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Civilization VI – Les prophètes illustres

Pour le premier guide sur les personnages illustres, je vais commencer par les Prophètes Illustres.

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Contrairement aux autres personnages illustres, les prophètes peuvent très rapidement ne plus être disponibles et ils ne peuvent être obtenus que jusqu'à l'ère de la Renaissance. En effet, les prophètes illustres sont obligatoire à tous ceux voulant fonder une religion (l'étape après la fondation d'une croyance). Le nombre de religions disponibles dans une partie est limité suivant plusieurs facteurs et, une fois que ce nombre est atteint, plus aucun prophète illustre ne peut être recruté jusqu'à la fin de la partie.

De plus, contrairement aux autres personnages illustres, les prophètes illustres ont un seul et unique effet d'action, commun à tous : la fondation de la religion. Les prophètes illustres ne peuvent d'ailleurs utiliser l'effet d'action uniquement dans un lieu saint ou dans la merveille Stonehenge.

Etant donné qu'il n'y a aucun effet d'action ou de naissance, je décrirai, dans les grandes lignes, l'histoire desdits personnages à la place (les guides sur les autres types de personnage illustre contiendront en détail les effets d'action et de naissance pour chacun d'eux).

Je tiens à préciser que c’est un guide sur un jeu vidéo, même si ce sont des personnes ayant réellement existé, appartenant à des religions/croyances existantes, ce guide sur les Prophètes illustres n’a pas pour but d’imposer/discréditer une/des croyance(s)/religion(s).

Il existe un total de 16 prophètes illustres.

 

Ere antique

  • Aucun prophète illustre

 

Ere classique

Confucius

  • Kong Qui, plus connu sous le nom de Confucius, était un philosophe et un enseignant qui devient, par inadvertance, un immense prophète mondialement connu. Confucius est né vers 551 av. J.-C. dans l’état de Lu de la Chine ancienne. Axée à la fois sur le social et privée, sa doctrine fut recueillie dans les « Analectes » (une compilation des discours de Confucius) après sa mort et, bien qu’elle ait été supprimée durant la dynastie Qin, elle est devenue extrêmement influente durant les dynasties Han, Tang et Song. Sa philosophie est basée sur le principe de « Ren » (aimer les autres) et sur la pratique du contrôle de soi.

Jean le Baptiste

  • Jean le Baptiste est une grande figure dans plusieurs religions et principalement dans le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam, mais aussi certaines ayant disparu, comme le mandéisme. Il est considéré dans ces religions comme étant le précurseur de Jésus Christ et est né vers 50 av. J.-C. en Judée. Dans la religion, Jean était le fruit de l’intercession de Dieu auprès de Zacharie et d’Elisabeth, trop âgés pour avoir des enfants. Zacharie, qui était sceptique et craintif quant à cette histoire, a été rendu muet de manière temporaire en guise de châtiment et l’enfant naquit et fut appelé Jean, conformément à la volonté de Dieu.

Lao Tseu

  • Lao Tseu est considéré comme le père fondateur du taoïsme (l'un des trois piliers de la pensée en Chine, avec le Confucianisme et le bouddhisme) Il est né dans le comté de Ku, au pays de Ki, au environ de 500 avant J.C. Confucius vouait une véritable vénération pour ses paroles et écrit et il est également considéré comme l'ancêtre impériale durant la dynastie Tang. En dehors de cela, sa vie est assez mystérieuses et les rares écrits et légendes de l'époque prétendent qu'il aurait vécu jusqu'à l'âge de 129 ans.

Pierre

  • Pierre est considéré, par les catholiques, comme le premier Pape et est également un Saint. Simon de son vrai nom, le nom de Pierre lui a été donné par Jésus lui-même. Modeste pêcheur de Bethsaïde, il est né en 1 avant J.C. et fut crucifié 68 ans plus tard. Il n'y a aucun écrit de sa vie avant sa rencontre avec Jésus où, lui et son frère André, ont décidé de tout quitter pour le suivre.

Siddhartha Gautama

  • Siddhartha Gautama est le tout premier Bouddha. Fils de la noblesse (fils du roi des Sakyas), il est né aux alentours de 560 av. J.-C. et il a vécu une grande partie de sa vie dans un palais et ne l’a, durant les 30 premières années de sa vie, jamais quitté. Un jour, par curiosité, il décida d’aller voir à l’extérieur et se heurta de plein fouet à la dure réalité du reste du monde et de la condition humaine : faiblesse, ignorance et cruauté. Choqué par ce qu’il venait de découvrir, il abandonna dès le lendemain le palais ainsi que sa femme et son fils afin de mener une vie d’ascète et chercher un moyen de soulager la souffrance universelle. Après avoir erré 6 ans, il décida un jour de s’asseoir sous un figuier (qui est toujours en vie aujourd’hui !) et fit le vœu de ne jamais se relever tant qu’il n’aurait pas été touché par la vérité. Il finit par avoir une vision et accéda à un moment de pure illumination et devint ainsi Bouddha. Incapable d’enseigner par la parole sa vision à ses disciples, Bhrama finit par lui parler et lui expliquer (et persuader) de transmettre au reste de l’humanité ses nouvelles connaissances. Il passa tout le reste de sa vie à voyager afin de mener les autres êtres humains à atteindre, comme lui, l’éveil. À sa mort, aux alentours de 80 ans, il atteint le parinirvana, qui est la fin de l’existence physique en brisant le cercle de la remanifestation.

Zoroastre

  • Zoroastre était un descendant direct de la lignée royale de Manushcihar. La légende prétend qu’à sa naissance, aux environs de 600 av. J.-C. il se mit à rigoler au lieu de pleurer et vit le dieu Ahura Mazda, descendu des cieux pour le saluer et lui aurait donné un message qu’il devait transmettre : nous devons mener une vie morale qui nous ouvrira la voie de la béatitude éternelle. À 20 ans, il décida de mener une vie de pauvreté et de vertu en errant sur les chemins et prêchant partout où il se rendait. Un jour qu’il se trouvait au sommet du mont Sabatam, il entra en communion avec Ahura Mazda qui lui envoya sept visions divines et prophétiques. Il passa le reste de sa vie à communiquer avec les « immortels bienfaisants » et réussit à triompher d’Ahriman. Alors qu’il réunit de nombreux adeptes, dont des partisans d’autres cultes, il fut enfermé par le roi d’Iran, Vishtaspa. Il passa de longues années en prison, sans manger, mais ne mourra pas, ce qui finit par convertir ledit roi et toute la famille royale se converti au zoroastrisme et déclencha la guerre avec le royaume de Touran. Zoroastre fut assassiné par Bratrok-kesh, un Touranien, alors qu’il était en train de prier dans un temple.

 

Ere médiévale

Adi Shankara

  • Il existe beaucoup de versions différentes de la vie d’Adi Shankara (une quinzaine de biographies) et la seule chose certaine et en commun avec toutes ces versions, c’est que Shankara était un Saint et mourut jeune. Ses parents étaient des personnes extrêmement pauvres et sans enfant vivant dans le village de Kaladi à Kerala. Ils partaient régulièrement prier au temple voisin de Vadakkunnathan à Thrissur. Un jour, Shiva apparut au couple dans un rêve et leur demande de faire un choix : ils auraient soit un fils à l’espérance de vie réduite, mais qui deviendrait l’un des plus brillants philosophes de son temps, soit avoir de très nombreux enfants, mais qui mèneraient une vie misérable. Ils optèrent pour le premier et c’est ainsi que Shankara est né, aux environs de 800 apr. J.-C. dès l’enfance, il récitait les puranas (plus de 400 000 versets !) sans jamais les avoir appris et maîtrisait le Veda. Il croyait fermement au Veda, mais pensait qu’il n’était pas nécessaire d’accomplir les rituels et pratiques religieuses qui l’accompagnant. Il finit par quitter sa famille, appris les enseignements du Brahma Sûtra et les dispensa à travers le monde. Il mourut à l’âge de 32 ans lors d’un périple dans l’Himalaya.

Bodhidharma

  • Il y a très peu de récits retraçant sa vie, les rares documents sur Bodhidharma font état de ce qu’il a réussi à créer en Chine, c’est-à-dire l’instauration de la branche zen du bouddhisme mahâyâna, avoir fondé le monastère shaolin de Zhengzhou, qu’il était le premier patriarche bouddhiste de la Chine ainsi que le premier maître des moines shaolin et qu’il a créé les bases de ce qui deviendra plus tard, le kung-fu. En dehors de ça, sa vie n’est que légende et du bouche-à-oreille, aucun écrit ne fait état de sa naissance, son enfance et sa vie avant son arrivée en Chine. L’une de ses légendes raconte que lorsqu’il fut convoqué par l’Empereur Wudi, qui lui demanda combien de mérites il avait engrangés par la construction de son temple, Bodhidharma s’est retiré et a passé 9 ans à fixer le mur d’une grotte. Une autre légende parle que, dans un excès de colère, car il s’était assoupi à plusieurs reprises lors d’une méditation, il s’est coupé les paupières qui, en tombant au sol, donna naissance aux premiers plans de thé. La dernière grande légende qui lui est imputée parle de la manière dont Bodhidharma a commencé à propager son enseignement. Un aspirant, Dazu Huike, a veillé de nombreux jours dans la neige à l’extérieur du monastère shaolin jusqu’au jour ou il a décidé de se couper le bras gauche afin de démontrer sa sincérité. La dernière grande légende parle que, 3 ans après sa mort, des personnes l’ont croisé à errer sur un sentier en montagne, chaussé d’une seule sandale. Quand sa tombe fut ouverte, on y trouva qu’une seule sandale.

Irénée de Lyon

  • Irénée est, contrairement à la plupart des « pères de l’Église », né dans une famille chrétienne et n’a pas été converti. Né à Smyrne en 125 apr. J.-C. Il est notamment connu pour avoir été nommé prêtre de Lugdunum en Gaule alors que Marc Aurèle avait déclenché une inquisition contre les chrétiens à la même époque. Il est également connu pour avoir écrit de nombreuses œuvres qui sont des diatribes contre l’hérésie du gnosticisme (mouvement qui prétend que les hommes sont en réalité les âmes divines emprisonnées sur terre par un dieu mauvais), très en vogue dans l’église catholique en pleine expansion à l’époque. La plus connue d’entre elles est « Adversus Haereses », traduit « Contre les hérésies » qui explique en détail le gnosticisme reposant sur les éléments catholiques : l’épiscopat, les écritures et rituels religieux. Irinée prétendait également que les seules personnes habilitées à interpréter les saintes Écritures étaient les évêques, descendants directs des apôtres. Ces œuvres ont posé les bases de l’orthodoxie de la chrétienté et de la doctrine évolutive de la primauté du Saint-Siège. Il est également connu pour avoir réussi à convaincre le Pape Victor Ier de renoncer à excommunier les communautés chrétiennes d’Asie Mineure qui exerçaient la pratique de Pâques quartodécimaine (fêter Pâques la veille de la Pâque juive). Irinée mourut vers 200 av. J.-C. et, même s’il est considéré comme un martyr, rien n’atteste qu’il est mort d’autre chose que d’une mort naturelle.

Ô No Yasumaro

  • Ô no Yasumaro vécu durant le VIIIe siècle et fut l’auteur de deux textes fondateurs du shintoïsme. Fils d’Ô no Honji, une personne qui a eu un impact clé dans la guerre de Jinshin, Yasumaro était de noble lignée, bureaucrate et chroniqueur de la cour de l’impératrice Genmei. Il acheva le Kijiki (la Chronique des faits anciens) et le Nihon Shoki (chroniques du japon) Le Kojiki est une compilation d’anciens mythes et de chroniques, divisées en trois parties. La chronique des divinités, et celles des premiers empereurs et notamment celle de Ninigo no Mikoto, petit fils d’Amaterasu, qui descend sur terre afin de devenir l’ancêtre de la lignée impériale.

Songtsen Gampo

  • Songtsen Gampo est, contrairement à la majorité des prophètes, un prophète « violent ». Il est né aux alentours de l’an 610 apr. J.-C. et il devint roi du Tibet à l’âge de 13 lorsque son père, Namri, fut assassiné. Il passa une grande partie de sa vie à parcourir le pays afin de déjouer les complots contre sa dynastie. Il était considéré comme l’une des émanations d’Avalokiteshvara et il avait six compagnes, dont 3 avec lesquelles il s’est marié afin de nouer des alliances. Deux des princesses étaient de ferventes bouddhistes qui furent défiées comme étant l’incarnation de la déesse Tara à leur mort, ce qui poussa Songtsen à convertir ses sujets. Il partit en guerre contre les pays voisins avec lesquels il n’avait épousé aucune princesse (notamment les tribus Zhang Zhung et Qiang). La plupart des tribus finirent par se rendre, mais alors qu’il partit en guerre contre la province de ZHang Zhung et malgré le fait que le roi de la province fut tué, Gampo fut tout de même repoussé et il bâtit en retraite. Vers la fin de saie, il fit brûler vif son jeune frère avec lequel il était en conflit et il mourra lui-même, quelques années plus tard, d’une maladie inconnue.

 

Ere de la Renaissance

François d'Assise

  • François d’Assise est né aux environs de l’an 1180 dans une famille aisée. Comme beaucoup de prophètes à travers l’histoire, il fait partie de ces enfants nées dans le luxe qui a décidé de tout abandonner pour mener une vie pieuse. Alors qu’il mène une jeunesse d’exubérance, il finit par décider de s’engager dans l’armée et rejoint la campagne contre Pérouse. Il se fit capturer et passa 1 an en prison en attendant que soit versé la rançon. Alors qu’il était emprisonné, il entendit la voix du Christ qui lui ordonna de vivre dans la pauvreté et de faire en sorte de réparer l’Église. Malgré tout, il ne suivit pas sa vision et continua sa vie « normalement » une fois libéré. Il décida de s’engager à nouveau dans l’armée, au service du comte de Brienne, toutefois en route, il rencontra un lépreux qu’il pensa être Jésus revenu sur terre de manière incognito. Il l’embrassa et le prit dans ses bras et retourna à Assise où il finit par abandonner sa vie luxueuse en se débarrassant de tous ses biens matériels, décide de restaurer toutes les chapelles en ruines et venant en aide aux lépreux, nombreux à l’époque. Si les gens le considéraient comme ayant été touché par la grâce de Dieu, sa famille le désavoua et le prenait pour un fou. Plus tard, il partit, lui et ses adeptes, en pèlerinage à Rome afin de former un nouvel ordre religieux, l’Ordre des frères mineurs (aussi appeler Ordre franciscain) qui finit par être reconnu par la papauté et François fut même ordonné doyen. Quelques années plus tard, il reçut une nouvelle vision qui lui fît apparaître les stigmates du Christ. Il mourra à l’âge de 44 ans et a été canonisé par l’Église.

Haji Huud

  • Haji Huud est né à Damas aux alentours de l’an 1000 apr. J.-C. dans une famille aisée, son père étant le sultan de Samarcande. À 14 ans, il fut nommé hâfiz (nom donné à une personne qui connaît le Coran par cœur) et il devint le sultan à la mort de son père la même année. Haji était très populaire auprès de ses sujets et il avait souvent des visions dans lesquelles un ange lui annonçait qu’il quitterait son royaume matériel afin de consacrer sa vie à l’Islam. 12 ans plus tard, il décida de partir pour La Mecque. Il vécut à La Mecque pendant 36 ans où il entreprit le Hajj (pèlerinage dans les lieux saints) et il passa également beaucoup d’années à Médine. Durant son pèlerinage, il reçut l’inspiration divine lui demandant de répandre l’Islam en Inde et commença par aller en Perse. En Inde, il fut accusé d’avoir tué le tigre des prêtres d’un temple hindou, ce qui poussa le prince Karandev du Gujarat d’envoyer l’armée pour les chasser. La légende dit que lorsque les soldats s’approchèrent d’Haji, ils s’écroulèrent tous au sol, et supplièrent Haji de leur accorder le salut. Haji ordonna alors à la terre de les libérer et l’armée entière se convertit à l’Islam. Après ce miracle et plusieurs autres, le prince Karandev se convertit également et construisit la première mosquée à Patan. Haji resta à Patan tout le reste de sa vie et il mourut à l’âge de 116 ans, de mort naturelle.

Madhvâcârya

  • Madhva est né en 1238 dans une famille brahmane. Il vécut une vie tranquille jusqu’à l’âge de 11 ans où il ressentit un irrésistible besoin d’entrer dans les ordres et mener une vie d’ascète. Il fut initié au Sannyâsa et a été renommé par le saint homme du village en « Purna Prajna », le nom sous lequel il se fît connaître par la suite. Sept ans après avoir prononcé ses vœux, il entreprit un pèlerinage et notamment à Bénarès, Allahabad et Delhi. En chemin, il croisa de nombreux érudits religieux d’autres confessions avec lesquelles il débat et discuta longuement afin d’améliorer sa compréhension. Lorsqu’il arriva à Badri, il fît vœu de silence pendant 48 jours et se baigna régulièrement dans les eaux du Gange. Une fois son périple repris, il énonça une phrase, qui devient plus tard, les fondements philosophiques de l’école Dvaita du Vedânta hindouiste. Son Dvaita est basé sur le fait que Dieu et les âmes individuelles sont distincts, que les âmes ne snt pas créées par Dieu, mais dépendent de lui pour exister. À l’âge de 79 ans, il disparut par magie et se transféra à Badarikashrama (une ville sainte), où il est censé y demeurer encore.

Martin Luther

  • Martin Luther, à ne pas confondre avec Martin Luther King, est né en novembre 1 483 en Saxe. Alors que ses parents voulaient le voir faire une carrière d’avocat (oui oui, ça existait déjà à l’époque), Martin préféra entrer à l’université d’Erfurt et en obtient un diplôme en Art et y étudia également la grammaire, la logique, la rhétorique et la métaphysique. Durant l’année 1505, il fut pris au milieu d’un terrible orage et alors qu’il était à deux doigts de la mort, il promit à Sainte Anne qu’il deviendrait moine s’il survivait, ce qui fut le cas et il tint sa promesse. Toutefois, ses premières années furent difficiles pour lui, n’ayant aucune « illumination » et il fut particulièrement écœuré par l’immoralité, la vénalité et la corruption qu’il voyait au sein du clergé catholique de l’époque. Il finit par quitter l’ordre et retourna à l’université où il obtient un doctorat en théologie. Plus tard, lorsque le Pape Léon X annonça une nouvelle fournée d’indulgence afin d’aider à reconstruire la basilique Saint-Pierre, Luther, hors de lui, composa les mondialement célèbres 95 thèses (qui ont servi de base fondatrice au protestantisme) qu’il cloua sur la porte de l’église et ces derniers se propagea à travers toute l’Europe peu de temps après. Il fut excommunié par l’Église, qui lui reprocha les attaques et meurtres qui découleront de ses protestations. Il mourra quelques années plus tard, alors qu’il était assigné à résidence, malgré le fait qu’il était devenu le doyen en théologie à l’université.

Thomas d’Aquin

  • Thomas d’Aquin est l’auteur de l’une des plus grandes et célèbres questions posées : « Combien d’anges peuvent danser sur une tête d’épingle ? » Né aux alentours de l’an 1225, Thomas d’Aquin était le fils du compte d’Aque. À l’âge de 5 ans, il fut envoyé au mont Cassin afin d’étudier auprès des moines bénédictions, puis alla à l’université de Naples, mais finit par rejoindre, en secret, l’Ordre dominicain. Sa famille, choquée et déçue, décida de l’emprisonner dans sa forteresse de Sang Giovanni et il y passa un an. À sa libération, il poursuivit ses études de théologie auprès des dominicains de Naples, Paris et Cologne et finit par obtenir son doctorat. Ayant acquis toutes les connaissances possibles du Dieu chrétien, il décida de passer le restant de sa vie à voyager, écrire et enseigner. Toutes les universités et institutions religieuses souhaitaient recevoir sa visite et il fut très rapidement surnommé « l’apôtre chrétien ». Durant sa vie, il rédigea environ 60 ouvrages couvrant une large palette de sujets, allant d’ouvrage commentant la Bible jusqu’à des ouvrages tournant autour de la philosophie d’Aristote. Il est également l’auteur de la Summa Theologicia qui est, encore aujourd’hui, considéré comme l’une des plus grandes œuvres philosophique et influente de l’histoire. Il créa à Naples un programme d’études théologiques qui lui valut d’être appelé au concile œcuménique de Lyon. Il se mit en route, à pied, mais mourut en chemin, à l’âge de 49 ans.


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