Assassin’s Creed Origins – Une aventure épique dans l’Egypte antique
Mi-novembre, venant tout juste de recevoir ma Xbox One X, j’ai eu l’opportunité de partir à l’aventure dans le monde incroyable d’Assassin’s Creed Origins en 4 K. Puis les semaines ont passé, les fêtes de Noël, et je ne trouve que maintenant le temps de vous parler de ce qui sera pour moi ma plus belle aventure de 2017.
Un histoire épique
Nous partons en Égypte Ancienne, sur la fin de l’époque pharaonique, plus exactement sous le règne de Ptolémée XIII, l’un des derniers pharaons d’Égypte avant la période romaine, ayant régné de 51 à 47 av J.C.. Nous sommes dans une période difficile, l’Empereur n’est qu’un adolescent, un fétu de paille manipulé par ses conseillers, tandis que sa grande sœur Cléopâtre VII vit en exil, chassée du pouvoir après un coup d’état. Une certaine nostalgie transparaît dans l’atmosphère des lieux visités, la grandeur égyptienne appartient déjà au passé, les choses changent sous l’influence grandissante de Rome, des temples sont abandonnés et les habitants pleurent l’abandon de traditions séculaires. Nous incarnons au milieu de cette crise Bayek, le dernier Medjay, protecteur du peuple au nom du Pharaon.
De l’oasis de Siwa d’où est originaire Bayek en plein désert saharien, jusqu’à la mystérieuse Alexandrie à la pointe du Delta du Nil, tout le nord de l’Égypte a été recréé, dans toute sa diversité de déserts, de marécages et de montagnes, avec sa faune et sa flore, le tout mis en musique sur une bande sonore envoûtante.
Les détails sont bluffants de réalisme, les habitants se promènent dans les rues, ils mangent et s’amusent, ils crient, des outils s’entrechoquent. À la nuit tombée, ils arrêtent leurs activités, rentrant tous chez eux, le silence plane alors sur les lieux de vie. Même s’il y a forcément des schémas dans les mouvements des PNJ en observant avec soin leurs allers et venues, l’impression reste excellente en toile de fond.
Le réalisme est également poussé jusque dans la gestion des collisions, chaque élément, y compris les PNJ, ont une consistance. Ainsi, galoper trop vite, c’est le risque d’écraser un gamin, jusqu’à potentiellement le tuer, même si cela ne semble pas avoir d’impact sur l’histoire en elle-même. L’eau du Nil est régie par cette même loi, que ce soit au contact d’un bateau, d’un animal ou de notre personnage. L’étrave du navire fend l’eau, des vagues se forment...
La richesse du monde d’Assassin’s Creed Origins se découvre également du ciel, grâce à notre aigle, Senu, guide précieux pour reconnaître les objectifs, voire apporter une assistance aérienne durant les phrases de confrontation.
À dos de cheval ou de chameau, cela prend un bon moment pour galoper du nord au sud de la carte, la monture pouvant suivre automatiquement la route ou être dirigée pour couper à travers champs. Il existe fort heureusement des points de téléportation pour se rendre plus rapidement dans un lieu. À noter que les frontières du monde sont marquées par des murs invisibles, représentés par un quadrillage comme vous pouvez le voir au-dessus de l’épaule gauche de Bayek. Dommageable, même s’ils ne peuvent pas reconstituer le monde entier !
Pour capturer la beauté de l’Égypte Ancienne, un mode photo est intégré.
Du contenu à foison
Assassin’s Creed Origins pourrait être une gigantesque coquille vide, il n’en est rien ! En complément de la quête histoire principale, chaque endroit visitable fourmille de choses à faire, de lieux à visiter, de trésors à découvrir, de papyrus à décrypter, de quêtes secondaires à accomplir...
Des missions complémentaires viennent également se greffer dans le monde, demandant de venger d’autres joueurs décédés.
Il y a enfin des missions répétables, ainsi que de grosses missions communautaires (comme actuellement tuer Anubis) avec à la clé de très belles récompenses, donnant une raison, s’il en fallait une, de revenir jouer régulièrement.
Avec une progression classique d'un jeu de rôle
Chaque activité est récompensée par des points d’expérience, qui font progresser dans les niveaux, et, éventuellement, par du butin.
Bayek possède des emplacements pour ses armes, distance et corps à corps, ainsi que pour un bouclier, possédant chacun un niveau et une qualité (courant, rare et légendaire). Plus c’est élevé, plus c’est efficace. Un artisanat assez léger offre l’opportunité de créer des objets d’armure et utilitaires (sac, carquois, brassard de tir...), ici avec un système de rangs, nécessitant toujours plus de composants, à récupérer sur les animaux sauvages, dans les lieux de conflits ou en décomposant les objets inutiles.
Comme rien ne serait pareil sans la classe, l’apparence est modifiable avec des tenues.
Et il existe un grand nombre de montures en jeu.
Les niveaux servent eux, en plus de donner accès à des quêtes (la plupart ayant des prérequis), à obtenir des points d’aptitude à dépenser dans un arbre de progression, améliorant le nombre d’armes portées, les capacités de Senu, l’efficacité au combat...
Et un système de combat basé sur les placements
Complètement repensé pour cet opus, le combat valorise les joueurs sachant se placer et exploiter les faiblesses de l’ennemi tout en éviter ses attaques. Plus que jamais, il faut (ré) apprendre à bouger et à parer les coups lorsque c' est possible. Suivant la difficulté choisie, cela devient plus ou moins trivial, bien entendu, offrant ainsi une bonne accessibilité à tous les types de joueurs. Une jauge d’adrénaline se charge au fur et à mesure des combats, débloquant des coups de grâce.
Pour les joueurs avides de défis, des chasseurs de prime tentent d’abattre notre héros, les terribles Phylakes, qu’il est préférable de fuir la plupart du temps !
Pour une aventure épique
Je n’ai pas caché mon enthousiasme en introduction, j’ai adoré ce jeu à tous les niveaux et principalement par la qualité de l’immersion et de l’histoire. Même si je n’ai pas encore terminé la trame principale, n’ayant pas autant de temps que je le voudrais à accorder à Bayek, c’est toujours un plaisir de le rejoindre, passant des heures à admirer les merveilles de l’Égypte Antique. Si vous recherchez en ce début d'année une nouvelle aventure épique, je vous le conseille sans hésiter. Vous le trouverez à partir de 59,99€ dans sa version standard.
Comparatif des éditions