Quantum Break – Aperçu du second acte
Après mon premier aperçu de l’acte I, je craignais de ne pas avoir grand-chose à dire sur la suite, m’attendant à avoir déjà découvert la plupart des mécanismes du jeu. Même si l’on retrouve une structure similaire (3 phases de jeu, une phase de jonction et une phase d’épisode), l’acte II de Quantum Break introduit des nouveautés.
Le temps est de plus en plus fragile, altéré, c’est un œuf brisé, et les fissures s’agrandissent. Les plus alarmistes estiment que le temps pourrait même venir à totalement s’arrêter. Est-ce la fin du monde ? En tout cas, pour le moment, ces coupures ne sont que temporaires, des altérations où tout est figé sauf pour notre héros et quelques hommes de Monarch équipés d’un étrange mécanisme qui leur permet, en plus de ne pas être affectés, d’utiliser l’esquive temporelle. Cela les rend donc particulièrement rapides (et dangereux).
Le second acte voit également le déblocage d’un arbre de compétences pour les héros. Les points se gagnent grâce à des échos quantiques, des éléments cachés dans le décor qu’il est possible de détecter avec la vision temporelle (Y) et avec lesquels il faut interagir pour en profiter (ils sont bien sûr souvent bien cachés).
Le panel de pouvoirs temporels s’agrandit. En complément de ceux déjà débloqués (esquive temporelle, arrêt du temps, bouclier temporel), Jack peut désormais infliger de mortelles déflagrations temporelles.
Il peut également modifier temporairement l’état actuel d’une amorce temporelle en le ramenant à un état passé.
Ainsi, si par exemple un échafaudage s’est écroulé, il peut revenir dans le passé lorsqu’il était en état pour grimper dessus. Bien sûr, le temps reprend vite ses droits, il faut donc se dépêcher de profiter de ce changement d’état. Cela est d’autant plus crucial quand l’état actuel est écrabouillé sous des tonnes de métal…
Il y a en effet une scène assez magique qui se passe dans un chantier naval où un énorme bateau en construction s’écroule, notre héros se retrouve dans une tourmente de métal, devant avancer entre d’énormes poutres momentanément stoppées dans un état de stase temporelle. Les graphismes sont magnifiques, la musique arythmique colle parfaitement à cette apocalypse où la logique n’agit plus.
L’histoire est toujours aussi prenante et la seconde jonction (que vous découvrirez par vous-même) exige de faire un choix très difficile qui aura des conséquences importantes sur la survie de nos héros. Lorsque le passé et l’avenir s’entrechoquent, les implications des choix à venir sont d’autant plus importantes que ce sont peut-être des choix passés…
A la fin de l’acte II, j’ai parcouru 35% du jeu et il me reste encore beaucoup à découvrir sur les secrets de William Joyce, de Paul Serene ou de Beth Wylder. Sans vous en révéler plus, croyez-moi, la rejouabilité est clairement au rendez-vous car nul doute qu’une fois le jeu terminé vous aurez envie d’explorer les possibilités en retentant une nouvelle trame temporelle. En tout cas, moi je ne vais pas hésiter !
Nous nous retrouvons début avril pour la dernière partie de cet aperçu sur Quantum Break, un jeu qui laissera sans aucun doute sa marque dans le temps…des jeux vidéo !