PainKiller – Dans la douleur…
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Clé fournie par l'éditeur, merci à eux !
Il y a de cela fort longtemps, la saga des Painkiller était une licence forte et qui suscitait une attente assez bonne pour nombre de joueurs tant le premier opus avait impressionné. Personnellement, je l'avais trouvé vraiment très rafraichissant dans son style et son approche. Mais qu'en est-il de l'opus sorti il y a peu ? Réponse plus bas.
L'histoire
Bon le scénario est assez simple : Azazel va envoyer ses armées sur terre, et on envoie des gugus du purgatoire pour le vaincre, parce qu'ils sont jetables et pas vraiment importants. C'est du vu, revu, rerevu, et réchauffé une quinzaine de fois. Je veux bien que beaucoup de jeux ne proposent que des scénarios pas vraiment recherchés pour faire la bagarre, mais on ajoute un peu d'épique, ou même quelque chose qui rend le héros un minimum badass...


Là non, contrairement à un Slayer qui fait peur aux démons, qui pue la classe, on a ici quelques personnages qui ne sont pas vraiment présentés, mais on est là et c'est déjà bien !
Graphismes & ambiance
Le jeu propose une expérience graphique correcte, pas trop mauvaise avec des environnements qui sont assez bien fichus. Mais côté immersion, on est dans des arènes ou des passages couloirs avec des sauts, et des morceaux de ponts et tuyaux dans tous les sens pour faire progresser...

Niveau musique et bande son, par contre, ça se pose là et le jeu arrive à faire un bon travail. malgré le bruit des armes un peu trop léger à mon gout.
Gameplay




On peut choisir entre 4 personnages ayant chacun un boost différent, pour le coup, cela permet d'orienter son gameplay en fonction de ses goûts. De plus, avant chaque partie, on utilise des cartes de tarots qui vont modifier les parties de différentes façons. On choisit ensuite nos armes et leurs modificateurs, attaches et talents, et en route pour casser la bouche aux démons.



Sauf que c'est maintenant que la douleur commence, car c'est fade. Le jeu nous propose le plus souvent de remplir des bidons en tuant des ennemis, ou bien de rapporter des récipients d'un point A à B en grimpant un temple ou en faisant des sauts ici et là, quand ce n'est pas de remplir le bidon en tuant des ennemis à proximité et ensuite le ramener de A à B. Quand on doit juste zigouiller des créatures, on est presque content. Cependant, encore une fois, la masse de créature est correcte, mais il lui manque ce côté puissant et punchy.



Et les passages d'arènes sont entrecoupés par des phases de saut. Je ne sais pas ce qu'ont les devs à mettre des phases de sauts et des mécaniques de puzzle jumps dans des jeux qui ne sont pas prévus pour ça (bonjour Suicide Squad) et qui viennent clairement ternir le soft. Je ne joue pas à un FPS nerveux pour me taper 40 sauts de l'ange. Merci, mais non merci.... et le pire, c'est qu'on se trouve parfois confronté à des épreuves de sauts nerveux où le temps presse car notre vie descend, entrecoupées de zones sûrement remplies de démons à tuer tout en enchainant les puzzles jumps dans le vide et autres glissades.

Globalement, on se retrouve avec l'histoire qui nous propose de suivre un cheminement et le mode Rogue Angel qui fait uniquement des arènes avant un boss. Le tout permettra de gagner de l'or et des âmes anciennes qui amélioreront nos armes au passage et qui nous permettront d'en acheter de nouvelles. Les armes possèdent leur tir de base et un attachement qui va venir modifier l'arme en y ajoutant un tir alternatif avec des effets variés. C'est assez bien fichu et permet d'alterner les styles de jeu.
Résumé
Malheureusement pour lui, le jeu souffre de beaucoup trop de soucis pour être intéressant, à commencer par son gameplay fade, sa DA qui l'est tout autant et l'histoire qui sent le réchauffé. C'est un peu dommage en soi. La licence ne se relèvera pas avec cet opus, mais qui sait ? Peut être que cela va redonner un engouement pour la suite !


Points forts
Points faibles



