Gamescom 2025 – Fata Deum
Le God Game revient chez Aerosoft grâce au nouveau jeu de 42 Bits Entertainment qui sortira le 15 septembre ! Je vous mets le trailer partagé début août qui vous mettra dans l'ambiance divine du titre.
Christoph Schulze, fondateur de 42 Bits Entertainment, rappelle l’origine du projet : « Nous avons lancé notre Kickstarter en 2020 avec le slogan "The Godgame genre is back". Nous étions convaincus qu’il fallait réinventer ce genre tombé en sommeil depuis trop longtemps. »
Ce pari a trouvé un écho inattendu : 1 451 contributeurs ont soutenu la campagne, et depuis, plus de 200 000 joueurs ont ajouté Fata Deum à leur liste de souhaits Steam.
L’équipe revendique une vision simple : un God Game doit avant tout offrir de la liberté. Liberté dans la configuration des parties, dans les choix divins, dans la manière d’influencer ses fidèles. Fata Deum propose ainsi différentes options de personnalisation dès le départ : cartes disponibles, difficulté, présence ou non de dieux rivaux, villages de départ.
On peut lancer une partie compétitive contre l’IA, ou bien préférer une expérience purement sandbox sans divinités adverses, mais avec des objectifs narratifs optionnels.
Au lancement, quatre divinités rivales incarnent autant de styles de jeu :
- Violence, déesse de la guerre et de la destruction, orientée vers le conflit armé.
- Plaisir, dieu de l’art, de la joie et des excès.
- Tromperie, dieu de l’illusion et de la manipulation.
- Fertilité, mère de la vie et de la création.
Ces IA ne se contentent pas de suivre un script : elles interagissent avec le joueur, commentent ses choix et s’opposent à lui de manière cohérente avec leur personnalité. Chacune entraîne des dynamiques spécifiques : affrontements fréquents si l’on croise Violence, atmosphère plus festive sous l’influence de Plaisir.
Le cœur du gameplay repose sur la conversion des mortels. Chaque villageois peut être convaincu de deux manières : par l’amour ou par la peur. On peut bénir, répandre la joie, exaucer des prières… ou, au contraire, terrifier, punir, voire frapper physiquement les fidèles avec une « main divine ». Chaque conversion alimente la réserve de mana du joueur, ressource nécessaire pour réaliser des miracles.
Les villages reflètent visuellement l’influence des dieux. Plus un peuple croit en vous, plus ses bâtiments arborent vos couleurs. Lorsqu’un pourcentage suffisant d’habitants bascule dans votre camp, le village entier devient votre domaine, avec ses prières, ses ressources et ses obligations.
Fata Deum propose plus de 20 types de bâtiments. Tavernes, temples, casernes, monuments… chaque construction oriente la société dans une direction précise : expansion militaire, prospérité économique, progrès culturel. Les mortels peuvent être assignés directement à ces édifices pour travailler, étudier ou prier, selon vos priorités.
La physique joue un rôle important : les structures sont destructibles en temps réel, qu’il s’agisse d’un coup de poing divin, d’une météorite ou d’un tremblement de terre.
Le terrain lui-même peut être remodelé, et l’interaction avec l’environnement fait partie de la promesse du studio : lancer des arbres, manipuler des ressources, réorganiser l’espace naturel.
Le jeu alterne entre deux phases distinctes. Le jour, temps réel, où l’on agit directement sur le monde : conversions, miracles, construction, affrontement avec les autres dieux. La nuit, plus stratégique et proche du tour par tour, où l’on influence les rêves des mortels. C’est l’occasion de souffler et de préparer la journée suivante : inciter à travailler davantage, lancer un raid contre un village voisin, renforcer la production de ressources, ou orienter les comportements collectifs.
Cette alternance rythme la partie et oblige à penser différemment selon le moment : action immédiate le jour, planification et manipulation psychologique la nuit.
La progression repose sur un système de niveaux et un arbre de compétences distinct pour les phases diurnes et nocturnes. En gagnant de nouveaux fidèles, on accède à des pouvoirs supplémentaires : miracles plus puissants, capacités de manipulation accrues, options stratégiques élargies.
Le jeu introduit également les défis des Parques (Naissance, Vie et Mort). Ce sont des objectifs narratifs à long terme qui orientent le style de jeu : conquérir de nouveaux territoires, ériger une grande cité avec un monument, ou anéantir toute opposition.
Pour éviter l’écueil classique du genre (donner trop tôt un pouvoir de destruction totale et perdre tout intérêt après quelques minutes), l’équipe a imaginé des miracles surpuissants utilisables une seule fois. Ils permettent d’expérimenter des capacités de fin de partie dès le début, comme une vitrine de ce qui attend le joueur à long terme.
Le ton du jeu oscille entre une approche sérieuse et un aspect plus fun, assumé par les développeurs. On peut, par exemple, activer une physique différente où les villageois flottent comme sur la Lune, ou introduire des zombies en transformant les morts. Les divinités elles-mêmes commentent régulièrement les choix du joueur, façon « ange et démon ».
Cette liberté de ton correspond à l’ADN du God Game : donner au joueur des outils, mais aussi la possibilité de les détourner.
Rien n’empêche de lancer des arbres sur les fidèles par pur caprice, ou de sacrifier des mortels pour invoquer des créatures démoniaques.
Le jeu sortira donc en accès anticipé le mois prochain, une étape qui servira à affiner l’équilibrage et à enrichir la diversité des parties. Certaines quêtes ou interactions sont encore en cours de finalisation, et les retours de la communauté orienteront les priorités.
Alors, vous savez ce qu'il vous reste à faire ? Oui, ajouter le jeu à votre liste de souhaits sur Steam !