PGW 24 – Kingdom Come: Deliverance II
J'ai pu rejouer à l'un des titres que j'attends le plus pour 2025, j'ai nommé Kingdom Come: Deliverance II (KCD). Par contre, j'avoue que je commence cet article avec une belle interrogation : que dire de plus ? Je me suis engagée à jouer, et donc à écrire à ce propos, mais mon plan ne s'est pas déroulé comme prévu.
Pour vous remettre dans le contexte si vous ne connaissez pas, KCD est un jeu de rôle médiéval embarquant au XVe siècle, dans le royaume de Bohême (l'actuelle Tchéquie). Nous suivons Henry de Skalice, déjà le héros du premier opus, un jeune forgeron, qui a quitté son village après l'assassinat de ses parents, victimes innocentes dans cette guerre qui oppose le roi légitime, Venceslas IV, à son demi-frère, Sigismond de Luxembourg. Car même si nous sommes dans un jeu, l'intrigue se place dans un contexte historique réel.
Henry est désormais accompagné dans ses aventures par le seigneur Hans Capon, un jeune homme qu'on connait bien. Les deux compères avaient déjà fait quelques frasques ensemble par le passé, eux qui se détestaient au début, et qui sont désormais les meilleurs amis du monde.
Donc, pour en revenir à mes tests, le mardi soir, lors de la soirée d'ouverture, j'ai eu l'occasion de jouer une quarantaine de minutes à la même build qu'à la gamescom. J'avais été prévenue, aucun problème. J'avais espéré avoir l'occasion de tirer un peu plus loin, et de voir ce qu'il se passait une fois qu'Henry récupérait l'épée de la guilde ennemie et la ramenait jusqu'à l'hôtel de ville, pour déclencher les duels (si vous voulez plus de détails, rendez-vous ici).
Mais j'avais sous-estimé le temps que tout prend dans KCD. Nous sommes dans un jeu qui se veut réaliste. Ainsi, les PNJs ne sont pas toujours disponibles, il faut attendre qu'ils marchent jusqu'à leur destination, ou faire passer le temps pour qu'ils se réveillent. Du coup, même en connaissant la quête, j'ai gagné une dizaine de minutes, maximum. Que j'ai perdue en essayant cette fois de ne pas me faire prendre lors du vol de l'épée. Une tentative que j'ai lamentablement ratée. J'avais pourtant tout mis de mon côté en arrivant de nuit, par une porte annexe verrouillée. Dont le crochetage m'a aussi mise en retard d'ailleurs, car je ne me souvenais plus du système, pourtant très simple quand on relit le tutoriel et qu'on casse quelques crochets histoire de choper le truc (qui consiste à maintenir la souris au niveau de façon à ce que le curseur reste gros et doré).
Un bourgeois m'a surprise et, encore pire qu'à la gamescom où je m'en étais sortie en embobinant le gars, il m'a cette fois coursée en hurlant au voleur à travers les rues sombres de la ville endormie. Résultat, le matin, un garde m'est tombé dessus, et j'ai du m'expliquer avec lui (et lui payer une rançon pour éviter le pilori à Henry).
Au final, j'ai quand même pu voir un peu la phase de duels. Mes adversaires sont en cotte de mailles (résultat de s'être fait prendre). Cela se passe dans une zone dédiée, avec spectateurs et arène de combat. Les rounds s'enchaînent en 1 vs 1, avec des phases durant lesquelles les PNJs s'entretuent, et d'autres où c'est à mon tour de passer à l'action. J'avoue que j'enrage un peu derrière ma lice de tournoi, à attendre que mon tour arrive, alors que le responsable du stand me prie depuis déjà deux bonnes minutes de plier bagages !
Ensuite, je comptais revenir le mercredi, voire le jeudi, pour tester la build disponible pour le public, le tutoriel du jeu où Henry se réveille couvert de coups (et a priori avec la gueule de bois) dans la masure d'une vieille dame fort sympathique. Mais les rendez-vous se sont enchaînés, et je n'ai malheureusement pas eu l'occasion de retester cette partie que je n'avais qu'effleurée en Allemagne.
Alors, que dire ? Bon, d'accord, j'en ai déjà écrit beaucoup, bien plus que je le pensais. Sans même encore avoir cité ces petits détails qui m'ont une nouvelle fois conquise. Cette ville, avec ses habitants qui vont et qui viennent, dont cette lavandière avec son gros panier qui m'oblige à reculer dans une ruelle car il est impossible de passer à deux de front, ou encore ces passants qui marmonnent sur le duel que je viens de mener au milieu de la ville et la pitoyable excuse d'avoir triché aux dés que j'ai invoquée. Jusqu'à ces bovins qui ruminent dans les champs juste sous les remparts, et qui donnent envie de partir dans la campagne, pour découvrir quelles bêtises Henry ou Hans pourraient accomplir.
Moi, j'adore. Ensuite, il faut savoir être objective. Oui, le combat n'est pas évident à prendre en main, très guindé, directif, et limite "lent". Oui, certains murs devraient pouvoir être escaladés, mais il n'a été prévu qu'Henry pourrait entrer dans la cour de la guilde ennemie qu'à un endroit bien précis. Oui, il y aura sans doute des bugs comme dans le premier, et des comportements étranges ici et là. Mais avec une telle richesse de son univers, comment cela pourrait-il en être autrement ? Je suis subjective, et je l'assume. J'ai hâte d'être au 11 février.
Et finalement, j'avais encore beaucoup à dire !