouve donc avec 2 FF installés sur sa console, ce qui représente pas loin de 180Go (quand même !).

Bon ok, sur la technique, on est bon ! Mais INTERmission, ça vaut quoi ? En un mot : convaincant. Je vous confesse avoir eu beaucoup de mal avec le personnage de Yuffie, qui est une héroïne bien trop enthousiaste et extravagante pour moi. Surtout au début de l'aventure. J'ai réussi, en progressant, à l'aimer un peu plus, avant tout parce que j'adore sa manière de combattre. Comme dit dans l'introduction, Yuffie est une ninja du Wutai qui se bat à l'aide d'un shuriken géant, ce système de combat hybride qui permet de se battre au corps à corps, puis de s'éloigner en lançant son boomerang et de déclencher enfin des ninjutsu élémentaires. Le personnage est extrêmement nerveux, se manie très bien et se révèle être très puissant une fois maîtrisé. Après une petite heure en solo, Sonon rejoindra notre équipe. Impossible d'incarner ce dernier, mais l'IA est bonne et le personnage obéit assez bien aux quelques commandes. On pourra effectuer des attaques synchronisées pour "choquer" l'ennemi rapidement, ce qui augmente drastiquement les dégâts infligés. Sans surprise, le DLC est une réussite en terme de combat.

Très agaçante au début, Yuffie se révèle être une protagoniste assez charmante. Ici avec Sonon, notre acolyte.

Côté histoire, ne vous attendez pas à la suite directe de FF7R. Le jeu prend place après un événement particulier qui sépare Cloud du reste du groupe. Yuffie a pour mission d'infiltrer Midgar afin de récupérer la plus puissante des matéria, et montrer que le Wutai n'est pas aussi ridicule que les gens le pensent. La plupart des lieux visités sont des lieux déjà connus du jeu d'origine, avec une perspective différente. En ligne droite, INTERmission vous occupera un peu moins de 4h. Si vous décidez de faire les rares missions annexes, tablez sur 6 heures, dont une bonne heure juste à pratiquer le Fort Condor, un mini-jeu qui m'a fait penser à Clash Royale et m'a beaucoup plu !

Assurément, ce Final Fantasy VII Remake Intergrade est la version à faire si vous possédez une PS5. Le jeu de base, déjà excellent, est magnifié sur la nouvelle console de Sony et offre une aventure inoubliable. Pour les possesseurs du jeu PS4, la mise à niveau est offerte (mais le DLC doit être acheté à côté, pour 19,99€). Si vous avez obtenu le jeu par le biais du programme PS Plus, il faudra en revanche passer à la caisse pour y jouer en version next-gen (tarif conseillé de 79.99€, sur PSN).

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Yuffie est sans aucun doute le personnage le plus énergique de ce FF VII Remake.



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