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Immortal Redneck – Un FPS à l’ancienne

Immortal Redneck est un FPS « old school » se déroulant en Égypte et intégrant des éléments rogue-lite. D’après la description disponible sur le kit de presse, il faut s’attendre à un mode de jeu frénétique, des donjons créés de manière procédurale, des arbres de compétences complets, une morte permanente et neuf classes différentes apportant chacune des traits spécifiques.

Nous incarnons un pauvre petit touriste perdu qui se réveille momifié dans l’Égypte ancienne après un accident. Pourquoi est-il ici ? Comment a-t-il survécu à l’accident ? Et, surtout, question cruciale, pourquoi est-ce qu’il est momifié ? Car oui, généralement, cela n’arrive pas souvent au commun des mortels (sans parler du voyage dans le passé, enfin, passons !)... La réponse se trouve dans les trois pyramides remplies de danger de Gizeh, toutes protégées par une armée de monstres et d’énormes boss baveux. Notre mission : entrer dans les pyramides, tuer tout le monde et découvrir ce qui se passe !

La partie débute par un bref tutoriel qui explique les bases, les instructions étant gravées sur des stèles, Égypte ancienne oblige. Les commandes sont plutôt simples, le personnage avance avec les touches du clavier WASD (mais elles sont reconfigurables si vous désirez changer ça pour le clavier français). Il saute avec Espace et sprinte avec Maj.

Pour les armes, cela se passe essentiellement avec la souris, le clic gauche pour tirer et la molette pour changer d’armes (ou les touches du clavier 1 à 4 pour directement en choisir une précise). Au début, il possède un pistolet simple qui a un tir précis, un canon scié qui a un tir moins précis, mais qui fait reculer la cible, et de la dynamite pour infliger des dégâts de zone.

Je me retrouve dans les salles glauques d’une pyramide envahie de monstres divers. Comme ma vie ne se régénère pas, et que toute mort est définitive, il faut vraiment faire attention aux dégâts subis et esquiver au maximum. Heureusement, les monstres ont pour la plupart des cycles, lançant des rayons ou des boules d’énergie, ou encore chargeant à intervalles réguliers. Pour survivre, il « suffit » donc d’être attentif et d’esquiver.

Cela est facile à dire, beaucoup moins à mettre en pratique. Il est rapide de perdre quelques points de vie par ici, par là, et la fin est là. Pas bien glorieux, le haut de la pyramide est loin pour moi...

Heureusement, même si la mort est définitive, une progression subsiste malgré tout entre les parties grâce à l’arbre de talents. En dépensant de l’or récolté durant les matchs, des compétences se débloquent et augmentent les dégâts prodigués, la résistance aux attaques subies, la défense de base, les chances de coup critique... Du coup, peu à peu, le personnage devient plus efficace, les niveaux se simplifient, et il est ainsi possible d’avancer à chaque fois un peu plus loin. Bon, seul souci, retenter une pyramide coûte à chaque fois plus cher, ce qui limite les points pouvant être dépensés dans l'arbre...

 

Cet arbre de talent est accessible depuis la petite base, l’endroit où notre personnage réapparaît après chaque mort en sortant de son sarcophage, au milieu des trois étranges pyramides.

En jeu, on notera la façon intelligente dont est notifiée la vie des ennemis : en fonction de la couleur du curseur de tir, passant de vert à orange, d’une cible en pleine santé à une cible allant mourir. En sachant que le curseur n’a pas de couleur lorsqu’il est en dehors d’une cible, aidant également à la visée. Enfin, une fois que les créatures ont été vues, elles s’affichent en surimpression rouge derrière les éléments de décor. Par contre, aucune indication sur la mini-carte, tout ce fait à l’ancienne, en vision directe !

 

Avant de passer à la conclusion, les caractéristiques :

  • Mécaniques rogue-lite : des donjons générés de manière procédurale, des classes, des compétences, une mort permanente, mais avec une progression malgré tout conservée.
  • Neuf classes jouables : chacun avec différents ensembles de compétences. Il est possible de changer de classe entre chaque partie pour s’adapter à la situation.
  • Arbre de compétence complet : le personnage évolue en gagnant de nouvelles capacités, mais également par l’achat de matériel et d’armes.
  • Mode historique : mode de jeu solo proposant de battre toutes les pyramides.
  • Mode « Twitch Quest » : mode de jeu spécial pour les streamers, intégré directement à l’API Twitch.
  • Plus de 50 armes différentes : armes à feu traditionnelles, magiques, mythologiques, futuristes ou tout simplement étranges (dont un lanceur de patates).
  • Plus de 100 parchemins modificateurs : chaque parchemin ramassé dans le jeu modifie la partie, en bon (les ennemis sont transformés en poulets) ou en mauvais (réduit la vitesse de mouvement).
  • Plus de 35 ennemis : momies, sarcophages, crânes volants, serpents humanoïdes, gros guerriers...
  • Énormes boss : deux dans chaque pyramide.
  • Marchands : du matériel et des fournitures sont achetables entre les parties, même après une mort.
  • Salles d’adresse : cette salle spéciale permet d’améliorer ses compétences en survivant à une grande variété de pièges dans un mode de jeu style plateforme.

Immortal Redneck revendique à tous les niveaux sont côté à l’ancienne, avec des graphismes un peu démodés, des niveaux classiques, une musique correcte, mais un peu répétitive. On accroche, ou pas, mais la copie est propre et l’ensemble bien réalisé. La quantité d’armes, de monstres et de parchemins, sans oublier les donjons générés de manière procédurale, offre une grande rejouabilité importante à ce titre qui occupera de nombreuses heures les tireurs de l’ancienne Égypte. Un bon point notamment au système de progression, un parfait mixte entre le système punitif que nous connaissions autrefois et les attentes actuelles. Personnellement, les morts définitives totales me démotivent généralement très rapidement. Ici, même si je galère encore à aller suffisamment loin dans les niveaux, je n’ai au moins pas l’impression d’avoir joué pour rien. Immortal Redneck ne m’a pas totalement convaincue, je préfère les jeux de tir plus modernes, aux graphismes plus avancés, et au gameplay novateur. Mais si vous avez un moment de nostalgie, ou aimez tout simplement ces modes de jeu, n’hésitez pas à tenter le voyage !



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