Gamescom 2019 – 1C Entertainment : King’s Bounty II & Devil’s Hunt

1C Entertainment est un éditeur que je suis particulièrement durant les salons consacré aux jeux-vidéo. Plusieurs des licences ou des studios avec lesquels ils travaillent font d’excellents produits vidéo-ludique que ce soit en terme d’originalité ou de contenu. Je prends l’exemple de Fell Seal que j’avais présenté l’an dernier, un hommage au Final Fantasy Tactical Advance. Mais passons aux deux jeux découverts en cette année 2019 !

King’s Bounty II

La licence King Bounty est presque vielle de 20 ans car elle a vu ses premiers jour en 1990 en étant créé par Jon Van Caneghem aussi auteur du premier Might & Magic. Suite au rachat des droits par 1C Entertainment, un remaster du premier opus avait été édité en 2009 (droit racheté en 2007). S’en est suivit de nombreux DLCs ainsi que des adaptations sur d’autres supports comme King’s Bounty : Legions sur mobile.

On se retrouve de nouveau dans le monde d’Antara où un fléau inconnu sème le chaos dans les terres du pays tout en effrayant la population qui y vit. Comme toujours dans la licence, le jeu fleure habilement entre le réalisme et le fantastique. Concernant le jeu en lui-même, King’s Bounty est à la fois un jeu d’aventure par son coté exploration de lieux mais surtout un jeu de stratégie en tour par tour avec des mécaniques de RPG pour faire progresser les unités de votre armée. Comme toujours, vous aurez le droit à de nombreuses phases de dialogues où chacun des choix moraux que vous pourrez faire aura un impact sur l’histoire globale.

Vous pourrez choisir entre trois personnages ayant un passé différent. Le choix n’avait pas d’incidence en termes de statistique dans la version de démonstration. Il sera possible d’avoir de nombreuses unités différentes et aux compétences uniques dans votre armée. Je n’ai pas pu le voir mais il est possible d’avoir des unités tirées du fantastique comme des trolls ou des elfes par exemple. Il n’y a par contre pas de malus entre les races pour laisser au joueur la possibilité de faire un peu ce qui lui plait. Que ce soit par le combat ou via des quêtes, votre personnage gagnera en équipement et en niveau. Ces statistiques et équipement influenceront directement les unités à l’aide de bonus plus ou moins variés.

Outre la phase d’aventure où vous allez pouvoir récupérer des quêtes, discuter avec les PNJs ou récupérer de l’équipement, l’autre phase importante est celle des combats. Vous pourrez positionner votre armée sur un coté du champ de bataille qui sera formé par des tuiles. Il faut savoir que là où le combat s’est déclenché à une importance car il est reflété sur votre champ de bataille. Si par exemple, il y avait une charrette entre vous et votre adversaire, elle sera présente et bloquera surement la tuile vous demandant à vous et votre adversaire de la contourner. La gestion des combats et des compétences de vos unités reste par contre assez classique, vous savez combien vous allez infliger avant d’attaquer votre adversaire ainsi que la puissance de contre si il est dans la capacité de le faire.

Je n’avais jamais touché à la licence avant mon passage à la gamescom car les vidéos que j’en avais pu voir ne m’avais pas spécialement plu. En ayant pu le tester pendant une petite demi-heure, mon avis sur le sujet est bon. Le mélange entre le jeu d’aventure et le jeu en tour par tour est une bonne idée même si il peut casser un peu l’immersion qu’on peut se faire. Si la durée de vie est au rendez-vous, je pense que je sauterais le pas pour commencer cette licence qui m’était inconnu. Rendez-vous en 2020 !

Devil’s Hunt

Il est rare de voir un livre ou une nouvelle adapté en jeux-vidéo. C’est encore moins le cas quand c’est l’auteur lui-même qui fonde le studio pour en faire l’adaptation. Paweł Leśniak a fondé Layopi Games en 2015 pour adapter sa nouvelle Equilibrium and Devil’s Hunt. Travaillant depuis plusieurs années sur le titre, le jeu sortira en fin d’année sur PC, PS4 et Xbox One.

Vous incarnerez Desmond un humain autrefois bon vivant et fils d’un riche industriel. Après un enchaînement d’événement le conduisant à perdre l’essentiel de son humanité (le développeur n’a pas voulu m’expliquer cette partie pour éviter tout spoiler), vous obtenez des pouvoirs démoniaques et allez devenir le bourreau de l’enfer, rien que ça. Mais de nombreux problèmes apparaissent. Outre la terre qui devient un champ de bataille entre les anges et les démons, vous êtes aussi en proie avec votre humanité et n’êtes pas encore vraiment sûr du camp que vous souhaitez aider ou enterrer.

Comme toujours dans ce style de jeu d’action en beat’em all, il est possible de mixer les compétences que notre personnage aura acquis durant son aventure pour effectuer des combos dévastateurs. Les enchaînements se font facilement mais, si vous souhaitez sortir son plein potentiel, il faudra maîtriser certains timings et enchaînements de boutons pour réussir les meilleures techniques. Le jeu possède un système de QTE pour des mécaniques bien précises contre des boss ou encore pour esquiver/bloquer certaines attaques de monstres.

Comme votre personnage est à la fois humain et démon, il faudra qu’il utilise certaines techniques pour résoudre des énigmes et continuer son aventure. Durant la démonstration par exemple, il a fallu activer certains boutons avec des pouvoirs démoniaques (non accessibles pour un humain) pour ouvrir un passage et continuer à avancer. L’accent n’est pas mis sur ce genre de contenu mais il est parfois appréciable de faire une petite pause entre des combats.

J’aime beaucoup les jeux d’aventure/combat comme Darksiders ou Devil May Cry. Je prends ce type de jeu comme un certain défouloir et, s'il est doublé d’une bonne narration, c’est du pain béni pour plusieurs dizaines d’heures de jeu. Le studio a prévu de nombreuses scènes de cinématiques (environ deux heures) et une narration assez complète validée par l’auteur du livre (un peu logique vu qu’il est au commande du projet). Je ne le prendrai pas le jour de sa sortie car j’aurai déjà de nombreux autres jeux sur le tapis pour cette fin d’année mais je pense que je vais garder un œil sur lui pour ce début d’année 2020 qui va être surement assez calme en terme de sortie.