Gamescom 2025 – Resident Evil Survival Unit
Version testée : IOS / Android
Plates-formes disponibles : IOS / Android
Genre : Survival horreur / Stratégie
Prix conseillé : Free-to-play
Date de sortie : 31/12/2025
Studio / Editeur : JOYCITY Corporation / Aniplex Inc.
Je suis un grand fan de la saga Resident Evil. Alors évidemment, quand j’ai vu qu’il était possible de découvrir une nouvelle branche de cette série qui s’éloigne du style de base pour créer quelque chose d’inédit, j’étais ravi. Et cerise sur le gâteau : j’ai pu interviewer Hashimoto Shinji, le producteur exécutif de Resident Evil Survival Unit. Un vétéran de l’industrie, ayant travaillé sur des licences phares adorées par les joueurs. Voici donc un aperçu rapide du jeu, suivi de l’interview.
Dans la version que j’ai essayée, on se réveille dans un hôpital avec un nouveau survivant qui ne comprend pas ce qu’il se passe. En sortant de la chambre, on tombe sur une scène marquante : des zombies en train de dévorer quelqu’un, qui rappelle immédiatement le premier opus dans le manoir.
En cherchant une issue, on passe par des portes avec de petites animations de chargement, clin d’œil évident aux anciens épisodes. Cet hommage fonctionne très bien et renforce l’ambiance Resident Evil. On retrouve aussi des énigmes, comme dans les classiques de la série. Par exemple, un puzzle électrique évoquant celui de la prison dans Resident Evil 2 remake, certes simplifié, mais bien présent.
On finit par croiser Claire Redfield, qui nous sauve la mise avec son Uzi dans une petite scène de combat dynamique. Le personnage tire automatiquement, mais dispose de compétences qui augmentent sa puissance. On comprend assez vite que l’exploration et la difficulté varieront selon les personnages que l’on possède.
Le jeu inclut aussi une composante de gestion de base : collecte de ressources, gestion d’équipement, constitution d’équipes de combat. Un système qui semble offrir une vraie liberté d’approche, même s’il y aura sans doute des lignes directrices. Les personnages iconiques de la série seront jouables, aux côtés d’ennemis bien connus… et d’un nouveau venu : Mortem. Une créature ailée, presque angélique, dont le rôle dans le scénario reste à découvrir.
Pour moi, on est face à une nouvelle ère pour la licence, qui ose mélanger de nouvelles idées à une vieille recette. Le résultat est ambitieux. J’attends de voir la version finale, mais on a peut-être un futur hit du jeu mobile, à condition qu’il ne soit pas gangrené par les microtransactions abusives, comme trop de titres sur ce support.
L'interview
Par rapport à cette interview, je vais faire une synthèse pour plus de clarté, afin de vous présenter à la fois le jeu, et l'homme derrière le jeu. Voici l'entretien avec Hashimoto Shinji.
Le jeu
Le producteur explique que le jeu se déroulera dans une timeline alternative située entre Resident Evil 2 et Resident Evil 3. Imaginons que Marvin, l’officier qui meurt dans RE2, ait survécu à sa morsure… que Jill Valentine, Rebecca Chambers, Chris Redfield et Brad Vickers aient échappé à la mort… On obtiendrait une histoire alternative pleine de possibilités, où des personnages qui n’étaient pas censés se croiser pourront interagir.
Cette nouvelle configuration permettra de créer des histoires inédites et des combinaisons originales que les joueurs apprendront à découvrir et à apprécier. L’objectif est de proposer une expérience neuve et rafraîchissante, avec au fil du temps de nouveaux systèmes, de nouveaux personnages et de nouveaux contenus.
Si le jeu rencontre le succès, il n’est pas impossible de voir arriver un jour des personnages issus d’autres licences, même si ce n’est pas encore d’actualité.
Technique et monétisation
Le jeu intégrera des microtransactions non obligatoires. Elles offriront des coups de pouce, mais ne seront pas décisives. L’idée est simple : un joueur pressé pourra payer pour progresser plus vite, mais tout pourra aussi se débloquer en jouant plus longtemps. Un léger système de gacha sera présent, mais le but affiché est d’éviter le côté punitif que l’on retrouve parfois dans d’autres jeux mobiles, notamment au Japon.
Concernant la technique, le jeu a été pensé pour s’adapter aux limitations des smartphones, notamment sur le rendu sonore, qui ne peut pas égaler celui des consoles. Des ajustements spécifiques ont donc été faits pour garantir une expérience optimale. Pour l’instant, une sortie sur Steam ou d’autres plateformes n’est pas envisagée.
Hashimoto Shinji
Au Japon, la loi et les traditions imposent de quitter son poste en atteignant l’âge de la retraite. C’est ce que fit Hashimoto Shinji lorsqu’il dut quitter Square Enix, malgré son envie de continuer à créer des jeux vidéo.
Il a alors fait le tour de l’industrie pour dire adieu, pensant tourner la page. Mais à sa grande surprise, beaucoup lui ont dit : « Pourquoi partir ? Hashimoto-san, tu peux encore créer beaucoup de jeux. » Pour continuer, il lui fallait une opportunité.
Celle-ci est arrivée grâce à Capcom, qui lui a proposé de travailler sur un nouveau projet s’il trouvait l’idée adéquate. En parallèle, Fumito Ueda (Sony) l’a également invité à collaborer sur de nouvelles initiatives. Ces opportunités lui ont permis de poursuivre sa passion, tout en respectant la loi et les traditions auxquelles il tient profondément.
En conclusion
Nous avons rencontré un homme passionné, qui a déjà prouvé sa capacité à porter de grands projets, entouré des bonnes équipes. Entre ses mains, Resident Evil Survival Unit a toutes les chances de devenir le jeu qu’il doit être, quelle que soit la plateforme, malgré les inquiétudes de certains joueurs.
Rendez-vous pour l’aperçu final de ce nouveau Resident Evil.