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PGW 24 – Crimson Desert

Dans un hôtel face à la Paris Games Week, j'ai retrouvé les développeurs de Pearl Abyss, toujours aussi accueillants que d'habitude, afin de découvrir leur futur titre, Crimson Desert, un jeu d'action-aventure en monde ouvert prévu pour l'année prochaine.

La version qui nous est présentée a été créée pour l'occasion, afin d'introduire les mécanismes de combat, mais aussi le héros du jeu, Kliff. Heureusement, les développeurs ont prévu une série de vidéos introductives car, à peine assise derrière mon écran, le jeu m'embarque en pleine mêlée, sur ce continent de Pywel secoué par des guerres ancestrales.

Kliff et ses compagnons sont pris à parti par l'armée de Black Bear, menée par son terrible chef Myurdin. Enchainement de phases de combat libres et de QTE, l'affrontement se termine mal, et ça à ma grande surprise : tout le monde y passe, y compris mon personnage qui se fait égorger par Myurdin. J'assiste, impuissante, à son meurtre, son cadavre jeté dans la rivière. Mince alors ! J'ignore comment, l'histoire reste encore un secret bien gardé, je me retrouve dans une sorte de monde alternatif, avec des portails, qui mènent vers quatre boss. Kliff est vivant donc...

Enfin, peu importe, je me lance. Le premier que j'affronte est le Diable des Roseaux (Reed Devil), autrefois un habitant des bidonvilles, qui a voulu réécrire son destin, grâce à la force que lui donne son masque maudit.

Petit et rapide, ce boss de taille humaine lance de nombreux poignards, et apparaît/disparaît. Durant le combat, il invoque des totems, sous la forme d'épouvantails, qu'il faut détruire en priorité car le boss est insensible aux dégâts durant cette phase. Malgré son côté speed, je ne l'ai pas trouvé très difficile à vaincre, surtout que le combat se déroule au milieu d'un champ de blé qui laisse de l'espace pour gérer le boss. C'est la bonne occasion de prendre ses marques et de s'adapter à la réactivité du gameplay.

Ensuite, j'ai enchaîné avec Corne Blanche (White Horn), le gardien des Montagnes Blanches, que les locaux vénèrent. Pour le vaincre, l'une des techniques consiste à s'accrocher à la fourrure de son dos, ce que j'ai utilisé à outrance, surtout qu'il a du mal à m'infliger des dégâts dans cette position. Il est aussi très sensible aux flèches explosives, mais trouver le bon timing est difficile, et j'ai gâché le gros de mon stock.

Le niveau est un peu plus élevé qu'avant, d'autant que la zone est étriquée et le décor limite les esquives. Je me suis trouvée plusieurs fois bloquée entre deux murs, à ne rien pouvoir faire d'autre qu'encaisser (ou pas). La caméra peine parfois à suivre, entre le décor et la taille imposante de notre yéti des neiges.

Mais ça n'ôte en rien au côté épique du combat, accentué par les cinématiques intermédiaires qui scénarisent l'affrontement.

Le troisième que j'ai affronté est le Roi Cerf (Staglord), un grand géant pensif, qui m'attend sur son trône, seul au milieu des ruines d'un château. Force brute de la nature, il est sans pitié une fois mis au défi, et j'ai eu beaucoup de difficultés à esquiver ses coups puissants, surtout que je suis arrivée à court de nourriture aux 2/3, et que je ne pouvais plus en abuser comme dans les deux combats précédents où j'ai survécu sous perfusion.

J'ai abandonné, le temps me manquait pour persévérer, et je voulais tester le quatrième boss (accessoirement, je me suis aussi trompée de raccourci car je spammais ma manette).

La dernière, la plus complexe, est la Reine Crabe Caraparoche (Queen Stoneback Crab). Cette énorme créature très lente a une carapace incrustée de pierres précieuses. Le combat est atypique car ce boss inflige relativement peu de dégâts en lui-même, ce sont les mécaniques derrière qui sont importantes.

Dans la première phase, il faut se concentrer sur les points faibles de son dos, avant de détruire une jarre au niveau de sa tête, et ça en utilisant un sort spécial de toile d'araignée, qui transforme Kliff en un véritable Spider Man ! Je n'ai pas réussi à maîtriser la technique mais on est sur du très haut niveau d'héroïsme là !

La reine se rendort ensuite d'un long sommeil paisible, d'après ce qu'on m'a dit car je n'ai pas réussi à la vaincre.

Le jeu est loin d'être évident, et demande un véritable apprentissage des nombreuses compétences disponibles (Attaque lourde, Attaque légère, Riposte, Parade, Coup Tranchant, Cassage de nuque, Poignarder, Rafale de coups, Eclat aveuglant, Paume de Force, Concentration absolue...), ne serait-ce que pour prendre l'habitude de sortir ses armes de mêlée (car sinon spammer les boutons ne sert à rien).

Plus d'une dizaine de compétences et de combos sont disponibles, certaines à utiliser en combinant deux ou trois boutons, et à placer au bon moment, autant pour que l'attaque parte dans la bonne direction, que pour éviter de se prendre en retour une grosse patate. J'ai vraiment ici l'impression de me retrouver dans un jeu de combat aux multiples combinaisons à apprendre.

Le verrouillage est dynamique, car couplé au blocage, une touche à quasiment garder en permanence pour s'éviter quelques dégâts. Un bon réflexe à prendre, en combinaison avec la roulade pour s'accorder quelques secondes de répit.

L'arc apporte un côté très aérien, pour se libérer des coups dévastateurs des ennemis, avec différentes flèches, et effets liés. Au cas où la hauteur deviendrait trop importante, Ailes de corbeau permet de planer, et de redescendre en toute sécurité, avec une magnifique cape gothique sombre.

Les graphismes sont magnifiques, les effets nombreux, presque trop d'ailleurs pour la lisibilité. On en prend plein les yeux et les oreilles, dans une grande explosion en son et lumière, faite de particules, d'auras, de textures et d'étincelles. J'ignore la configuration des PC qui nous sont prêtés pour ce test, mais le jeu sera gourmand, ça ne fait aucun doute ! Mon seul regret après ce test : ne pas avoir pu explorer le monde ouvert. Ensuite, j'avoue, je n'en ai que plus hâte.

Nous étions trois à jouer, nous avons conservé deux vidéos de nos sessions, capturées sur un PC, avec une manette PlayStation, en 4K à 60 images par secondes.

Le jeu sortira sur toutes les plateformes courant de l'année prochaine (malgré une tentative de Sony d'en faire une exclusivité PS5, le studio a préféré éditer le titre par lui-même, et le proposer à tout le monde). Aucune date pour le moment, ça sortira quand ça sera prêt me répond-on !



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