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Roots of Insanity – Un petit pas vers la folie…

Lorsqu'on commence un jeu d'horreur, on a tendance à regarder les fonctionnalités pour savoir si cela relève du génie ou du nanard. Pour peu que l'on aime les deux, on s'amuse sur tous les coups. Et devinez quoi ? Pour Roots of Insanity, je me suis vraiment amusé !

 

Graphisme & Ambiance

Sans être exceptionnel, le jeu reste agréable visuellement et offre un rendu suffisant pour s'immerger.  Cependant, j'ai noté quelques petits bugs graphiques mineurs qui, même s'ils n'entachent pas l'expérience, restent à être corrigés. L'animation des personnages et créatures est un peu trop rigide, cela passe si l'on ne se focalise pas trop sur ce genre de détails.

L'ambiance est assez réussie pour donner aux joueurs appréhension et sursauts. Les décors sont bien gores même s'il y a régulièrement une impression de "déjà-vu". Le point fort vient du fait que l'on ne sait jamais si ce que l'on croise est réel ou non, ce qui créé un sentiment étrange... avec des moments de flottement où l'on se demande si l'on va se rendre compte que ce n'est qu'une simple hallucination, ou bien que l'on est réellement dans la mouise. D'ailleurs, le lieu ne vous aime visiblement pas, tant il s'amuse à boucher des murs, à en faire tomber d'autres ou encore à bloquer des portes pour vous pousser à avancer.

 

Histoire

L'histoire est assez classique : un hôpital, une mère décédée et des créatures étranges. Le gros plus du scénario vient de la quête du personnage pour retrouver son père et comprendre ce qu'il se passe dans ce lieu où, visiblement, il se passe des choses fort peu naturelles. Pour apprécier toute l'histoire, il faut trouver un maximum de notes. Faute de quoi vous risquez de passer à côté de nombreuses informations importantes et, par la même, de rater des explications bienvenues.

Sans vous révéler la fin... elle est surprenante et m'a laissé un goût de "ha ouais..." ? Et l'on sent bien son personnage s'enfoncer dans la folie passé un certain point. Dommage que le jeu ne se termine qu'en trois petites heures si l'on avance tranquillement sans tout chercher, dans un cheminement un peu linéaire bien que fouillis.

 

Gameplay

Pour vous mettre dans le bain : vous n'êtes clairement pas un combattant. Vous savez utiliser les trois seules armes que vous trouverez (un couteau, une hache et un pistolet) sans brio... et vous allez voir que ce n'est pas si simple de faire du carpaccio de monstres lorsque l'on est un médecin qui a des crises. Lors des passages sombres, une caméra se tiendra là pour vous aider à y voir clair, à condition d'avoir assez de batterie.

Votre personnage peut prendre ses cachets lors de ses crises, ce qui affectera votre moment présent et votre capacité à réagir lors de certaines apparitions. Pour prendre vos cachets ? Un QTE pas spécialement simple.

Vous pourrez trouver différents objets qui vous aideront (médicaments, batteries, énergie, santé...) via un système de butin aléatoire. Mais cela devrait aller si vous êtes un fin économe.

 

Résumé

Un jeu prenant, trop court à mon goût, avec une histoire assez simple et offrant une fin à laquelle on ne s'attend pas forcement. Le cheminement est assez intéressant et offre une vision de son personnage qui est différente des standards du grand et beau gaillard musclé prêt à sauver le monde.

Pour le prix, je pense qu'il est intéressant de s'y essayer et, si l'on aime le style, de recommencer une seconde partie pour avoir toutes les informations sur la situation actuelle et comprendre le pourquoi du comment.

  • L'histoire
  • La fin
  • L'ambiance
  • Le héros commun
  • Le lieu un peu banal
  • La durée de vie
  • Le fait que l'on ne connaisse pas plus le héros.


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