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Gamescom 2025 – Disciples: Domination

Après avoir découvert Warhammer 40.000 : Mechanicus II sur le stand de Kasedo Games, j’ai pris un moment avec l’éditeur pour explorer un autre titre de leur line-up présenté lors de la gamescom 2025 : Disciples: Domination. Un entretien de trente minutes m’a permis de découvrir les grandes lignes du projet, d’échanger avec les développeurs et d’apercevoir la vision qui guide ce nouvel opus.

Un royaume brisé, un pouvoir contesté

L’histoire de ce nouvel épisode se situe quinze ans après les événements de Disciples: Liberation, dans un royaume de Nevendaar toujours au bord du gouffre. Cette fois, le joueur incarne la reine Avyanna, désormais souveraine de la capitale Yllian. Son règne est fragilisé par les ambitions rivales, les trahisons politiques et l’émergence d’une mystérieuse force qui sème la folie et le chaos. Le jeu met en avant un univers sombre, tragique et teinté de paranoïa, fidèle à l’ADN de la licence.

Le titre intègre plusieurs factions classiques de la saga : les Nains, les Elfes, les Morts-vivants et les Démons, en plus des humains que nous contrôlons tout au long de la partie. Chacune possède sa propre région, inspirée d’un biome spécifique, ce qui apporte une diversité visuelle et stratégique. En tant que leader, il faut composer avec les ambitions des autres chefs de faction, forger des alliances ou provoquer des ruptures selon ses objectifs. Chaque choix politique peut déboucher sur des récompenses spécifiques, qu’il s’agisse d’unités exclusives, de bonus diplomatiques ou d’équipements rares.

Côté narration, la pression est énorme : relancer une franchise culte de RPG tactique en conservant son exigence et son identité mature. Le ton dramatique est donné dès la cinématique d’annonce, où l’on perçoit les fractures d’un monde menacé par la guerre civile. L’écriture met l’accent sur la complexité des rapports de force : chaque victoire a un prix, et chaque alliance peut se transformer en trahison.

Ce contexte politique riche pose les bases d’une progression centrée sur trois piliers : diplomatie, conquête et survie. Le joueur n’est pas qu’un stratège militaire, mais un chef d’État forcé de maintenir un semblant d’ordre dans un royaume divisé.

Un gameplay tactique en tour par tour

Comme son prédécesseur, Disciples: Domination conserve son identité en proposant un système de combat au tour par tour, véritable marque de fabrique de la licence. Les développeurs promettent une expérience plus fluide et plus lisible, sans sacrifier la profondeur stratégique. Chaque affrontement repose sur une gestion fine du tempo et sur des décisions lourdes de conséquences.

Lors de la démo, nous avons constaté que le déroulement des tours se base sur une gestion d’initiative liée aux statistiques de chaque personnage. Cela implique que la composition de l’armée et le placement des unités influencent directement le rythme de la bataille.

Les personnages n’ont pas tous les mêmes capacités ni les mêmes forces et faiblesses. Chaque unité dispose de plusieurs actions par tour, représentées par des diamants de couleur. Le code couleur est simple mais ingénieux : bleu pour les déplacements, rouge pour les actions offensives, et jaune pour une action « joker », utilisable librement. Ce système visuel rend les combats clairs et compréhensibles tout en laissant une grande liberté tactique.

La grande nouveauté introduite dans cette formule est le système de compagnons. Ces figures issues du royaume possèdent des compétences uniques et une histoire propre. Certains renforcent l’économie, d’autres apportent des bonus militaires ou diplomatiques. Leur intégration influence directement le cours de la campagne et le déroulement de la narration. Ces compagnons ne sont pas de simples pions : ils représentent des enjeux politiques, des voix à écouter, des alliances à maintenir ou à manipuler.

Au-delà des batailles, les développeurs ont également évoqué le management de la cité et la création de bâtiments. Ces fonctionnalités permettront d’étendre l’influence de notre faction, d’améliorer nos infrastructures militaires et de renforcer nos ressources. La diplomatie jouera aussi un rôle central : négocier avec ses voisins peut éviter des conflits inutiles, mais tôt ou tard, certains affrontements seront inévitables.

Conclusion

Disciples: Domination s’annonce comme une suite ambitieuse, capable de marier une profondeur narrative forte avec un gameplay tactique modernisé. Entre gestion de royaume, diplomatie délicate et combats au tour par tour, le titre promet de longues heures aux amateurs du genre.

Évidemment, le jeu est encore en développement et plusieurs aspects devront être affinés. Par exemple, l’interface de combat montrait encore quelques imprécisions : deux unités identiques partageant la même icône rendaient difficile l’anticipation du prochain tour. Ce type de détail reste perfectible et devrait être corrigé d’ici la sortie.

L’éditeur a confirmé une sortie prévue en 2026 sur PC, PlayStation 5 et Xbox Series, ce qui laisse le temps aux développeurs d’ajuster les mécaniques et de polir l’expérience.



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