BOMB : Who let the dogfight ? – Aperçu
Découvrons ensemble BOMB : Who let the dogfight ? ou plus simplement Bomb, jeu français de La Moustache Studio ! Pour introduire ce jeu de simulation aérienne multi-facette et multi-plateforme, rien de mieux que de vous laisser découvrir l'une des bandes-annonce de celui-ci.
Petite note positive : le jeu est disponible sur plusieurs plateformes : Windows, MacOS, Linux et SteamOS. Notons aussi la compatibilité avec l’Oculus DK1 (expérimental).
Petite note négative : vous retrouverez sur steam les configurations minimales et recommandées pour ce jeu. Je vous laisse voir là bas les détails techniques, mais j’attire l’attention sur l’une des recommendations : posséder une manette/joystick. En réalité, sans celle-ci le jeu est tout simplement impossible, j’y reviendrais un peu plus tard. Cette manette indispensable rend la possibilité de jouer sur Mac (par exemple) très improbable vu l’absence de compatibilité des manettes. Pour exemple, sur un célèbre site au nom évoquant un groupe de guerrières féminines de l’antiquité, moins d’une dizaine de manettes compatibles mac sont disponibles, et pour des prix supérieurs à 250 euros. Bref, en théorie on peut jouer sur plusieurs plateformes, en pratique, ce n’est pas aussi évident !
Bomb est donc un jeu d’avion qui possède plusieurs modes de jeu : histoire/campagne, multi-joueur, escarmouche, survie. Voyons un peu ceux-ci dans le détail, ainsi que le menu des options.
Multi-joueurs
Malheureusement, c’est un mode que je n’ai pas eu l’occasion de tester, un seul serveur (vide qui plus est) étant disponible lors de mes horaires de jeux.
Vous pouvez aussi choisir de créer un serveur de jeu, vous avez le choix entre 6 cartes, disponibles en mode match à mort ou match à mort par équipe, et l’une d’elle est aussi disponible en mode course.
Escarmouche
Ce mode permet de créer une partie rapide dans laquelle vous affrontez un ou des ennemis contrôler par l’ordinateur et ayant les paramètres que vous avez choisi. Les paramètres disponibles sont assez nombreux : vous pouvez varier le nombre d’escadrilles ennemies (jusque 4), le nombre d’avions qui les compose (0 à 4), le type d’avion (8 disponibles) ainsi que leur niveau (de 1 à 5). Vous pouvez également décider d’inclure ou non d’autres éléments spécifiques comme un cargo ou un bâtiment. Vous choisissez aussi la carte (5 disponibles) sur laquelle l’escarmouche se déroule, ainsi que votre avion (8 disponibles) et son armement lourd (une ou deux armes selon l’avion).
Partie lancée, combat contre les avions, destruction de ceux-ci et… et rien, le jeu continue à tourner sans rien préciser de la victoire ou non. De plus, l’ajout de bâtiment et autres éléments spécifiques ne semble pas fonctionner (impossible à trouver à chaque essai).
Un mode sympathique malgré tout pour jouer rapidement, s’entraîner, tester un autre type d’armement/avion ou se lancer des défis.
Survie
Le mode survie fait partie d’un mode « Mission » qui permet de jouer des missions spécifiques à faire soi même. Parmi ces missions on trouve le mode « vol libre » qui permet de voler librement dans une carte, 3 échantillons de mission créés par les tutoriaux de création (voir cette page pour le premier) et le mode survie.
Le mode survie vous permet quant à lui d’affronter 4 vagues successives d’ennemis, composées de 1 à 32 ennemis.
Un mode sympathique pour tester votre capacité à vous échapper et à résister à vos adversaires.
Histoire
C’est là que le bât blesse. Si on en croit la description du jeu, et certains commentaires steams, l’aventure serait épique et plein d’humour… pas pour moi ! L’ennuyant avec l’humour quand on essaie d’en mettre, c’est que l’humour dépend beaucoup des goûts et des couleurs.
Le mode Histoire se découpe en mission, chacune pouvant être rejouée quand vous voulez une fois que vous l’avez terminé une première fois. Chaque mission se découpe en 2 phases, une première phase de « cinématique » durant laquelle vous pouvez suivre une discussion sous forme de cadre de texte changeant lors du clic de souris, surmonté à chaque fois d’une portrait du personnage, le représentant dans l’état où il se trouve (en colère par exemple), devant un décor. Puis la phase de simulation de vol où les combats ont lieu.
Ici, vous incarnez Marcel Gaston, aviateur (apparement franchement), surnommé La Moustache et ayant gagné de nombreuses courses durant sa jeunesse. Aux commandes de votre avion vous allez affronter des pirates de l’air, aussi bien masculin que féminin, des zeppelins et tout un tas d’autres choses dans une atmosphère de débauche et d’alcool.
Si vous avez aimé OSS117 et son humour, alors peut être que vous aimerez ce jeu. Votre pilote alcoolique reste un personnage pathétique, et en rien épique (toujours selon mes goûts propres). Je n’ai fait que les premières missions, aussi, peut être que cela évolue plus tard dans l’histoire mais les problèmes techniques (j’y reviendrais dans Gameplay et Performances) et l’histoire peu passionnante ne m’ont pas poussé à m’entêter pour découvrir la fin.
L’idée de départ aurait pourtant pu être bonne si l’évolution du personnage s’était faite plus rapidement.
Côté action, les scénarios sont variés et sympathiques, attaque aérienne, attaque au sol, conditions sur la vitesse et l’altitude pour certaines bombes particulières, défense, escorte… il y en a de ce côté-ci pour tous les goûts. Les deux premières missions se contentent plus ou moins de vous balader sur la carte, le début est donc un peu long, mais la suite est plus intéressante.
Options
Le panneau d'options comporte 6 onglets : Général, Graphismes, Contrôles, Armement, Vue et Interface Utilisateur. L'onglet Graphismes permet de contrôler la qualité d'un certain nombre d'élément. Côté Interface Utilisateur, pas grand chose de paramétrable, la taille des icônes et leur opacité, une assistance à la visée et l'affichage des distances activables/désactivables et c'est tout. Dans l'onglet Général on retrouve l'option "mode facile" à cocher ou non. Les onglets Contrôles/Armement/Vue permettent de changer les assignations de touches.
Graphismes
Il faut distinguer 2 types de graphismes, les discussions de l’histoire et la simulation aérienne. Les graphismes des discussions sont sympathiques, avec un aspect cartoon. Les simulations aériennes elles, proposent une très bonne qualité en haut réglage, et une qualité tout a fait acceptable en bas réglages. Petit exemple d'animation avec ce gif.
Les avions sont bien modélisés ainsi que leur fumées, l’effet du souffle de leur passage très proches de l’eau. On retrouve par ailleurs plusieurs styles de cockpit selon le type d’avion. Le point faible côté graphismes, s’il en faut un, serait les arbres. Le point fort concerne l'animation des crash, lorsque vous abattez un ennemi, celui-ci n'explose pas en vol mais l'une de ses ailes par exemple, prend feu, se disloque puis l'avion pique du nez.
Gameplay et Performances
L’histoire, c’était là que le bât blessait, c’est la première chose que j’ai tester… Le gameplay et les performances, c’est là que le bât achève pourrions nous dire. Le jeu en lui même n’est pas mauvais au point de le boycotter, juste l’enthousiasme d’y jouer se trouve fortement diminuée, jusqu’à la prochaine mise à jour du moins.
À savoir que j’ai tester le jeu sur deux machines. La première est un Macbook Pro dont voici les caractéristiques :
- Processeur : Processeur quadricœur Intel Core i7 cadencé à 2,2 GHz, Turbo Boost jusqu'à 3,4 GHz
- Mémoire : 16 Go de mémoire SDRAM DDR3L 1600 MHz
- Graphismes : Intel Iris Pro Graphics -> Résolution de 2880 par 1800 pixels (oui je sais, c’est une résolution bizarre, mais c’est le mac)
Celui-ci m’a permis de régler les graphismes en haute qualité, c’est pourquoi j’ai commencé à tester sur celui-ci. Niveau performances, aucun soucis de fluidité, à noter cependant que les chargements, que ce soit pour les « cinématiques » ou les simulations, sont assez longs. Ce n’est en soit pas tellement un problème puisque ça ne vous empêchera pas de pouvoir jouer. À noter, trois bugs sur la version mac (mais qui n’ont pas lieu sur la version windows) :
- Le mode plein écran qui n’est pas vraiment plein écran
- 95% du temps quand l’on quitte le jeu, il plante (vous allez me dire ce n’est pas grave puisqu’on veut le quitter de toute manière).
- Certaines options ne sont pas sauvegardées et vous devez les re-sélectionner à chaque lancement du jeu. Cela semble plutôt concerner la langue et les graphiques (pour lesquels il est nécessaire de redémarrer le jeu avant que le changement soit pris en compte… sauf si comme ici, ça n’est pas sauvegardé !)
Malheureusement comme je le notais plus haut, mac et les joysticks ce n’est pas extra niveau compatibilité ! Me voici donc à tester le jeu au clavier/souris, ce qui ne m’a jamais gêné sur de nombreux jeux de simulation (Crimson Skies par exemple, une référence pour moi). Dans les options il y a donc une case à cocher pour contrôler l’appareil avec la souris, cependant, même si, une fois activée, cette option permet de contrôler les mouvements de l’appareil, la souris continue de contrôler aussi l’orientation de la vue. Ce qui fait que… que dès que vous voulez tourner avec votre appareil la vue tourne aussi et le pilotage en est impossible. Ou en tous cas très difficile.
Pour être tout à fait exact, le problème avec la vue ne se produit pas si ne vous bougez presque pas votre souris… mais des duels aériens en volant en ligne presque droite… ça n’a rien de passionnant !
Après plusieurs tentatives infructueuses, je me suis donc résigné à installer le jeu sur mon vieux PC windows seven (un portable également), sur lequel le joystick est compatible mais qui fait pâle figure à côté du Mac en terme de caractéristiques :
- Processeur : dual core < 2,5 GHz
- Mémoire : 5 Go
- Graphismes : Résolution de 1366 par 768 pixels (seize neuvième).
Ici, pas de problèmes pour le plein écran, et les options restent bien d’un lancement à l’autre. Côté graphismes, j’ai du le tester au minimum, dans la mesure où il est déjà en dessous du minimum recommandé et oì je faisais donc l’expérience de ralentissements lors de passage dans des fumées ou sous la pluie. Bon point pour le jeu néanmoins, la très grande majorité du temps, il était fluide même en étant sous le minimum requis pour le processeur. Le soucis niveau performances sur windows, c’était que le jeu plantait une fois sur deux lors des chargements.
Concernant le gameplay du coup avec joystick, après un petit temps d’adaptation, le jeu est agréable à jouer. Il n’est pas des plus évident dans la mesure où le réticule de visée est très petit, ce qui peut parfois donner l’impression de faire durer les combats un peu pour rien. Certains apprécieront cependant je pense, la difficulté justement.
Seul point négatif en fin de compte sur le pilotage : les lacets. En pilotage, il y a trois axes autour desquelles vous orientez votre appareil. Wikipédia propose trois petites animations qui illustrent parfaitement le mouvement lié à chacun des axes : de gauche à droite, le tangage, le roulis puis le lacet.
L’axe des lacets est donc censé vous faire tourner à droite ou à gauche comme le ferait une voiture. Ici le problème est que lorsque vous activez par exemple un lacet à droite, votre appareil se tourne bien vers la droite le temps que vous appuyez sur le bouton, mais une fois celui ci relâché, il revient sur son axe précédent. L’angle de lacet est par ailleurs limité à quelques degrés et il apparaît que l’utilisation d’un lacet vous inflige aussi du roulis.
Pour terminer sur deux notes positives avant un résumé sous forme de check-list, j’aimerais attirer votre attention sur deux points. Le premier concerne les mises à jour. Depuis son accès anticipé, le jeu a eu droit a plusieurs mises à jour pour améliorer ses graphismes, ses performances et régler des bugs. Le jeu étant donc encore en évolution, on est donc en droit d’espérer qu’il sera prochainement mature et que les points négatifs de ce jeu (hormis l’histoire, mais pour laquelle cela dépend du goût de chacun) auront été améliorés !
Seconde note positive : personnalisation ! En effet le jeu peut être personnalisé de plusieurs manières, une possibilité assez rare pour être remarquée et encouragée. La première chose, ce sont les missions que vous pouvez créer, et la seconde ce sont les peintures des avions. Il est possible de rajouter des peintures pour les avions, en suivant le tutoriel disponible sur le site de l’éditeur. Si vous voulez donc un avion rose à pois verts, c’est tout a fait possible ! Il semble cependant que cette possibilité n’est pour le moment que sur windows (impossible de localiser l’endroit où placer de tels fichiers pour la version Mac).
En résumé donc :
- Les graphismes et animations des avions.
- La possibilité de personnaliser.
- Le multi plateforme théorique.
- Fluidité.
- L'histoire.
- Les bugs et l'axe de lacet.
- L'obligation d'avoir un joystick.
- Menu minuscule sur un grand écran.