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Airheart – Jeu de pilotage… ou de pêche à la ligne aérienne ?

Il est tout beau il est tout chaud, c'est Airheart - Tales of Broken Wings ! Ce jeu indé de pilotage d'avion "diesel-punk" entremêle combat contre pirates ou autres ennemis, récolte de matériaux, craft et pêche aux poissons-volants, le tout dans un écosystème complexe à plusieurs étages. Alors que le jeu vient tout juste de sortir sur PC, Mac et PS4, voici notre aperçu.

Vous aviez déjà pu avoir deux petits aperçus de ce jeu, le premier par Talish à la Gamescon 2016, puis le second par Sodzounet quelques mois plus tard. Ce que l'on peut dire c'est que le jeu a quelque peu évolué depuis ! Pour ceux qui ont déjà lu un de mes aperçus d'un jeu de simulation aérienne, vous aurez peut être remarqué mon attachement tout particulier pour la référence (en ce qui me concerne): Crimson Skies. Et bien pour une fois, je dois dire que je n'ai pas été déçu, malgré un début quelque peu frustrant. Peu de choses lient Airheart à Crimson Skies si ce n'est quelques éléments: nos bons vieux ennemis les pirates de l'air, la possibilité de personnaliser votre appareil, le choix des armes très variés, et enfin, le côté rétro-futuriste. En parlant de rétro-futuriste, vous vous êtes peut être demandé en lisant l'introduction de cet article: C'est quoi le diesel-punk ? Et bien le diesel-punk correspond à un univers rétro dans les graphismes, tout en étant futuriste dans les avancées technologiques, ou la chronologie. Il est très proche du steampunk, c'est en fait un dérivé, correspondant à des univers graphiques entre les années 1910-1950, au lieu de l'époque victorienne. Oui en effet, c'est une uchronie qui correspond à des titres comme Crimson Skies, Children of the Sun, Bioshock ou encore Fallout côté jeux vidéos, ou Mad Max, Waterworld, Numéro 9, Le Géant de Fer ou encore Sucker Punch côté septième art.

 

L'univers du jeu et son histoire

Rien de mieux que le trailer pour débuter !

J'ai déjà commencé à vous parler de celui-ci, mais j'aimerais m'attarder un peu dessus dans la mesure où il s'agit pour moi de l'un des points forts de ce jeu. Le jeu suit les aventures d'Amelia, une jeune femme mécanicienne et pilote qui a construit son propre avion avec des pièces détachées. Elle vit sur Granaria, la ville flottant dans les nuages, et rêve d'obtenir fortune est gloire en pêchant la grande baleine.

De la pêche ??? vous dites-vous. Oui ! Parce que dans cet univers, il n'y a pas que Granaria qui soit volante. Tandis que le sol est un immense désert, le ciel lui, est parsemé d'îles flottantes (non pas le dessert, de vrais rochers !), qui sont couvertes d'arbres et de verdures. Entre ces îles évoluent des poissons volants divers et variés, la source de revenus et de nourriture de Granaria. La pêche au harpon est donc une activité lucrative... mais aussi dangereuse, car de nombreux pirates rôdent, prêts à détrousser le moindre pêcheur s'aventurant dans leur griffes. Et ça ce n'est que pour les basses couches de l'atmosphère, un peu plus haut se trouvent des ennemis plus redoutables encore, des drones d'origine inconnue, avant la Grande Baleine vivant dans la stratosphère.

Votre but en tant que pilote sera de vous frayer un chemin des basses couches de Granaria, jusqu'à la stratosphère et ses mystères, en amassant fortune et matériau sur votre chemin, en améliorant votre avion, et en vainquant de nombreux ennemis (et quelques boss).

Le gameplay

Les commandes

Les jeux d'aviation proposnte généralement 3 axes standards de mouvements : les lacets (pouvoir tourner à droite et gauche), le tangage (monter et descendre), et éventuellement jouer sur le roulis (rotation de l'appareil sur son axe longitudinal). Et bien seul le premier est disponible dans Airheart, un choix que je trouvais étrange au premier abord mais qui au final s'avère intéressant et complète sympathiquement d'autres aspects du gameplay. Enfin... si l'on change les commandes. Par défaut, les commandes de mouvement sont en mode absolue (pour un clavier Qwerty), ce qui signifie que si vous appuyez sur "W", votre avion ira vers le haut de l'écran, "S", vers le bas, "D" vers la droite et "A" vers la gauche. Un système de commande absolument pas intuitif pour ma part !  J'ai  donc préféré utiliser l'autre mode, disponible dans les options et ajouté à la demande des joueurs : le mode relatif, où seuls "A" et "D" sont utilisés pour pivoter votre appareil respectivement vers la gauche ou la droite par rapport à son orientation actuelle. Le seul point négatif dans le pilotage de l'avion, c'est de ne pas avoir la possibilité de jouer sur la vitesse. Malgré certaines compétences d'avion qui permettent certaines actions de ce côté, il s'agit pour moi d'un vrai manque.

L'autre commande essentielle est la visée pour vos armes, qui est indépendante de l'orientation de votre appareil. Ici on ne tire donc pas droit devant soi, mais les armes pivotent pour tirer dans la direction où se trouve le curseur de votre souris. On a donc un combo mouvement au clavier et tir à la souris. Le clic gauche permet de faire feu avec votre arme principale, tandis que le clic droit permet de lancer/relâcher votre harpon. La touche "T" permet également de changer d'arme principale si votre avion peut être équipé avec une seconde arme. Enfin, la touche espace permet d'activer la compétence active de votre avion s'il en a une. Ces compétences sont variées : bouclier réfléchissant les projectiles (mais pas les armes énergétiques !), sur-place, accélération, sur-régime (je n'ai pas compris  son effet...).

Les avions peuvent aussi avoir une compétence passive, celle-ci pouvant être un radar de pêche (pratique pour farmer), un radar à ennemis, une insensibilité aux collisions, etc.

Une fonctionnalité assez sympa, l'appareil photo (disponible dans le menu pause), qui permet de placer la caméra librement pour de superbes captures d'écran.

 

Le déroulement de la partie

Dans Airheart vous allez avoir plusieurs objectifs nécessaires pour atteindre votre objectif ultime qui est la stratosphère. Pour cela, il sera nécessaire de faire plusieurs "excursions" depuis votre base pour accéder à  divers niveaux. Il y a quatre aspects principaux:

  • Monter d'un niveau au suivant.
  • La pêche, source de revenus pour améliorer votre avion.
  • Le combat aérien, source de matériaux pour le craft pour améliorer également votre avion.
  • La descente/le crash.

 

La montée d'un niveau à l'autre

Le jeu est constitué de plusieurs niveaux horizontaux dans lesquels vous évoluez, et qui sont empilés verticalement. Plus vous montez, plus un niveau aura tendance à être grand. Comment monter s'il n'y a pas d'axe de tangage ? Est-ce que ce sont des niveaux comme dans Mario par exemple ? Et bien non. À chaque excursion que vous faites, vous devez repartir de Granaria, en commençant par la Cerisaie en Fleurs, puis la Forêt d'Automne (le domaine des pirates), et enfin le Pic Enneigé (le domaine des drones). Chaque domaine comporte quatre niveaux, vous pouvez passer vers celui supérieur en empruntant un "ascenseur" si aucun ennemi ne se trouve à proximité immédiate. En plus, vous devrez battre un boss au quatrième niveau de chaque domaine pour pouvoir accéder au suivant. Les boss ne sont cependant à vaincre que la première fois que vous souhaitez accéder au domaine suivant et non à chaque excursion. Enfin, encore au dessus du Pic Enneigé, se trouve la Stratosphère, composée de 2 niveaux. En plus des boss de chaque domaine, vous avez également le baleineau, qui semble apparaître de manière aléatoire, et qui a l'air de pouvoir se pêcher plusieurs fois.

Si le système est intéressant, je regrette cependant deux aspects qui ont un peu gâché mon plaisir de jeu dans ces phases :

  • L'impossibilité de redescendre d'un niveau pour retourner chercher autre chose. On ne peut redescendre que tout d'un coup.
  • Le fait de devoir refaire tous les niveaux à chaque fois. Un raccourci sous certaines conditions aurait pu être intéressant. En fin de jeu, je montais jusqu'au pic enneigé sans subir aucun dégât, et sans presque même combattre. Il s'agissait alors d'une phase inintéressante de jeu, et d'aucun intérêt pour l'expérience de jeu (puisqu'aucune vie perdue), mais seulement d'une perte de temps à devoir traverser les 8 premiers niveaux...

 

La pêche

Votre but dans chaque niveau sera de pêcher des poissons, soit en passant dedans, soit pour les plus gros, en les harponnant et en les ramenant à votre base. Votre harpon peut aussi être utilisé sur un poisson plus petit pour l'immobiliser, pour les poissons les plus rapides, les harponner pour passer au travers sera la méthode la plus efficace. Lorsqu'un poisson est pêché, il rapporte de l'huile, qui est la monnaie d'échange du jeu. La quantité d'huile que rapporte un poisson dépend du type de poisson : ainsi dans le premier niveau vous avez principalement des poissons jaunes qui rapportent chacun 7 unités d'huile, tandis que, plus tard, les quelques poissons verts rapportent le double. Bien sûr, pour des poissons plus intéressants, il faudra atteindre les niveaux supérieurs, avec des poissons rapportant jusqu'à 100 unités pour les petits, et jusque 400 pour ceux que vous devez harponner et ramener à la base.

Il y a cependant un rebondissement dans cette histoire de pêche ! Le jeu possède un éco-système, gare donc à la surpêche, et aux espèces envahissantes. C'est pour moi l'un des points forts de ce jeu qui rend la partie pêche moins linéaire et un peu plus stratégique. Un curseur durant le menu pause vous permet de savoir le contenu en poisson du niveau actuel. Entre deux excursions, le contenu en poisson se régénère de 30% maximum pour chaque niveau. Si tous les poissons d'un niveau sont pêchés par vous et les autres pêcheurs... vous avez épuisé le niveau et il ne se régénérera plus. En plus de cela, lorsque des poissons sont pêchés, l'espace libéré peut être occupé lors de la régénération par des espèces "invasives" : poulpes, méduses ou encore oursins, qui eux ne rapportent aucune huile mais empêchent les poissons de revenir. Il sera donc important de régulièrement tuer ces espèces invasives afin d'éviter un dépeuplement de poissons et donc de perdre votre source de revenus.

Il y a également d'autres moyens d'obtenir plus d'huile. Le premier, ce sont des pierres noires dans certains niveaux (le premier et le troisième par exemple), si vous tirez dessus avec un projectile, les pierres donneront un baril d'huile, contenant 10 huiles. Chaque pierre peut recevoir jusqu'à 5 tirs et donc donner un total de 50 huiles si vous récupérer les 5 barils. C'est un bon moyen de récupérer de l'huile rapidement au départ, ou d'avoir une base de revenus minimum pour les niveaux supérieurs.

Détruire l'avion d'un autre pêcheur permet de manière aléatoire d'obtenir également des barils d'huiles, mais tirer sur un allié fera venir un avion de police, impossible à battre au début du jeu. L'avion de police lui même, une fois détruit, donne parfois des barils. Enfin, il y a deux types de zeppelins que vous croiserez parfois dans le jeu, les zeppelins à huile et les militaires. Les détruire est assez facile, une fois que vous vous serez débarrassé de la police qui arrivera si vous les endommagez (ou en cas de collisions avec eux).  Une fois détruits, ils donnent entre 100 et 250 huiles sous forme de barils à ramasser avec votre avion. À noter que le zeppelin militaire donne alternativement de l'huile, ou des armes bonus à durée limitée.

L'huile permet d'acheter des nouvelles armes ou des améliorations pour votre avion dans la boutique. Si toutes les parties d'avions sont achetables à la boutique, seules certaines armes le sont, et pour les plus intéressantes le craft sera nécessaire.

 

Le combat aérien

Le combat aérien est votre principale source de matériaux, mais aussi une nécessité pour rester en vie, ou progresser dans certains niveaux particuliers. Pour ce combat, vous avez diverses armes à disposition, l'arme de départ restant l'une des meilleures pour moi et obligatoirement l'une de vos deux armes si vous pouvez en avoir deux, jusqu'à l'obtention d'une arme équivalente plus précise : le double-harpon. J'ai déjà décrit la mécanique de visée, mais pas encore les ennemis, vous aurez divers types d'ennemis, avions, tourelles, tours, etc. avec des points de vie plus ou moins importants et d'autres caractéristiques spécifiques.
Les premiers ennemis que vous rencontrerez pourront tous être harponnés. Cela offre trois avantages :

  • Un ennemi harponné ne tire plus.
  • Un ennemi harponné est une cible facile sur qui tirer car son mouvement peut être prévisible.
  • En tournant correctement et en utilisant la force centrifuge pour écarter un avion adverse, vous pouvez le "lancer" sur des rochers pour le détruire.

Les autres types d'ennemis seront les bases et les grands avions, qui, s'ils sont harponnés, peuvent quand même tirer et ne peuvent être déplacés. Cependant, vous pouvez, en visant bien, harponner les armes de vos ennemis et leur arracher pour les leur retirer tous leurs moyens d'attaques. De même, ils sont équipés de blindages que vous pouvez harponner pour  les leur arracher, et ainsi permettre à vos armes de faire davantage de dégâts. À noter que sur les grands ennemis il peut rester intéressant de les harponner afin de faire du surplace et les détruire plus rapidement par une visée plus facile.

Une fois un ennemi vaincu, il laissera parfois un cube permettant de se soigner un peu derrière lui, mais le plus souvent des matériaux que vous pouvez récolter en passant dedans. Vous pouvez aussi parfois trouver des matériaux dans des caisses en nombre limité sur la carte. Ces matériaux vous permettront de crafter des objets (voir la section dédiée). Le craft en début de jeu peut paraître superflu, cependant, je vous conseille de récolter le plus de matériaux possibles à chaque expédition, la quantité de matériaux nécessaires pour les derniers éléments étant très élevée.

 

La descente/le crash

Votre vie étant limitée, il est en général de bon conseil de repartir à la base en appuyant longuement sur R, avant d'être abattu. La phase de descente commence alors, vous devez éviter les îlots des niveaux inférieurs en déplaçant votre avion de droite à gauche et de haut en bas. Percuter un îlot peut entrainer des dégâts supplémentaires (et un crash si vous aviez très peu de vies restantes), la perte d'huile ou encore de matériaux. Cette partie est assez frustrante par moment dans la mesure où certains îlots peuvent parfois être impossibles à esquiver.

Si votre avion a été abattu, la phase de descente devient une phase de crash. La phase de crash est similaire sauf que l'avion n'est pas réactif, et que vous devez réussir à viser l'île de Granaria. Si vous la ratez... vous vous crashez à la place dans le désert et c'est la mort. La mort signifie que vous devez absolument tout recommencer depuis le début. Je dois dire que cette phase est très très frustrante, dans la mesure où il est 100% impossible d'atteindre Granaria dans certaines configurations (être abattu vers l'extérieur d'un niveau plutôt qu'au centre par exemple). J'ai dû recommencer à plusieurs reprises le jeu, et à chaque fois le crash était impossible sur Granaria, en plus d'être dû, à une exception près, à un léger bug qui vous fait rebondir en collision plusieurs fois sur un même rocher ou ennemi, sans que vous puissiez rien faire.

En cas de crash réussi sur Granaria, vous avez une chance de perdre certaines améliorations d'avions ou certaines armes, et vous perdez tous les matériaux récoltés durant cette excursion, mais vous gardez encore toutes les autres armes (que vous perdez en cas de crash raté).

Cette partie descente/crash n'apporte à mon humble avis que peu d'intérêt à l'expérience du jeu, et procure surtout un sentiment de frustration, que ce soit en cas de crash raté ou réussi. Il est arrivé plusieurs fois de perdre une pièce d'équipement durement acquise à l'issue de l'excursion précédente, ce qui nécessitait, à nouveau, de faire de nombreuses excursions pour être rachetée.

 

Le craft

Voici une partie du jeu qui gagne énormément d'intérêt au fur et à mesure de votre progression. Le craft vous permet, à partir des matériaux récoltés, de les combiner afin de produire des parties d'avion (les mêmes qu'à la boutique, mais potentiellement moins cher), et des armes très variées. Si l'intérêt est limité en début de jeu du fait des matériaux limités que vous aurez, les dernières couches donnent accès à d'autres matériaux et à des armes très puissantes.

Vous n'êtes pas lâché totalement dans le vide pour faire un craft. En effet, vous avez plusieurs idées qui s'affichent en bas de l'écran, faisable avec les matériaux de base que vous avez, ou avec l'équipement avancé que vous avez fabriqué. Au dessus de l'icône d'idée, vous avez le nombre de matériaux/équipements nécessaires indiqué (entre 3 et 5). Une fois que vous avez sélectionné certains d'entre eux, vous pouvez tenter de les assembler (cela coûte de l'argent, plus ou moins selon les éléments combinés). Ensuite, c'est similaire au célèbre jeu du Mastermind : pour chaque idée vous saurez quel élément est nécessaire et lequel ne l'est pas. Petite astuce, les couleurs des "?" de chaque idée vous indique combien et de quel type sont les éléments à assembler... une fois que vous l'avez découvert par hasard, ça facilite le craft !

Une fois un équipement avancé, une arme ou une pièce d'avion créée, vous aurez leur plan (si l'arme ou la pièce d'avion est détruite, vous pouvez perdre ce plan), ce qui permet d'éviter de chercher à nouveau la bonne combinaison. Cependant, pour certains équipements avancés élaborés à partir d'autres équipements avancés, ces plans ne sont pas disponibles et peuvent être un peu embêtants.

Le petit plus : la table des idées vous guide en ne montrant que ce qui peut être fabriqué avec les matériaux et autres objets déjà fabriqués que vous possédez. S'il vous manque des objets intermédiaires, ceux-ci seront indiqués dans la table d'idées pour vous guider. Prenons l'exemple du coffrage lourd, celui ci nécessite 3 petite boîtes en métal, qui elles-mêmes nécessitent 3 ferrailles (matériau de base). Tant que vous n'aurez pas construit 3 boîtes en métal, la table des idées vous indiquera d'en construire. Une fois les 3 créées, le coffret lourd apparaitra dans la table des idées tandis que la boîte en métal disparaitra.

En sachant que pour créer un coffrage en titane il vous faut 3 coffrages lourds, vous pouvez vite faire le calcul du total de ferraille nécessaire et vous rendre compte qu'il en faudra beaucoup, dans la mesure où tous les éléments de fin de jeu nécessitent (ou presque) le coffrage en titane. Pensez donc à ramasser le plus de matériaux possibles à chaque excursion.

Histoire de faire gagner un peu de temps, voici un guide qui vous indiquera les éléments nécessaires pour fabriquer chaque arme et partie d'avion du jeu. Je recommande personnellement le double-harpon et le laser, ou l'hyper laser pour les armes, ainsi que la fabrication du canon mémoriel et du blaster à plasma qui sont les plus intéressants à mon sens, pour lutter contre les drones en fin de jeu.

 

La personnalisation/amélioration de l'avion

Plusieurs parties permettent d'améliorer votre avion :

  • Le chassis : influence la santé totale de votre appareil, ainsi que sa compétence passive. Malheureusement, il n'y a que peu de choix sur la compétence passive, dans la mesure où le chassis de fin avec le maximum de points de vie est presque une nécessité absolue pour la fin du jeu. D'ailleurs, je n'ai pas compris son pouvoir passif "invocation", ma théorie est peut-être qu'il permet d'invoquer le baleineau de manière aléatoire.
  • Le moteur : il détermine la vitesse fixe de votre avion, et détermine aussi votre compétence active. Pour ma part je n'ai pas pris le plus rapide, mais celui du Comte Gardien, à cause de sa compétence active des plus intéressantes : le bond, qui donne une accélération rapide.
  • Les ailes : elles influencent votre agilité et le nombre d'armes que vous pouvez embarquer. Obtenir assez rapidement des ailes pouvant prendre 2 armes est une priorité.
  • La peinture : vous pouvez aussi acheter un second look pour chacun des avions.

 

Voilà qui conclut mon aperçu de ce jeu qui vient tout juste de sortir. En résumé, un jeu pour le moins intéressant et très prenant, malgré quelques craintes au départ et quelques menus défaut. Si le développeur indique une durée de vie de 5-6h, je tendrais plutôt pour une durée de vie de 10-15h. Pour ma part, j'ai personnellement mis une trentaine d'heure à le terminer complètement (en incluant les crash), que ce soit les niveaux, ou le craft/achat de chaque élément. Il est cependant sûrement faisable de parvenir à la stratosphère en 5 à 6h... si vous y avez déjà joué et connaissez quelques trucs et astuces, notamment les positions de chaque ascenseur et les routes qui permettent d'éviter les ennemis pour y parvenir.

En bref... un jeu sympathique que je recommande aux amoureux d'aviation et de steampunk/diesel-punk.

 



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