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FFXV – Aperçu d’un monde de cristal

Sorti le 29 novembre 2016, FFXV est le tout dernier Final Fantasy numéroté en date. Après un développement extrêmement chaotique, on peut enfin tâter la bête !

Avant de commencer l’aperçu, je tiens à préciser une chose. Comme précédemment dit, FFXV a eu un développement (très) chaotique et ce dernier a fait couler énormément d’encre numérique à force de faire parler de lui et de ses déboires (et ceux liés à Square-Enix aux alentours de 2010-2013).

Pour la petite histoire, avant de devenir FFXV, le projet était FF Versus XIII, un jeu qui a eu de gros problèmes durant tout son développement, à la fois de l’équipe de développement qui n'a avancé le projet que très lentement, mais aussi durant les phases de transition et de haut et de bas qu’a subi Square-Enix durant les années 2010-2013. Versus XIII fût totalement annulé en 2012 après 6 ans de développements assez catastrophiques où le projet n’a, pour ainsi dire, pas évolué (25% du jeu avait été développé et il n’y avait même pas encore de gameplay posé, toutes les présentations du jeu lors des salons n’étant que des vidéos pré-calculées) avec en prime, de grosses pertes financières pour le studio (avec plus de 115 millions d’euros de pertes, ce qui entraîna la démission de Yoshi Wada, le PDG de l’époque). C’est à ce moment-là, et avec la décision de passer sur la nouvelle génération de consoles, que le projet FFXV a vu le jour. C’est toutefois 1 an plus tard, en 2013, qu’a débuté le développement de ce nouvel opus pour finalement sortir en 2016, soit 3 ans de développement (à titre de comparaison, FFXIII a eu 4 ans de développement et FFXII en a eu 5).

Et malheureusement, même si le jeu est excellent, il y a quelques points noirs. Je pense personnellement qu’il aurait grandement gagné à avoir une petite année de développement supplémentaire. Car FFXV avait pour lui toutes les bases pour en faire un grand, voire même LE grand Final Fantasy, mais son (trop) court temps de développement ne lui a pas permis d’exprimer pleinement son potentiel. Mais on peut aisément penser qu’après avoir passé 7 ans à dépenser de l’argent pour Versus XIII alors que rien n’en est jamais ressorti, Square-Enix en ait eu marre d’attendre et a voulu sortir au plus vite ce nouvel opus.

Mais pourquoi toutes ces précisions et ce petit sptich me demanderez-vous ? Et bien c’est pour mettre les choses aux clairs quant à l’aperçu qui va suivre. En effet, ce dernier traitera uniquement de Final Fantasy XV. J’ai lu de nombreux aperçus/avis/tests, etc. sur internet et ils ont la plupart tous le même problème (à mes yeux) : ils ne parlent pas de FFXV en lui-même, mais font en réalité des comparaisons entre FFXV et ce qui a été présenté/annoncé pour le regretté Versus XIII. Donc ici, il n’y aura pas de comparaison entre les deux projets, sur ce qu’il aurait pu être, sur ce qu’il aurait dû être, sur ce qui a été présenté il y a X années, sur ce qui est différent entre des trailers de Versus XIII et ce qui est présent dans FFXV, sur les différences entre les leaks concernant Versus XIII qu’on trouve sur internet et ce qu’il en est réellement dans FFXV, etc.

Je parlerai et présenterai donc le jeu que l’on a tous concrètement en main dans cet aperçu ! 🙂

 

L'histoire

Avant de débuter Final Fantasy XV, il est fortement recommandé de regarder le film Kingsglaive, qui se déroule juste avant le début du jeu et sert à mettre en place l’univers en plus de servir de pré-quel au scénario. Mais je recommande également de regarder Brotherhood, un animé comportant 5 épisodes retraçant l’histoire de nos quatre compagnons.

FFXV nous place dans la peau de Noctis Lucis Caelum, héritier du royaume du Lucis qui doit partir retrouver sa future épouse, Lunafreya Nox Fleuret. On part donc en route aux commandes de Noctis, en compagnie de trois autres compagnons : Ignis Stupeo Scientia, son conseiller, Gladiolus Amicitia, son garde du corps et Prompto Argentum, son meilleur ami. Le groupe de quatre amis va donc parcourir le monde pour y retrouver Luna mais, comme à chaque fois, tout n’est pas aussi facile ni simple. Il est malheureusement difficile d’en dire plus sans dévoiler le scénario.

L’histoire de Final Fantasy XV se déroule sous forme de chapitre pour un total de 15. Le jeu est grosso-modo découpée en trois grandes parties. Du chapitre 1 à 8, le joueur évolue dans le monde ouvert comme bon lui semble et peut prendre tout son temps pour avancer dans le scénario, faire des quêtes secondaires, explorer, se balader, faire les donjons, etc. Chaque chapitre débloquera de nouvelles quêtes annexes ainsi que, parfois, de nouvelles zones à explorer. Ensuite, du chapitre 9 à 14, le joueur se retrouve dans un enchaînement de « couloirs », dans un monde fermé, à la manière de ce que l’on vit dans Final Fantasy XIII pour ceux qui connaissent. Dans cette partie du jeu, il n’y a pas de quêtes annexes et il est impossible d’explorer en dehors de ce que propose le scénario. Cette partie du jeu permet aussi d’enchaîner sans pause toute la dernière partie du scénario jusqu’à sa conclusion au chapitre 14. Le chapitre 15 est, quant à lui, le chapitre qui permet de continuer à jouer une fois l’histoire terminée. Ce dernier permet au joueur de revenir dans le monde ouvert et de terminer les quêtes secondaires, les chasses... De plus, de toutes nouvelles quêtes secondaires, nouveaux donjons, etc. sont disponibles uniquement une fois chapitre atteint.

Sans entrer dans les détails afin de ne pas spoiler, le scénario du jeu est intéressant et plaisant à suivre. Toutefois, on ne peut pas nier qu’il y ait quelques petits soucis de narration. À plusieurs reprises, on a par exemple le sentiment que les cinématiques sont incomplètes en s'arrêtant brutalement, même durant une action. Les premières fois, je me suis d’ailleurs demandé si je n’avais pas accidentellement appuyé sur la manette et passé la cinématique. De plus, il y a beaucoup de zones d’ombres dans le scénario, que les développeurs ont tenté de colmater via des livres, notes, des informations à la radio et des dialogues « hors scénario » entre les personnages pendant que l’on arpente le monde. Il est dommage d’ailleurs qu’aucun menu ne permette de pouvoir relire ces notes. L’équipe de développement a d’ailleurs annoncé que courant 2017, plusieurs mises à jour gratuites seront implémentées afin de faire la refonte de certains chapitres (notamment le chapitre 13), mais également pour y rajouter des cinématiques et dialogues.

En l’état actuel, le jeu est parfaitement compréhensible pour peu que vous soyez adepte du « je fouille et lis absolument tout ». La grande majorité des informations sont présentes en jeu et le joueur devra les mettre en corrélation pour voir le puzzle dans son ensemble. Mais il est dommage que ces informations ne soient pas directement intégrées dans le scénario principal.

 

Le monde

FFXV est le premier Final Fantasy solo à tenter l’aventure du monde ouvert, FFXII ayant de très grandes zones, n'étant pas réellement un monde ouvert. Le monde de FFXV est grand, en ligne droite au sol, il faudra compter environ 10 minutes pour traverser toute la carte, ce qui est assez honorable.

Il faut bien l’avouer, le monde ouvert est bien réussi. Il est très bien fait et, que ça soit la faune ou la flore, c’est divers, varié et très bien intégré. On peut regretter que la faune soit, parfois, un peu trop espacée quand on se balade. Toutefois, cela permet aussi de se balader sans avoir quelque chose qui nous saute à la gorge toutes les 15 secondes, ce qui est agréable il faut bien l'avouer. Il y a donc du « pour » et du « contre » quant à ce parti pris. Du côté bestiaire, il n’y a rien de nouveau sous le soleil. La licence a pour habitude de réintroduire, parfois avec quelques petites modifications, les monstres phares de la série. On retrouve donc tout naturellement des Morbols, des Tombery, des Béhémots, des Nagas, des géants de fer, des soldats magitech, etc.

En dehors de la faune et la flore, le monde de FFXV est malheureusement très peu fourni en diversité. Il n’y a qu’une seule véritable ville (la seconde ne faisant pas partie du monde ouvert) et le reste du monde est composé quasi-exclusivement de station-services ou de petites zones habitables qui ne sont composées que d’une station-service, d’un petit hôtel et d’un magasin et, malheureusement, les interactions avec les PNJ sont très (trop) rare. Il est, en effet, impossible de discuter avec la majorité des PNJs comme on pouvait le faire dans les précédents opus, la faute en revenant sans doute au doublage complet du jeu (y compris les PNJs lambda).

Le jeu possède deux modes de transport pour vous aider à parcourir ce monde : la Régalia (voiture) et les chocobos. La Régalia, bien que plus rapide que le chocobo, ne peut pas quitter la route et même s’il est possible de la diriger soi-même et de faire des allées et venues sur la route, il faudra obligatoirement suivre les routes du jeu. Les chocobos vont eux partout, aussi bien sur terre que dans l’eau.

 

Les activités annexes

Le jeu propose de nombreuses choses à faire en dehors du scénario. Pour commencer, il y a les quêtes annexes. Elles sont assez nombreuses, mais malheureusement, pas très intéressantes ni bien palpitantes. Bien souvent, il faudra seulement aller tuer tel ou tel monstre, récupérer ceci ou cela, prendre des photos, etc. Les quêtes secondaires ne brilleront pas non plus par les dialogues ou leur histoire et seront uniquement prétextes à aller explorer le monde ou taper sur des trucs sans réel raison ni motivation bien intéressante. Il y a également quelques quêtes de type Fedex qui demanderont au joueur d’aller récupérer un objet et le ramener.

En dehors des quêtes secondaires, il y a également les contrats de chasses. Ceux-ci demandent au joueur d’aller tuer des monstres bien précis. Les monstres ont souvent des conditions spécifiques d’apparition telles que la météo ou bien l’heure (jour ou nuit). Même si la plupart de ces contrats sont relativement simples, certains de ces derniers permettent d’affronter de véritable force de la nature qui mettront votre patience et talent à rude épreuve.

Le monde de FFXV comporte également plusieurs donjons à explorer. Certains durant le scénario, mais la grande majorité des donjons devront être découverts et explorés « à l’ancienne », c’est-à-dire sans indication. Ces derniers octroieront de belles récompenses et quelques uns même, des armes fantômes (armes magiques spéciales très puissantes que seul Noctis peut utiliser). De plus, chaque donjon possède également un « souterrain ». Accessible uniquement une fois le chapitre 15 atteint, ces souterrains demanderont au joueur de se surpasser pour atteindre le fond, avec à la clé les plus puissants armes et accessoires du jeu.

Et pour finir, il y a également les aptitudes des quatre compagnons. Noctis, Ignis, Prompto et Gladio ont chacun une spécialité, à savoir réciproquement : la pêche, la cuisine, la photographie et la survie. Chacune de ces aptitudes peut être montée jusqu’au rang 10 et apportera de nombreux bonus.

La pêche permet de... pêcher (encore une victoire de Captain Obvious\o/). Outre le côté « collection » qui nécessitera de récupérer tous les poissons disponibles en jeu (certains demandant d’être très patients), les poissons peuvent être utilisés avec la compétence « Cuisine » d’Ignis pour confectionner des plats.

Parlons popotes à présent. La compétence « Cuisine » d’Ignis permet donc de... cuisiner (oui oui, je sais...). Les différents plats préparés apporteront tous de gros bonus à toute l’équipe tels qu’une augmentation des stats (force, endurance, magie, etc.) ou encore de protection, contre des altérations d’états par exemple, ou même encore d’octroyer des bonus d’expériences, de sprinter indéfiniment, et bien d’autres bonus. La cuisine a donc une part très importante durant tout le jeu et découvrir toutes les recettes ne sera pas chose aisée.

La compétence « Survie » de Gladio permet, quant à elle, de récupérer des objets supplémentaires à la fin d’un combat. Cette compétence est très pratique et permet bien souvent de refaire son stock de potion, élixir, etc. sans jamais avoir à passer chez un marchand. Il sera également possible de récupérer des composants qui pourront être combinés avec la magie afin d’obtenir de puissants sorts, ou tout simplement des objets pouvant se revendre assez cher auprès des marchands.

Et, pour finir, la compétence « photographie » de Prompto, qui sera surement la toute première à atteindre le rang 10. Cette compétence monte toute seule au fur et à mesure que Prompto prendra (automatiquement et aléatoirement) des photos tout au long de l’aventure. Cette compétence ne sert qu’à garder des souvenirs de vos aventures. Chaque niveau permettra à Prompto d’appliquer de nouveaux « filtres » sur ses photos. Il sera d’ailleurs possible de sauvegarder jusqu’à 150 photos prises par Prompto ou même encore de les partager sur les réseaux sociaux.

FFXV propose également d'autres petites activités annexes telles que le Monster Five, qui est une sorte de flipper. Ou encore l'arène de Totomostro, qui permet de regarder des combats de monstre en pariant dessus. Malheureusement, il n'est pas possible de combattre soi-même.

 

Les combats

FFXV abandonne le tour par tour pour passer à l’action RPG. Cette transition est (pour ma part) une totale réussite. Les combats sont extrêmement fluides et surtout, assez tactiques. Outre le fait qu’il existe plusieurs types d’armes (épée, épée à 2 mains, lance, dague, arme à feu, etc.), chacune de ces armes possède des attaques différentes suivant l’orientation que l’on donne au joystick et même des attaques spéciales liées au type d’arme utilisé. Les monstres peuvent être ciblés à plusieurs endroits (têtes, dos, jambes/pattes, queue, etc.) et il est même possible de causer des dégâts précis et irréversible aux ennemis, leur causant de gros malus (diminution de vitesse, d’endurance, de force, etc.) pouvant aller jusqu’à empêcher l’ennemi de réaliser certaines attaques (par exemple, détruire la corne d’un ennemi peut l’empêcher de charger).

Durant les combats, il est possible d’activer des compétences spéciales de nos alliés, telles que de grosses attaques de zones, faire du soutien en soignant le groupe, ajouter des effets bénéfiques, etc. Il est d’ailleurs également possible de réaliser des combos.

La magie peut facilement être ignorée et même sous-estimée. Toutefois, une fois maîtrisée, elle est extrêmement puissante et, surtout, importante. La magie doit se confectionner et repose sur le feu, la foudre et la glace uniquement. Mais sa force provient du fait qu'il est possible de la combiner avec de nombreux objets pour y ajouter des effets secondaires très puissants. Grâce à ça, on peut ajouter des effets de type poison, soin, ou même de faire que pour une charge, le sort est lancé 5 fois ! Il existe au total environ une centaine de variations pour les sorts.

Les invocations sont toujours de la partie, mais, contrairement aux précédents opus, on ne peut pas les appeler quand on veut et, surtout, on ne peut pas choisir quelle invocation vient nous prêter main-forte (même si elles ont des « déclencheurs » différents et spécifiques). En fait, les invocations peuvent être invoquées que lorsque certaines conditions sont réunies. Chaque invocation a ses propres conditions, par exemple le fait que le combat dure longtemps ou que plusieurs membres du groupe soient mal au point, mais aussi des lieux d’invocation. Par exemple, une certaine invocation (dont je tairai le nom pour ne pas spoiler) ne pourra être invoquée que si vous vous trouvez près d’un point d’eau. Le fait qu’il faille réunir des conditions pour les invoquer n’assure toutefois pas à 100 % que vous puissiez en invoquer une. C’est au final assez aléatoire et, comme c’est toujours le cas avec l’aléatoire, c’est parfois très frustrant. Il se peut qu’aucune invocation ne vienne vous prêter main-forte alors que vous êtes aux prises avec des ennemis très coriaces tandis que le combat d’après, contre une petite bestiole lambda que vous pouvez exterminer rien qu'en soufflant dessus, une invocation peut être appelée dès le début. Toutefois, en contrepartie de ce côté aléatoire, les invocations sont extrêmement puissantes, causant plusieurs dizaines de milliers de points de dégâts à tous les ennemis de la zone, parfois même à des ennemis avec lesquels vous n’étiez pas en combat, mais qui avaient juste la malchance d'être tout simplement un peu trop proches. Seule une très petite poignée d’ennemis dans tout le jeu aura assez de résistance et points de vie pour survivre à l’attaque d’une invocation. Grosso modo, si vous avez la possibilité d’invoquer une divinité, dans 95% des cas, le combat est directement gagné et vous pouvez sabrer le champagne.

Petits soucis toutefois, en rapport direct avec la difficulté des combats : l’utilisation des objets. En effet, l’utilisation des objets n’a absolument aucune limite. On peut facilement aller s’attaquer à un monstre puissant et enchaîner les élixirs pour se soigner en boucle ou les queues de phénix pour se ressusciter dès qu’un personnage est au sol. Ceci rend les combats très (trop) simples de par le fait qu’il est, pour ainsi dire, inutile de faire attention ou bien de se préparer avant le combat. Dans la quasi-totalité des combats, on peut sauter dans l’action sans se préoccuper de notre vie et enchaîner les objets de soins si ça devient nécessaire.

 

Audio

Du côté audio, le jeu est tout simplement merveilleux. L’OST est très bien travaillé et agréable à écouter. Certains thèmes magnifiques ne s’entendent malheureusement qu’une ou deux fois durant toute l’aventure et on peut donc facilement les oublier ou bien passer à côté, surtout lorsque ces derniers se jouent durant des scènes d’actions. Il est même possible d’écouter les bandes-son des anciens opus de la série Final Fantasy. Du côté ambiance sonore, le jeu est également très bien réalisé. Dans la voiture, par exemple, en vue intérieure, on peut entendre le bruit des gouttes d’eaux sur la vitre et la carrosserie et même le bruit des essuie-glaces.

De plus, FFXV est le tout premier Final Fantasy à être entièrement doublé en français ! Et on peut dire que Square-Enix n’a pas choisi n’importe qui. On y retrouve de très grands et célèbres doubleurs professionnels qui doublent depuis des années (voire des décennies) les plus grandes stars outre-Atlantique, aussi bien dans les séries que les films, les jeux vidéo telsque Gilles Morvan, Claire Guyot, José Luccioni, Geneviève Doang, Alexandre Nguyen, Anatole de Bodinat, Virginie Ledieu (voix officielle de Meg Ryan), Thierry Desroses (voix officielle de Samuel L. Jackson), Edwige Lemoine, Christopher Lemoine, Benoît DuPac et bien d’autres grandes voix françaises.

Bref, la VF est vraiment excellente. De plus, comme c’est le cas depuis quelques opus Final Fantasy, les traductions sont directement traduites du japonais au français et non pas de l’anglais au français, comme ce fût le cas avant.

 

Conclusion

Pour conclure, FFXV est une bonne expérience si on prend le jeu comme tel, c’est-à-dire sans passer au crible chaque centimètre carré du jeu pour le comparer avec les présentations du regretté Versus XIII. Le jeu n’est toutefois pas parfait, notamment en ce qui concerne le scénario qui peine à démarrer au début et qui est très (voire trop) rapide dans la seconde partie du jeu. Le monde ouvert est plutôt une réussite pour le premier Final Fantasy en Monde Ouvert, même s’il aurait pu être beaucoup plus « vivant ». Du côté durée de vie, j’ai personnellement joué environ 120h pour le boucler pratiquement à 100% (il reste encore quelques poissons et plats à découvrir). La difficulté toutefois est assez moyenne, hormis quelques rares gros ennemis, il est difficile de se retrouver en position critique. Cela est aussi dû au fait que l’on peut utiliser sans condition ni restriction des objets.

Le jeu se verra ajouté de nombreux DLC tout au long de l’année 2017 (certains gratuits, d’autres payants) avec, d’après les quelques informations officielles données à ce sujet : nouveau mode de difficulté, ajouts de nouvelles cinématiques et dialogues, refontes de certains chapitres, nouveaux contrats de chasses, des DLC centrés sur l’histoire des personnages principaux, et bien d’autres.

  • Le nouveau système de combat, très réussi.
  • La VF vraiment excellente et de qualité.
  • La durée de vie énorme si l’on souhaite faire le jeu à 100 % (environ 100h)
  • L'ambiance sonore extrêmement bien réalisée (musique, bruitage, etc.)
  • La narration pas très bien réalisée.
  • Quelques trous et coupures dans le scénario, donnant un sentiment de « mais ?! il manque quelque chose là ? ».
  • Le monde ouvert qui n’est pas très varié en termes de villes.
  • Scénario qui se termine extrêmement vite si on se focalise uniquement dessus. (environ 30 h)

Pour finir, comme je ne suis pas le seul dans la rédaction à avoir jouer à Final Fantasy XV, voici l'avis de Kathlyn sur le jeu !

Je n’attendais pas spécialement FFXV, mais une fois le jeu en main, difficile de s’en détacher !

Je ne vais pas entrer dans les détails comme l’a fait Azashar, je partage globalement son opinion. Je précise que contrairement à lui, je n’ai pas encore terminé le jeu.

 

L’histoire

Si elle s’avère agréable à suivre, il faudra s’accrocher pour ne pas se sentir perdu. La faute à une dispersion des éléments du scénario.

Le film Kingsglaive est indispensable, il est une véritable introduction au jeu et permet de mieux comprendre l’univers de FFXV, le comportement de Noctis ou encore d’autres petites curiosités.

Le découpage sous forme de chapitre peut aussi déstabiliser : si on manque le texte accompagnant le début d’un chapitre, on va avoir du mal à savoir où on en est.

Les dialogues sont savoureux, dans et en dehors de l’histoire. Il y a pas mal d’humour, d’ironie, de petits sarcasmes, mais aussi de grands moments remplis d’émotions fortes.

 

Le monde

C’est beau, incroyablement beau même par moments. Je ne compte pas le nombre de fois où je m’exclamais devant mon écran, subjuguée par la beauté d’un paysage. Faune ou flore sont un régal pour les yeux.

Néanmoins, ce côté monde ouvert s’avère assez répétitif : les hameaux se ressemblent, les bases impériales aussi.

 

Les activités annexes

Ou comment jouer 15h sans avancer dans le scénario. J’adore le système des contrats de chasse, tomber sur un petit donjon, pêcher sans voir le temps passer, trier les photos de Prompto….

 

Les combats

La première chose qui me vient à l’esprit, c’est cette saleté de caméra. Elle s’avère souvent votre pire ennemie.

En dehors de ce problème, le système reste dynamique et facile à prendre en main. Les joueurs les plus aguerris se rendront compte des multiples possibilités offertes via les armes, combos, tenues, offrant un ensemble de stratégies.

Si le système d’invocations n’est pas beaucoup utilisé, il n’en demeure pas moins un grand moment à couper le souffle quand une divinité veut bien vous aider.

 

Audio

C’est le sans-faute. Entre l’OST de FFXV qui est superbe et l’accès à des centaines de morceaux des autres opus dans la Régalia, il y a de quoi satisfaire tout le monde.

Je ne peux pas donner mon opinion sur le doublage, j’ai opté pour la VOSTFR.

 

Conclusion

FFXV s’avère au final incontournable pour les fans du genre et de la saga de Square Enix. Il n’est toutefois pas exempt de défauts, mais on peut penser que, grâce aux DLC, les lacunes seront comblées. Certains diront que repousser encore la sortie aurait été bienvenu, pour ma part je suis bien contente du produit actuel !



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